Que se passe-t-il au cours d’une nuit de sommeil?
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Que se passe-t-il au cours d’une nuit de sommeil?
Comment déterminer l’heure du coucher de mon enfant de 10 ans?
« Ma fille a de la difficulté à se laisser aller dans le sommeil. »
« Cela fait 3 ans que je n’ai pas pu dormir une seule nuit sans me faire réveiller. »
« Mon bébé ne peut s’endormir qu’en compagnie d’un de ses parents. »
« Doit-on accepter que l’enfant vienne dormir avec ses parents régulièrement ? »
« Je le couche à 20 h, mais il refuse de s’endormir avant 23 h. »
« Mon enfant parle dans son sommeil, est-ce normal ? »
Vous êtes-vous reconnus? Les parents sont les plus touchés par la qualité du sommeil de leur enfant et vous êtes nombreux à m’avoir questionnée sur ce sujet! Un sujet qui promet de ne pas être endormant!
Que se passe-t-il au cours d’une nuit de sommeil?
L'endormissement est toujours un moment délicat, difficile à certaines périodes, aussi bien pour les adultes que pour les enfants. De ce moment, dépend en partie le déroulement de la nuit entière, c'est dire qu'il vaut vraiment la peine d'y accorder un peu d'attention.
Mais tout d’abord, un peu de physiologie. Nous sommes des êtres cycliques alternant entre des périodes d’activité et de repos. L’enregistrement des ondes cérébrales du cerveau a permis de détecter les états de vigilance suivants :
- En période d’éveil nos yeux sont ouverts, très mobiles, nos gestes fréquents, les réflexes vifs et les ondes cérébrales sont rapides et présentent peu d’amplitude. Nous pouvons détecter que l’enfant va entrer dans un état de sommeil à plusieurs petits signes : gestes plus lents, tendance à se pelotonner pour se réchauffer, frottement des yeux avec les poings, yeux moins actifs, ralentissement des activités, diminution de la vigilance. Si nous mettons l’enfant au lit au moment où ces signes se manifestent, l’endormissement est rapide.
- La phase de transition est, en général, assez courte, mais peut se prolonger si l’enfant ne se laisse pas aller dans le sommeil ou s’il n’est pas assez fatigué. Il arrive, à cette étape, que le dormeur vive un sentiment d’angoisse associé à une idée ou un élément de l’environnement qui est interprété faussement et qui crée de l’angoisse. Les troubles du sommeil qui peuvent être reliés à ce moment sont appelés « illusions hypnagogiques ». C’est le cas lorsque l’enfant dit qu’il y a un monstre sous le lit qui va s’emparer de ses pieds ou qu’il a l’impression que quelqu’un se cache derrière le rideau chaque fois que le calorifère se met à chauffer.
- À cette phase de transition succède le sommeil lent, également appelé sommeil classique ou orthodoxe. Il est caractérisé par des ondes cérébrales lentes et de bonnes amplitudes, les yeux fermés et immobiles, un pouls, un rythme respiratoire lent et régulier, des décontractions musculaires par saccades et une très faible réactivité aux stimulations extérieures. À ce stade, le dormeur est difficile à réveiller. C’est durant cette phase que le corps récupère le mieux. De plus, les endocrinologues ont remarqué que certaines hormones (dont, entre autres, celles favorisant la croissance) sont alors sécrétées plus intensivement. Les troubles de sommeil liés à cette phase sont les terreurs nocturnes (sorte de cauchemar bref et intense où l’enfant semble terrorisé, n’arrive pas à se réveiller malgré nos efforts et se rendort rapidement sans se souvenir le lendemain de ce qui s’est passé et sans autres séquelles); le somnambulisme (épisodes où l’enfant déambule); la somniloquie (l’enfant parle dans son sommeil) et l’énurésie nocturne hâtive (celle qui se produit en début ou au milieu de la nuit).
