Caroline Dhavernas
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Caroline Dhavernas
Une fille pas comme tout le monde
Par Martin Gignac
ICI
Rencontre avec la sincère et rayonnante Caroline Dhavernas.
Avec Comme tout le monde, vous avez décroché le rôle féminin principal dans un film français...
C’est grâce à la coproduction. Le réalisateur [Pierre-Paul Renders] est belge, mais le Québec en fait partie. Tout comme la France, l’Allemagne et le Luxembourg. La musique a été faite au Québec. Il y a Ariane Moffatt qui chante deux chansons.
Un tournage sur le vieux continent...
Ce qui est chouette en Europe, c’est qu’ils travaillent de moins longues heures. C’est moins chaotique, tu as le temps de te reposer pour être en meilleure forme le lendemain... C’était un beau tournage. Ce sont des Belges, ils ressemblent beaucoup aux Québécois. Ils sont très simples, ils ne se cassent pas la tête pour rien et ils ne se prennent pas trop au sérieux non plus.
Et avec Thierry Lhermitte en plus!
Il est très agréable, c’est un partenaire de jeu idéal. Il adore rigoler. Mais il est très sérieux au travail, très professionnel. C’est drôle, car mon père [Sébastien Dhavernas] se fait prendre pour lui dans la rue!
C’est amusant de jouer avec les accents?
Ce n’est pas facile de dompter les accents. Pour se débarrasser d’un accent, c’est encore plus difficile. L’éliminer complètement de ton langage, cela peut prendre des heures de travail par jour. Parfois, ça peut être la même langue, mais ça se travaille différemment dans la bouche. L’accent peut être plus dans la gorge, plus dans le nez. Les Américains, c’est plus dans le nez. Les Français, c’est plus en avant dans la bouche. Comprendre comment ça fonctionne physiquement dans le visage et dans le corps, ça aide beaucoup.
Le film aborde des thèmes comme le voyeurisme et la téléréalité...
La téléréalité m’intéresse beaucoup. Comme comédienne, on est très affectée par ça, qu’on le veuille ou non. Ça enlève un temps précieux pour des belles séries et des films. Et c’est une impasse. Ça ne coûte pas cher à faire et tout le monde devient accro au voyeurisme. Mon personnage en est victime et ce n’est pas ce qu’elle avait souhaité.
Comment échapper à cette prédominance des chiffres, des statistiques et de la publicité qui affectent nos existences?
C’est très difficile. On est complètement contrôlés par des images, des équipes de marketing qui nous étudient et nous ciblent, par des sondages, par des affiches, des produits-tests qui, finalement, nous dictent ce qu’on doit faire... Je ne sais pas trop comment on peut s’en sortir. [Silence.] En être conscient. On embarquera peut-être moins dans le piège. En même temps, on n’a plus le choix. Tu vas aux toilettes dans un bar et il y a une affiche devant toi. Où est-ce que tu regardes?
Les protagonistes ont une vie privée déficiente. Vous êtes capable de gérer votre popularité?
Je suis quelqu’un qui a besoin de se retrouver dans l’intimité. Je parle rarement de ma vie privée dans les journaux. Je l’ai déjà fait dans le passé et je l’ai regretté. Quand on est jeune, on peut embarquer là-dedans. On croit que c’est nécessaire. Sauf que c’est toujours un peu transformé. Ça a l’air un peu quétaine et ce n’est jamais ce qu’on a vraiment dit.
En quoi votre personnage manipulateur et manipulé représente la femme du XXIe siècle?
Ah mon Dieu! Quelle question! [Rires.] Je dirais qu’il y a une grosse pression maintenant de te caser, de commencer un métier très tôt.
Un film qui se moque de la publicité peut-il être pris au sérieux dans un univers où il a besoin de toute l’attention possible pour faire des entrées?
Tout à fait! J’ai hâte de voir comment le film va fonctionner. Soit les gens vont être curieux, ils vont vouloir en parler; soit on va être victimes de ce qu’on dénonce.
http://www2.canoe.com/artsetculture/actualites/cinema/archives/2006/08/20060811-092354.html
http://www2.canoe.com/cinema/fiche/film/102187.html
Par Martin Gignac
ICI
Rencontre avec la sincère et rayonnante Caroline Dhavernas.
Avec Comme tout le monde, vous avez décroché le rôle féminin principal dans un film français...
C’est grâce à la coproduction. Le réalisateur [Pierre-Paul Renders] est belge, mais le Québec en fait partie. Tout comme la France, l’Allemagne et le Luxembourg. La musique a été faite au Québec. Il y a Ariane Moffatt qui chante deux chansons.
Un tournage sur le vieux continent...
Ce qui est chouette en Europe, c’est qu’ils travaillent de moins longues heures. C’est moins chaotique, tu as le temps de te reposer pour être en meilleure forme le lendemain... C’était un beau tournage. Ce sont des Belges, ils ressemblent beaucoup aux Québécois. Ils sont très simples, ils ne se cassent pas la tête pour rien et ils ne se prennent pas trop au sérieux non plus.
Et avec Thierry Lhermitte en plus!
Il est très agréable, c’est un partenaire de jeu idéal. Il adore rigoler. Mais il est très sérieux au travail, très professionnel. C’est drôle, car mon père [Sébastien Dhavernas] se fait prendre pour lui dans la rue!
