On se plaint encore...

Après avoir découvert que l'école le week-end, c'était pour les écoles juives encore...

Je n'espère pas essayer de rallier M&M à notre cause

Mais voilà un article fort intéressant qui explique bien ce que j'essayais d'expliquer:

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201002/10/01-948265-un-prof-sur-quatre-veut-changer-de-metier.php

Moi ma belle zumba j'ai pour mon dire que tu peux pas savoir de quoi tu parles quand tu la pas fais! pareil comme quand tu as pas d'enfant,difficile de parler de ses choses quand tu as pas mit les pieds la-dedans!
ca fais quelques fois que je vais aider dans la classse d emon fils et bordel que son enseignante je lui lève mon chapeau elle a certains cas assez turbulant selon moi et je la comprend de pas toujours être aussi souriante!sur ce je vous lève mon chapeau.

Je ne ferais pas votre job et je vous lève mon chapeau... on voit déjà les enfants en difficulté en cpe... nous avons de plus en plus de cas difficile... la différence... moi c'est du jeu. Si ils ont besoin de bouger, je fais des jeux moteurs. Je me vois mal les tenir sur une chaise pendant plusieurs minutes, même plusieurs heures.

Lâchez pas!
Oui comme dans n'importe quel métier il y en a qui sont pas à leur place... mais moi ce que je vois c'est beaucoup de prof qui adore leur job, mais qui sont tout simplement épuisé, et qui manquent d'appui.

kikooo qui invite ses parents à passer des journées avec elle pour voir c'est quoi la réalité de travailler avec des enfants...
(Et croyez-moi, les relations changent et les parents comprennent plus le message que j'essaie parfois de faire passer )

J'ai lu hier ...

je savais que tu viendrais le poster ici

et non je ne me rallie pas à votre "CAUSE" ...

Comme je vous comprends les enseignants... je ne ferais pas votre travail............ tout comme tu dois comprendre ma réalité en tant que nurse

c'est tellement vrai cette article, je connais des gens qui attendent de voir la prochaine convention pour savoir si elle poursuive dans le domaine ou font une réorientation de carrière.

Tout ça me fait poser une question que je porte depuis longtemps.

Depuis que je vis au Québec, je n'ai jamais autant entendu parler d'enfants avec troubles d'apprentissages : TDA, TDHA et j'en passe.... On s'entend que entre France et Québec, niveau contexte de vie, y'a pas trop de différence. Alors pourquoi le Québec présente autant d'enfants avec des troubles d'apprentissage et qui peuvent poser des problèmes en classe? Le dépistage est précoce, OK mais quand on lit l'article, le nombre d'enfants présentant des troubles fait peur.

Ma question est donc la suivante : "S'est-t-on un jour demandé si le système québécois d'éducation était vraiment adapté aux enfants?" N'y a-t-il pas lieu de se tourner vers d'autres pays pour analyser et voir à rectifier le programme et les méthodes d'apprentissages?

vivel'été a écrit:Tout ça me fait poser une question que je porte depuis longtemps.

Depuis que je vis au Québec, je n'ai jamais autant entendu parler d'enfants avec troubles d'apprentissages : TDA, TDHA et j'en passe.... On s'entend que entre France et Québec, niveau contexte de vie, y'a pas trop de différence. Alors pourquoi le Québec présente autant d'enfants avec des troubles d'apprentissage et qui peuvent poser des problèmes en classe? Le dépistage est précoce, OK mais quand on lit l'article, le nombre d'enfants présentant des troubles fait peur.

Ma question est donc la suivante : "S'est-t-on un jour demandé si le système québécois d'éducation était vraiment adapté aux enfants?" N'y a-t-il pas lieu de se tourner vers d'autres pays pour analyser et voir à rectifier le programme et les méthodes d'apprentissages?

bon point !! Autant pour le système scolaire que pour d'autres systèmes.... mais il faut rêver dans la vie

Zumba : j'espère au moins que tu as lu ma réponse au post de Sweetbaby sur les bons coups ?

Moi je vais dans le ses de vivel'été, je suis certaine que le système d'éducation est mal enligné pour soutenir et développer des jeunes, c'est fait pour un certain modèle de jeune et les autre ben faut qui s'arrange pour fitter la dedans. C'est exactement pourquoi mon chum ne voulais pas que ma fille aille au régulier. Notre école n'est pas parfaite, loin de là mais au moin la bas, les enfants on envie d'y aller, le parents sont contents d'aider et les profs ne partent pas en burn out ou en congé aussi souvent.

