Émilie Mondor meurt tragiquement
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Émilie Mondor meurt tragiquement
Émilie Mondor meurt tragiquement
Mise à jour: 10/09/2006 08h04
La jeune athlète québécoise Émilie Mondor a perdu la vie dans une tragédie routière samedi après-midi dans la région de Hawksbury, en Ontario.
La jeune femme de 25 ans, originaire de Mascouche, a péri sur l'autoroute 417. Elle aurait perdu la maîtrise de son véhicule qui a fait plusieurs tonneaux.
Émilie Mondor se spécialisait dans la course olympique. Aux Jeux olympiques d'Athènes, en 2004, elle avait terminé en 17e place au 5000 mètres.
Blessée en 2005, elle avait décidé cette année de revenir à la compétition, mais comme marathonienne.
Elle avait commencé la course à l'âge de 14 ans.
http://lcn.canoe.com/lcn/sports/nouvelles/archives/2006/09/20060910-080435.html
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Décès d'Émilie Mondor
Taillée sur mesure pour la course de fond
Presse Canadienne (PC) Par Marc Delbès
10/09/2006 15h53
Passionnée, déterminée, amoureuse de la nature. Émilie Mondor avait une personnalité taillée sur mesure pour une coureuse de fond.
Un accident de la route fatal, samedi, aura empêché l'athlète originaire de Mascouche et âgée de 25 ans de mener à bien ses nombreux projets.
Mondor, éprouvée ces dernières années par des blessures et des problèmes de santé, aimait se surpasser au quotidien.
«La course de fond est pour moi un mode de vie, confiait Mondor en 2004 à quelques semaines des Jeux olympiques d'Athènes, où elle s'est classée 17e sur 5000 mètres. Ça cadre parfaitement avec ma personnalité. Cela me permet d'être seule avec moi-même.»
Très sportive dès son jeune âge, elle a notamment pratiqué le soccer, le vélo de montagne et le volley-ball. C'est à 14 ans qu'elle a eu son coup de coeur pour la course, et surtout pour les épreuves de longues distances.
«Quand j'ai commencé l'athlétisme, je pratiquais le pentathlon. Mais j'avais l'impression de ne rien faire lors des entraînements de sprint. Je recherchais une épreuve qui me permettrait de me pousser à fond, de me vider.»
Elle a trouvé sa voie avec les épreuves de fond. Et sa progression a été plutôt fulgurante. A 16 ans, elle se classait 10e au monde en cross-country chez les juniors. En 2003, elle est définitivement sortie de l'anonymat, devenant la première Canadienne de l'histoire à briser la barrière des 15 minutes lors du 5000 mètres des championnats du monde d'athlétisme.
«Je n'ai pas plus de talent que les autres, disait-elle au sujet de sa progression à l'époque. Mais les gens qui me connaissent bien savent que je suis intense, perfectionniste. Quand je commence quelque chose, je m'investis à 100 pour cent.»
En 2001, elle avait pris une décision audacieuse en s'exilant en Colombie-Britannique, où le climat est plus propice à l'entraînement extérieur à longueur d'année. Il s'agissait d'un gros défi puisqu'elle n'était pas bilingue.
Cette décision lui a permis d'atteindre un autre de ses objectifs quand elle a entrepris des études dans les sciences biologiques par correspondance à l'Université Simon Fraser.
«Depuis que je suis toute petite, je rêve de travailler avec les animaux», laissait entendre celle qui nourrissait un beau projet d'avenir, à savoir le repeuplement des meutes de loups dans leur milieu naturel.
Après son expérience aux Jeux d'Athènes en 2004, Mondor a connu plusieurs coups durs dans sa vie d'athlète. La maladie l'a d'abord clouée au lit pendant plusieurs semaines l'hiver suivant, l'obligeant à prendre un été sabbatique en 2005.
Puis en janvier 2006, elle apprend qu'elle est atteinte d'un désordre chronique d'assimilation du calcium dans les os, ce qui provoque de l'ostéoporose. On lui suggère un arrêt d'au moins un an. Une retraite anticipée est même envisagée.
«J'en demande parfois trop à mon corps, avait-elle dit. A un moment donné, vous réalisez que vous êtes un être humain.»
À peine trois mois après avoir reçu ce diagnostic médical dévastateur, elle participait à l'épreuve de 5 km sur route disputée au circuit Gilles-Villeneuve, dans le cadre du demi-marathon de Montréal.