C’est amusant de jouer avec les accents?
Ce n’est pas facile de dompter les accents. Pour se débarrasser d’un accent, c’est encore plus difficile. L’éliminer complètement de ton langage, cela peut prendre des heures de travail par jour. Parfois, ça peut être la même langue, mais ça se travaille différemment dans la bouche. L’accent peut être plus dans la gorge, plus dans le nez. Les Américains, c’est plus dans le nez. Les Français, c’est plus en avant dans la bouche. Comprendre comment ça fonctionne physiquement dans le visage et dans le corps, ça aide beaucoup.
Le film aborde des thèmes comme le voyeurisme et la téléréalité...
La téléréalité m’intéresse beaucoup. Comme comédienne, on est très affectée par ça, qu’on le veuille ou non. Ça enlève un temps précieux pour des belles séries et des films. Et c’est une impasse. Ça ne coûte pas cher à faire et tout le monde devient accro au voyeurisme. Mon personnage en est victime et ce n’est pas ce qu’elle avait souhaité.
Comment échapper à cette prédominance des chiffres, des statistiques et de la publicité qui affectent nos existences?
C’est très difficile. On est complètement contrôlés par des images, des équipes de marketing qui nous étudient et nous ciblent, par des sondages, par des affiches, des produits-tests qui, finalement, nous dictent ce qu’on doit faire... Je ne sais pas trop comment on peut s’en sortir. [Silence.] En être conscient. On embarquera peut-être moins dans le piège. En même temps, on n’a plus le choix. Tu vas aux toilettes dans un bar et il y a une affiche devant toi. Où est-ce que tu regardes?
Les protagonistes ont une vie privée déficiente. Vous êtes capable de gérer votre popularité?
Je suis quelqu’un qui a besoin de se retrouver dans l’intimité. Je parle rarement de ma vie privée dans les journaux. Je l’ai déjà fait dans le passé et je l’ai regretté. Quand on est jeune, on peut embarquer là-dedans. On croit que c’est nécessaire. Sauf que c’est toujours un peu transformé. Ça a l’air un peu quétaine et ce n’est jamais ce qu’on a vraiment dit.
En quoi votre personnage manipulateur et manipulé représente la femme du XXIe siècle?
Ah mon Dieu! Quelle question! [Rires.] Je dirais qu’il y a une grosse pression maintenant de te caser, de commencer un métier très tôt.
Un film qui se moque de la publicité peut-il être pris au sérieux dans un univers où il a besoin de toute l’attention possible pour faire des entrées?
Tout à fait! J’ai hâte de voir comment le film va fonctionner. Soit les gens vont être curieux, ils vont vouloir en parler; soit on va être victimes de ce qu’on dénonce.
http://www2.canoe.com/artsetculture/actualites/cinema/archives/2006/08/20060811-092354.html
http://www2.canoe.com/cinema/fiche/film/102187.html
Re: Caroline Dhavernas
c'est ma presque jumelle!!
Paraît qu'on se ressemble... (quand j'étais plus jeune, en tous cas!! )
Je la trouve bien bonne comédienne, moi!
Paraît qu'on se ressemble... (quand j'étais plus jeune, en tous cas!! )
Je la trouve bien bonne comédienne, moi!
Re: Caroline Dhavernas
tigrou a écrit:c'est ma presque jumelle!!
Paraît qu'on se ressemble... (quand j'étais plus jeune, en tous cas!! )
Je la trouve bien bonne comédienne, moi!
Perso, je trouve que tu lui ressemble encore!
Re: Caroline Dhavernas
Mmmm... peut-etre dans ta jeunesse comme tu dis car je n'en voit pas de ressemblance.
Elle a un bel avenir en tout cas
Elle a un bel avenir en tout cas
Jenaly- Rose d'argent
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Emploi : prise de commandes, facturation
Loisirs : passer du temps avec mes filles :)
Date d'inscription : 13/04/2006
Re: Caroline Dhavernas
Je ne vois plus non plus beaucoup de ressemblance... mais ado, dans le temps qu'elle jouait dans ZAP, on m'arrêtait au centre d'achats pour un autographe!!
Re: Caroline Dhavernas
tigrou a écrit:Je ne vois plus non plus beaucoup de ressemblance... mais ado, dans le temps qu'elle jouait dans ZAP, on m'arrêtait au centre d'achats pour un autographe!!
Regarde bien!
Je trouve que tu lui ressemble...
Re: Caroline Dhavernas
tigrou a écrit: mais ado, dans le temps qu'elle jouait dans ZAP, on m'arrêtait au centre d'achats pour un autographe!!
hehe ca devait etre , j'espère que tu en a donné
Jenaly- Rose d'argent
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Loisirs : passer du temps avec mes filles :)
Date d'inscription : 13/04/2006
Re: Caroline Dhavernas
je l'adore moi caroline elle est super dommage qu'ici on lui donne pas de rôle...
mais j'ai bien hâte de voir le film...
mais j'ai bien hâte de voir le film...
mélanie10- Charmeuse de Miel d'Or
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Re: Caroline Dhavernas
mélanie10 a écrit:je l'adore moi caroline elle est super dommage qu'ici on lui donne pas de rôle...
mais j'ai bien hâte de voir le film...
Je crois que c'est parce qu'elle habite New York
Elle travaille la-bas.
Jenaly- Rose d'argent
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