Ben Mulroney
Page 1 sur 1
Ben Mulroney
Des projets à la tonne
CTV mise plus que jamais sur Ben Mulroney, son animateur vedette. Tant mieux, puisque ce dernier a des projets plein la tête pour la chaîne, dont la création et la production d’une émission inspirée de ce qui se fait au Québec.
À quoi ressemble le fameux contrat liant Ben Mulroney à CTV? «C’est un contrat de trois ans. On est en pleine négociation pour le renouveler, et d’après ce qu’on me dit, ça va très bien», explique le principal intéressé.
Il indique par ailleurs que le contrat comprend l’animation de Canadian Idol, de eTalk, des tapis rouges lors d’événements spéciaux. «Ce qui est arrivé, c’est que l’émission eTalk a tellement évolué qu’elle est devenue le volet culturel de CTV. Tout ce qui se passe du point de vue entertainment passe par là. C’est devenu plus qu’une simple émission», précise-t-il.
D’animateur à producteur
À l’avenir, Ben Mulroney espère participer plus activement au développement de CTV en devenant producteur. «J’ai beaucoup à apprendre, mais j’aimerais faire partie du groupe qui prend des décisions. J’apprends tous les jours, de toute façon!» lance-t-il.
Ben Mulroney évoque le récent achat de CHUM Television (MuchMusic, une trentaine de stations de radio…) par CTV. «On ne sait pas encore quelles seront les conséquences de cet achat. Quelqu’un, quelque part a un plan et j’aimerais en faire partie», indique-t-il, ajoutant que cette façon qu’a CTV de voir grand est une chance dans le contexte de la concurrence américaine.
Ben fait aussi valoir que la venue des Jeux olympiques et sa couverture par CTV est aussi une occasion pour lui. «On ne sait pas encore ce que CTV veut faire, alors je n’ai pas encore proposé d’idées. Mais CTV veut utiliser le multiplateforme. J’aimerais y participer», fait-il savoir.
Concepteur de A à Z
Pour le reste, un peu à la manière de notre Herby Moreau, Ben souhaiterait faire de plus en plus d’entrevues spéciales et concevoir l’émission qui tournerait autour. S’inspire-t-il de ce qui se fait au Québec? «Absolument. Je veux voir si j’ai ce qu’il faut pour développer un processus de A à Z. Je veux passer ce test », explique-t-il.
Toujours est-il que la confiance de Ben Mulroney est beaucoup plus palpable en cette quatrième saison de Canadian Idol qu’aux débuts de l’émission. «Au départ, je ne savais pas trop ce que je faisais: c’était la première fois que je travaillais sur une émission de cette ampleur. Mais maintenant, on sait ce qu’on fait. La preuve, c’est qu’on passe beaucoup moins de temps sur chaque émission», indique-t-il.
Unir les deux solitudes
À part Céline Dion, peu de personnalités peuvent se vanter d’être connues et appréciées tant au Québec que dans le reste du Canada. Curieux comme le hasard fait parfois les choses, ce sont deux fils d’anciens premiers ministres du Canada qui jouissent maintenant de ce privilège.
Ben Mulroney et Justin Trudeau, deux amis, semblent faire l’unanimité de Terre-Neuve à la Colombie-Britannique, en passant par le Québec et l’Alberta. Cette position privilégiée permettra-elle à Ben Mulroney de réussir là où des politiciens comme son père Brian ont échoué, en unissant une fois pour toutes les Canadiens anglais et les Québécois?
«Je ne sais pas si j’ai cette responsabilité-là… Maintenant, si l’occasion est là, peut-être», dit-il.
«En fait, j’aimerais proposer des concepts télé du genre: je vais à Paris faire une entrevue avec Johnny Depp et Vanessa Paradis, en anglais et en français. Puis, je présente deux versions dans les langues appropriées au Canada anglais et au Canada français», explique-t-il.
«Je crois vraiment que c’est possible avec un peu plus de travail, quitte à mettre dans le coup CTV et un réseau francophone. Suffit de trouver des sujets qui intéressent les deux», ajoute Ben Mulroney, qui a déjà parlé de son idée à CTV et aussi à son père.
Justement, qu’en pense ce dernier ? «Ha!Ha! Mon père pense que toutes mes idées sont bonnes et que tout ce que je fais est parfait, confie l’animateur en riant. Pour lui, je devrais être à la télévision 24 heures par jour et être la plus grande star du monde!»
Toujours est-il qu’en compétition avec la «force insurmontable» des États-Unis, la télévision canadienne-anglaise aurait, de l’avis de Ben, beaucoup à apprendre du dynamisme québécois.
«Il y a tellement de grands mouvements de société qui prennent racine dans les arts que ce serait peut-être par là que les deux solitudes pourraient se rapprocher», conclut Ben Mulroney.
http://www2.canoe.com/artsetculture/actualites/general/archives/2006/08/20060812-071200.html
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|