- Après environ 60 minutes de sommeil lent arrive une phase de sommeil léger ou sommeil paradoxal. Une activité cérébrale intense se manifeste, ce qui correspond au rêve. Le visage devient mobile, expressif et on peut observer des mouvements des globes oculaires sous les paupières fermées : c’est ce que les scientifiques appellent le REM (Rapid Eyes Movements). Le tonus musculaire est absent; la personne est complètement décontractée. Le dormeur est facile à réveiller à cette étape plus courte que celle du sommeil lent. La plupart des chercheurs sont d’avis que les rêves jouent un rôle crucial dans l’assimilation des connaissances et dans l’équilibre psychologique. Les troubles du sommeil associés au sommeil léger sont les cauchemars (l’enfant est facile à réveiller et se rappelle le contenu du rêve) et l’énurésie nocturne tardive (celle qui arrive en fin de nuit).
Les phases de sommeil lent et léger alternent ainsi toute la nuit en 4, 5 ou 6 cycles, suivis d’une nouvelle phase de transition vers l’éveil. Chez le nouveau-né, il y a autant de sommeil lent que de sommeil léger, soit une proportion de 50-50, en tenant compte qu’il dort entre 10 et 16 heures par jour. Vers deux ans, le sommeil léger constitue 30 % du sommeil total, lequel varie entre 8 et 12 heures. Le sommeil de l’adolescent de 14 ans est pratiquement le même que celui de l’adulte soit 8 heures, dont 20 % en sommeil léger. Les besoins en sommeil ont tendance à diminuer progressivement au fur et à mesure que la personne vieillit, pour ne plus représenter qu’environ 5 à 7 heures, dont 15 % en sommeil léger, vers 60 ans.
Source de la chronique : http://www.bebesinfos.com/articles.php?id=894
« Ma fille a de la difficulté à se laisser aller dans le sommeil. »
« Cela fait 3 ans que je n’ai pas pu dormir une seule nuit sans me faire réveiller. »
« Mon bébé ne peut s’endormir qu’en compagnie d’un de ses parents. »
« Doit-on accepter que l’enfant vienne dormir avec ses parents régulièrement ? »
« Je le couche à 20 h, mais il refuse de s’endormir avant 23 h. »
« Mon enfant parle dans son sommeil, est-ce normal ? »
Vous êtes-vous reconnus? Les parents sont les plus touchés par la qualité du sommeil de leur enfant et vous êtes nombreux à m’avoir questionnée sur ce sujet! Un sujet qui promet de ne pas être endormant!
Que se passe-t-il au cours d’une nuit de sommeil?
L'endormissement est toujours un moment délicat, difficile à certaines périodes, aussi bien pour les adultes que pour les enfants. De ce moment, dépend en partie le déroulement de la nuit entière, c'est dire qu'il vaut vraiment la peine d'y accorder un peu d'attention.
Mais tout d’abord, un peu de physiologie. Nous sommes des êtres cycliques alternant entre des périodes d’activité et de repos. L’enregistrement des ondes cérébrales du cerveau a permis de détecter les états de vigilance suivants :
- En période d’éveil nos yeux sont ouverts, très mobiles, nos gestes fréquents, les réflexes vifs et les ondes cérébrales sont rapides et présentent peu d’amplitude. Nous pouvons détecter que l’enfant va entrer dans un état de sommeil à plusieurs petits signes : gestes plus lents, tendance à se pelotonner pour se réchauffer, frottement des yeux avec les poings, yeux moins actifs, ralentissement des activités, diminution de la vigilance. Si nous mettons l’enfant au lit au moment où ces signes se manifestent, l’endormissement est rapide.
- La phase de transition est, en général, assez courte, mais peut se prolonger si l’enfant ne se laisse pas aller dans le sommeil ou s’il n’est pas assez fatigué. Il arrive, à cette étape, que le dormeur vive un sentiment d’angoisse associé à une idée ou un élément de l’environnement qui est interprété faussement et qui crée de l’angoisse. Les troubles du sommeil qui peuvent être reliés à ce moment sont appelés « illusions hypnagogiques ». C’est le cas lorsque l’enfant dit qu’il y a un monstre sous le lit qui va s’emparer de ses pieds ou qu’il a l’impression que quelqu’un se cache derrière le rideau chaque fois que le calorifère se met à chauffer.
