Routes québécoises

par **BoRn** Mar 25 Oct 2005 - 8:47

Ces conducteurs qui font rager…

On peut attribuer toutes sortes de qualificatifs aux conducteurs québécois. Certains sont imprudents, alors que d'autres sont impolis, insouciants ou carrément inconscients.

Nous en voyons vraiment de toutes les couleurs sur nos routes.

Ces conducteurs impolis sont faciles à repérer. Ils enfreignent les règlements pour sauver du temps. Ils passent devant vous, alors que vous attendez patiemment votre tour dans la file.

Sur la rive sud, à l'approche des ponts, la patience des automobilistes est souvent mise à rude épreuve. À l'heure de pointe, il est certain de voir des automobilistes s'insérer devant d'autres dans une file, peu importe l'endroit où ils sont.

Les dangereux

Illégale, cette conduite? Il est vrai que l'impolitesse au volant n'est pas illégale... sauf si l'automobiliste traverse une ligne continue. C'est une infraction qui coûte 270$ et trois points en moins.

Il y a aussi les insouciants qui sont plus dangereux. Notre journaliste en a repéré un dans une entrée du tunnel Ville-Marie, qui s'est arrêté, puis a reculé, malgré les risques qu'une telle manoeuvre comporte.

Les policiers connaissent bien les endroits où les impolis du volant sévissent.
Michel Coulombe est patrouilleur pour Transports Québec sur l'île de Montréal depuis 18 ans. Ses collègues et lui en voient de toutes les couleurs. Comme des conducteurs qui s'arrêtent à des endroits dangereux, d'autres qui mettent délibérément leur vie en danger sur une autoroute et qui risquent de provoquer un accident.

C'est sans compter les piétons et les cyclistes téméraires qui circulent et qui traversent délibérément les voies rapides un peu partout. Mais ce que les patrouilleurs de Transports Québec redoutent le plus, c'est le comportement de certains conducteurs qui ne se soucient pas des travailleurs d'autoroutes.

«Si les gens avaient des bons comportements - faire attention, ne pas suivre de près, suivre les limites des vitesses, suivre vraiment tout ce qui se fait au niveau du Code - on aurait peut-être moins d'accidents puis moins de problèmes au niveau du réseau routier», explique Michel Coulombe.

Les policiers connaissent bien les endroits où les impolis du volant sévissent. Et lorsqu'ils interviennent, ils savent qu'ils ne font pas que des mécontents.