L'aspartame

Depuis quelques années, beaucoup d'informations circulent à l'effet que l'aspartame peut causer des problèmes neurologiques et des cancers. Aucune étude scientifique clinique n'a démontré de telles affirmations.

Bien qu'un petit nombre de personnes puissent rapporter une hypersensibilité à l'aspartame, l'American Diabetes Association a réaffirmé récemment (en 2003), preuves à l'appui, que l'aspartame est sécuritaire pour les personnes diabétiques. Une dose journalière acceptable (DJA) doit cependant être respectée. La DJA est la quantité d'un substitut du sucre qu'une personne peut consommer chaque jour et ce, durant toute sa vie, sans que cela ne représente de risque pour sa santé. Pour l'aspartame, la DJA est de 40 mg/kg de poids corporel par jour.

En 2003, l'Association canadienne du diabète mentionne dans les lignes directrices de pratique clinique que l'aspartame, la saccharine, les cyclamates, l'acésulfame-potassium ainsi que le sucralose peuvent être consommés avec modération. Seules les personnes atteintes de phénylcétonurie doivent absolument éviter l'aspartame.

La phénylcétonurie est un défaut métabolique, dépisté de routine chez tous les nouveaux-nés. Si cette condition est présente, l'organisme ne peut utiliser la phénylalanine, une des composantes principales de l'aspartame qui se retrouve aussi dans les protéines (fromage, viande, lait,…) que nous mangeons tous les jours.

Le choix d'utiliser un autre substitut du sucre pour remplacer l'aspartame demeure une question personnelle. Tous les substituts du sucre disponibles en pharmacie et en supermarché au Canada sont autorisés par Santé Canada.

Une seule suggestion : la modération. Voici la liste des substituts disponibles au Canada :

• acésulfame-potassium
• aspartame
• cyclamates
• saccharine
• sucralose

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[b][i] J en rigole car chez moi, je veux dire dans ma famille l on m a dit pareil car ça donne le cancer et la preuve, j suis TOUJOURS VIVANTE