- À cette phase de transition succède le sommeil lent, également appelé sommeil classique ou orthodoxe. Il est caractérisé par des ondes cérébrales lentes et de bonnes amplitudes, les yeux fermés et immobiles, un pouls, un rythme respiratoire lent et régulier, des décontractions musculaires par saccades et une très faible réactivité aux stimulations extérieures. À ce stade, le dormeur est difficile à réveiller. C’est durant cette phase que le corps récupère le mieux. De plus, les endocrinologues ont remarqué que certaines hormones (dont, entre autres, celles favorisant la croissance) sont alors sécrétées plus intensivement. Les troubles de sommeil liés à cette phase sont les terreurs nocturnes (sorte de cauchemar bref et intense où l’enfant semble terrorisé, n’arrive pas à se réveiller malgré nos efforts et se rendort rapidement sans se souvenir le lendemain de ce qui s’est passé et sans autres séquelles); le somnambulisme (épisodes où l’enfant déambule); la somniloquie (l’enfant parle dans son sommeil) et l’énurésie nocturne hâtive (celle qui se produit en début ou au milieu de la nuit).
- Après environ 60 minutes de sommeil lent arrive une phase de sommeil léger ou sommeil paradoxal. Une activité cérébrale intense se manifeste, ce qui correspond au rêve. Le visage devient mobile, expressif et on peut observer des mouvements des globes oculaires sous les paupières fermées : c’est ce que les scientifiques appellent le REM (Rapid Eyes Movements). Le tonus musculaire est absent; la personne est complètement décontractée. Le dormeur est facile à réveiller à cette étape plus courte que celle du sommeil lent. La plupart des chercheurs sont d’avis que les rêves jouent un rôle crucial dans l’assimilation des connaissances et dans l’équilibre psychologique. Les troubles du sommeil associés au sommeil léger sont les cauchemars (l’enfant est facile à réveiller et se rappelle le contenu du rêve) et l’énurésie nocturne tardive (celle qui arrive en fin de nuit).
Les phases de sommeil lent et léger alternent ainsi toute la nuit en 4, 5 ou 6 cycles, suivis d’une nouvelle phase de transition vers l’éveil. Chez le nouveau-né, il y a autant de sommeil lent que de sommeil léger, soit une proportion de 50-50, en tenant compte qu’il dort entre 10 et 16 heures par jour. Vers deux ans, le sommeil léger constitue 30 % du sommeil total, lequel varie entre 8 et 12 heures. Le sommeil de l’adolescent de 14 ans est pratiquement le même que celui de l’adulte soit 8 heures, dont 20 % en sommeil léger. Les besoins en sommeil ont tendance à diminuer progressivement au fur et à mesure que la personne vieillit, pour ne plus représenter qu’environ 5 à 7 heures, dont 15 % en sommeil léger, vers 60 ans.
Source de la chronique : http://www.bebesinfos.com/articles.php?id=894
Renetane- Douce brise privilégiée
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Nombre de messages : 8283
Age : 44
Localisation : Montmagny
Emploi : RSG milieu familial
État civil : Marié
Date d'inscription : 13/04/2006
Re: Que se passe-t-il au cours d’une nuit de sommeil?
Merci!
Comment vont les dodos de ta fille?
Comment vont les dodos de ta fille?
Mc2005- Charmeuse de Miel d'Or
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Nombre de messages : 1445
Age : 47
Localisation : Laval
Date d'inscription : 31/07/2006
Re: Que se passe-t-il au cours d’une nuit de sommeil?
pour cette article!
J'ai toujours eu de la misere avec le sommeil de Marie-! C'est enfin régler depuis quelques jours! Ca fait donc du bien!
J'ai toujours eu de la misere avec le sommeil de Marie-! C'est enfin régler depuis quelques jours! Ca fait donc du bien!
Sunshine26- L'arbre des souvenirs V.I.P
-
Nombre de messages : 10871
Age : 43
Date d'inscription : 13/04/2006
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