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Frères et sœurs: la jalousie est inévitable

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Message par Marie-Lu Jeu 1 Juin 2006 - 12:40

Frères et sœurs: la jalousie est inévitable
Psychologie
Parents : Documentation : Psychologie : Frères et sœurs: la jalousie est inévitable
Éducation Coup-de-fil


La jalousie est un sentiment normal qu’on retrouve dans toutes les familles où il y a plus d’un enfant; ce n’est pas un mauvais sentiment. Cette rivalité est reliée au désir inconscient de chaque enfant d’avoir l’amour de ses parents, surtout de sa mère pour lui seul. L’enfant va vivre l’expérience de ce nécessaire partage, qui sera plus ou moins pénible, selon sa personnalité propre, son rang dans la famille, les décalages d’âges, etc. S’il est bien vécu, cet apprentissage va devenir un élément positif de maturation et évoluera dans le sens d’une saine complicité entre les enfants.

On ne peut faire disparaitre la jalousie mais divers moyens peuvent permettre de l’atténuer. En présence d’un conflit, il faut d’abord aider l’enfant à exprimer en paroles ses sentiments négatifs envers son rival et aller chercher les vraies émotions sous les mots, les gestes et/ou les insultes; refléter les émotions est le moyen le plus important et le plus efficace (lire une histoire est un bon outil). Ensuite, vous pouvez mettre et identifier un objet (tel coussin, oreiller, ballon mou, punching bag) qui servira de soupape inoffensive à l’agressivité physique et viendra compléter l’expression verbale des émotions de l’enfant. Contrairement à ce que craignent plusieurs parents, ceci n’encourage pas la violence mais permet de guider et d’orienter l’expression du sentiment agressif.

Bien entendu, une règle fondamentale est de ne jamais faire de comparaisons entre les enfants, de respecter leurs droits (ex. propriétés des jouets) et besoins personnels (ex. intérêts et activités propres à chacun). Tentez de mettre en valeur un talent ou une aptitude particulière chez chacun et, si possible, en favoriser le développement. À partir d’environ quatre ans, et s’il n’y a pas de danger, laissez, le plus possible, les enfants régler leurs conflits entre eux.
Évitez, lorsqu’un jeune enfant régresse à la naissance d’un cadet (se remet à parler en bébé, à se mouiller ou à se salir alors qu’il était propre), de mettre l’accent sur ce comportement; invitez-le plutôt à «jouer au bébé» c’est-à-dire bercez-le, cajolez-le de la même manière que lorsqu’il était petit, parlez-lui de ce que vous faisiez ensemble, montrez-lui des photos de lui-même bébé, etc. Plus tard, amenez-le à identifier les activités agréables qu’il peut faire maintenant qu’il est plus grand et que le bébé ne peut pas faire encore (jouer avec des amis, se promener en tricycle etc.). On peut également comme c’est mentionné ci-dessus procurer à l’aîné (18 mois à 5 ans environ) une poupée molle ayant l’apparence d’un bébé et sur laquelle il pourra déverser sans risque l’agressivité qui pourrait autrement viser le vrai bébé. On n’a pas à intervenir si l’enfant «maltraite» cette poupée puisque le sentiment agressif est réorienté de façon inoffensive. De même, pour un plus vieux (à partir de 6 ans), on peut proposer aux bagarreurs de dessiner le portrait «le plus laid possible» de l’autre ce qui, bien souvent, a pour effet de détendre la situation. Si ce n’est pas suffisant, on peut proposer ensuite de jouer à lancer sur ces «portraits» un ballon mou ou autre projectile inoffensif, ce qui procure un soulagement acceptable de l’agressivité.

Enfin, réservez quelques minutes d’attention personnelle à chacun, chaque jour. Il est important de le dire à l’enfant de façon positive (ex. maman ou papa a dix belles minutes pour être avec toi tout seul… Accordez à chacun des privilèges reliés à quelque chose de neutre (ex. léger décalage de l’heure du coucher en fonction de l’âge) ou privilège dont ils bénéficient à tour de rôle (ex. mets favori de chacun en rotation pour le repas familial).

Dans les cas de rivalité entre des enfants gardés et «les enfants de la maison», ou entre enfants de familles recomposées, les mêmes moyens s’appliquent. Toutefois, l’enfant a besoin de se faire redire par le parent concerné que ce dernier est sa maman ou son papa à lui.

En conclusion, rappelons-nous que ces disputes entre enfants font partie d’un apprentissage vital de la sociabilité. C’est à travers elles que les enfants apprennent dès leur jeune âge à gérer les conflits. Elles reflètent bien ce qui se passe dans le monde en matière de conflit territorial, de rivalité professionnelle et même de mariage!


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Marie-Lu
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