«C'est mon petit miracle à moi, avait-elle avoué Mondor. Dire qu'à un moment donné, j'ai pensé que ma carrière était peut-être terminée. Je suis vraiment contente de la tournure des événements.»
En juillet dernier, Mondor avait décidé de réorienter sa carrière vers le marathon et elle devait prendre le départ du prestigieux marathon de New York, le 5 novembre.
http://www2.canoe.com/sports/nouvelles/archives/2006/09/20060910-155327.html
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«C'était une fille authentique, une battante»
Émilie Mondor avait de l'ambition, des rêves.
Cet accident y a mis fin de façon tragique, selon ses parents, François et Nicole Mondor.
«C'est un gros gâchis», s'est exclamée sa mère, encore sous le choc.
«J'ai surtout de la peine, mais j'ai un petit peu de colère aussi, poursuit-elle. Émilie aura été intense jusqu'au bout de sa vie.»
Son père raconte que l'athlète de 25 ans aimait beaucoup la vitesse. Peut-être trop, puisque c'est ce qui a causé son accident.
«Émilie, c'est une fille intense, elle conduisait vite, souligne-t-il. On l'avait déjà avertie. J'avais de la misère à la suivre des fois. Et elle riait de moi.»
Nicole Mondor veut qu'on se rappelle de sa fille pour sa persévérance, sa rigueur.
«Elle était une battante, quelqu'un d'authentique. Elle n'avait pas peur d'exprimer ses opinions. Elle croyait qu'elle n'avait pas beaucoup de talent, mais elle n'avait pas peur du travail, de l'effort.»
La jeune femme était entièrement absorbée par la pratique de son sport, confie sa mère. «Elle aimait courir, elle mettait toute son énergie là-dessus. Elle le voulait pas être la troisième, elle voulait être la première.»
Malade l'an dernier, Émilie Mondor avait choisi de délaisser la course de demi-fond pour le marathon. Une décision qui la comblait totalement.
«Elle était tellement bien là-dedans», avance sa mère.
http://lcn.canoe.com/lcn/sports/nouvelles/archives/2006/09/20060910-212303.html
Mise à jour: 10/09/2006 08h04
La jeune athlète québécoise Émilie Mondor a perdu la vie dans une tragédie routière samedi après-midi dans la région de Hawksbury, en Ontario.
La jeune femme de 25 ans, originaire de Mascouche, a péri sur l'autoroute 417. Elle aurait perdu la maîtrise de son véhicule qui a fait plusieurs tonneaux.
Émilie Mondor se spécialisait dans la course olympique. Aux Jeux olympiques d'Athènes, en 2004, elle avait terminé en 17e place au 5000 mètres.
Blessée en 2005, elle avait décidé cette année de revenir à la compétition, mais comme marathonienne.
Elle avait commencé la course à l'âge de 14 ans.
http://lcn.canoe.com/lcn/sports/nouvelles/archives/2006/09/20060910-080435.html
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Décès d'Émilie Mondor
Taillée sur mesure pour la course de fond
Presse Canadienne (PC) Par Marc Delbès
10/09/2006 15h53
Passionnée, déterminée, amoureuse de la nature. Émilie Mondor avait une personnalité taillée sur mesure pour une coureuse de fond.
Un accident de la route fatal, samedi, aura empêché l'athlète originaire de Mascouche et âgée de 25 ans de mener à bien ses nombreux projets.
Mondor, éprouvée ces dernières années par des blessures et des problèmes de santé, aimait se surpasser au quotidien.
«La course de fond est pour moi un mode de vie, confiait Mondor en 2004 à quelques semaines des Jeux olympiques d'Athènes, où elle s'est classée 17e sur 5000 mètres. Ça cadre parfaitement avec ma personnalité. Cela me permet d'être seule avec moi-même.»
Très sportive dès son jeune âge, elle a notamment pratiqué le soccer, le vélo de montagne et le volley-ball. C'est à 14 ans qu'elle a eu son coup de coeur pour la course, et surtout pour les épreuves de longues distances.
«Quand j'ai commencé l'athlétisme, je pratiquais le pentathlon. Mais j'avais l'impression de ne rien faire lors des entraînements de sprint. Je recherchais une épreuve qui me permettrait de me pousser à fond, de me vider.»
Elle a trouvé sa voie avec les épreuves de fond. Et sa progression a été plutôt fulgurante. A 16 ans, elle se classait 10e au monde en cross-country chez les juniors. En 2003, elle est définitivement sortie de l'anonymat, devenant la première Canadienne de l'histoire à briser la barrière des 15 minutes lors du 5000 mètres des championnats du monde d'athlétisme.
«Je n'ai pas plus de talent que les autres, disait-elle au sujet de sa progression à l'époque. Mais les gens qui me connaissent bien savent que je suis intense, perfectionniste. Quand je commence quelque chose, je m'investis à 100 pour cent.»
En 2001, elle avait pris une décision audacieuse en s'exilant en Colombie-Britannique, où le climat est plus propice à l'entraînement extérieur à longueur d'année. Il s'agissait d'un gros défi puisqu'elle n'était pas bilingue.
Cette décision lui a permis d'atteindre un autre de ses objectifs quand elle a entrepris des études dans les sciences biologiques par correspondance à l'Université Simon Fraser.
«Depuis que je suis toute petite, je rêve de travailler avec les animaux», laissait entendre celle qui nourrissait un beau projet d'avenir, à savoir le repeuplement des meutes de loups dans leur milieu naturel.
Après son expérience aux Jeux d'Athènes en 2004, Mondor a connu plusieurs coups durs dans sa vie d'athlète. La maladie l'a d'abord clouée au lit pendant plusieurs semaines l'hiver suivant, l'obligeant à prendre un été sabbatique en 2005.
Puis en janvier 2006, elle apprend qu'elle est atteinte d'un désordre chronique d'assimilation du calcium dans les os, ce qui provoque de l'ostéoporose. On lui suggère un arrêt d'au moins un an. Une retraite anticipée est même envisagée.
«J'en demande parfois trop à mon corps, avait-elle dit. A un moment donné, vous réalisez que vous êtes un être humain.»
À peine trois mois après avoir reçu ce diagnostic médical dévastateur, elle participait à l'épreuve de 5 km sur route disputée au circuit Gilles-Villeneuve, dans le cadre du demi-marathon de Montréal.
«C'est mon petit miracle à moi, avait-elle avoué Mondor. Dire qu'à un moment donné, j'ai pensé que ma carrière était peut-être terminée. Je suis vraiment contente de la tournure des événements.»
En juillet dernier, Mondor avait décidé de réorienter sa carrière vers le marathon et elle devait prendre le départ du prestigieux marathon de New York, le 5 novembre.
http://www2.canoe.com/sports/nouvelles/archives/2006/09/20060910-155327.html
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«C'était une fille authentique, une battante»
Émilie Mondor avait de l'ambition, des rêves.
Cet accident y a mis fin de façon tragique, selon ses parents, François et Nicole Mondor.
«C'est un gros gâchis», s'est exclamée sa mère, encore sous le choc.
«J'ai surtout de la peine, mais j'ai un petit peu de colère aussi, poursuit-elle. Émilie aura été intense jusqu'au bout de sa vie.»
Son père raconte que l'athlète de 25 ans aimait beaucoup la vitesse. Peut-être trop, puisque c'est ce qui a causé son accident.
«Émilie, c'est une fille intense, elle conduisait vite, souligne-t-il. On l'avait déjà avertie. J'avais de la misère à la suivre des fois. Et elle riait de moi.»
Nicole Mondor veut qu'on se rappelle de sa fille pour sa persévérance, sa rigueur.
«Elle était une battante, quelqu'un d'authentique. Elle n'avait pas peur d'exprimer ses opinions. Elle croyait qu'elle n'avait pas beaucoup de talent, mais elle n'avait pas peur du travail, de l'effort.»
La jeune femme était entièrement absorbée par la pratique de son sport, confie sa mère. «Elle aimait courir, elle mettait toute son énergie là-dessus. Elle le voulait pas être la troisième, elle voulait être la première.»
Malade l'an dernier, Émilie Mondor avait choisi de délaisser la course de demi-fond pour le marathon. Une décision qui la comblait totalement.
«Elle était tellement bien là-dedans», avance sa mère.
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Re: Émilie Mondor meurt tragiquement
C'est très triste !
* Véro *- Gardienne du Jardin
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Nombre de messages : 27573
Age : 50
Localisation : Notre-Dame-De-L'ile-Perrot
Emploi : Maman à la maison
État civil : Conjoint de fait !
Date d'inscription : 13/04/2006
Re: Émilie Mondor meurt tragiquement
oui c'est vraiment triste
Razmoket- Charmeuse de Miel d'Or
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Emploi : collaboratrice juridique pour un notaire
Loisirs : cyclisme, randonnée pédestre, cyclotourisme et plein air
État civil : conjoint de fait
Date d'inscription : 01/03/2006
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