Je soutiens, depuis longtemps, que l'école est faite pour "la moyenne".. et on ne donne plus aucune lassitude (ni ressource) aux professeurs pour s'occuper de ceux qui sont "en dehors de la track".. que ce soit parce qu'ils sont plus rapides ou plus lents!!!

Y'en a probablement trop dans le programme?
Ou pas assez d'extra pour ceux qui en ont besoin (que ce soit extra-aide ou travail pour progresser si on a acquis la matière)..
Je ne sais pas...

Ce qui est évident, c'est que l'Enseignement n'est plus ce qu'il était.... et les profs n'y arrivent plus aussi bien!!

Et.. en effet, il y a plus de troubles d'apprentissage qu'avant.. je crois que de un, ça existe plus qu'avant.. et de deux, c'est mieux diagnostiqué, ce qui fait que ces enfants ne sont plus juste "les tannants" ou "les pas vites" des classes...
Quoi faire avec ça?

Les méthodes... pour apprendre.. est-ce que les profs peuvent décider de comment ils enseignent? Le programme et les objectifs sont les mêmes.. mais est-ce que chaque prof est libre de la façon dont il y arrive?

vivel'été a écrit:Tout ça me fait poser une question que je porte depuis longtemps.

Depuis que je vis au Québec, je n'ai jamais autant entendu parler d'enfants avec troubles d'apprentissages : TDA, TDHA et j'en passe.... On s'entend que entre France et Québec, niveau contexte de vie, y'a pas trop de différence. Alors pourquoi le Québec présente autant d'enfants avec des troubles d'apprentissage et qui peuvent poser des problèmes en classe? Le dépistage est précoce, OK mais quand on lit l'article, le nombre d'enfants présentant des troubles fait peur.

Ma question est donc la suivante : "S'est-t-on un jour demandé si le système québécois d'éducation était vraiment adapté aux enfants?" N'y a-t-il pas lieu de se tourner vers d'autres pays pour analyser et voir à rectifier le programme et les méthodes d'apprentissages?

Tout à fait d'accord
Un année la mode c'est les hyperactifs
une autre année les lunatiques
une autre année les enfants trop brillant
la prochaine ça va être quoi?

déjà ils devraient aussi alléger les classes, arrêter de faire des classes de 32élèves aller plus à 20élèves déjà ça aiderais les profs un peu!

tifanny034 a écrit:

vivel'été a écrit:Tout ça me fait poser une question que je porte depuis longtemps.

Depuis que je vis au Québec, je n'ai jamais autant entendu parler d'enfants avec troubles d'apprentissages : TDA, TDHA et j'en passe.... On s'entend que entre France et Québec, niveau contexte de vie, y'a pas trop de différence. Alors pourquoi le Québec présente autant d'enfants avec des troubles d'apprentissage et qui peuvent poser des problèmes en classe? Le dépistage est précoce, OK mais quand on lit l'article, le nombre d'enfants présentant des troubles fait peur.

Ma question est donc la suivante : "S'est-t-on un jour demandé si le système québécois d'éducation était vraiment adapté aux enfants?" N'y a-t-il pas lieu de se tourner vers d'autres pays pour analyser et voir à rectifier le programme et les méthodes d'apprentissages?

Tout à fait d'accord
Un année la mode c'est les hyperactifs
une autre année les lunatiques
une autre année les enfants trop brillant
la prochaine ça va être quoi?

ben oui .. je suis pas mal à la mode moi car j'ai un enfant TDA et l'autre TDAH ..
je suis tellement contente d'être IN!!!

Il est clair, Tifanny, que le mot "mode" n'était pas vraiment approprié.

Et, dans ma constatation, je ne parle pas de mode mais bien d'une réalité que j'observe depuis de nombreuses années!

Il est vrai qu'il y a eu une "mode" sur le TDAH....

il y a quelques années, c'était sur-diagnostiqué... et sur-médicamenté.. dès qu'un enfant ne fitait pas dnas le moule, hop on trouvait un bobo!!
il bougeait un peu en classe, hop, Ritalin!

Mais.. cette "mode" est terminée.. Parole de ma neuropsy qui m'a confirmé que oui, ça avait été mal géré y'a quelques années!!!

Et.... non, diagnostiquer les enfants, ce n'est pas une mode. Oui, je crois que parfois, on cherche à mettre un mot sur tout... Mais...

Parler d'une mode, non.
Il y a eu des changements dans la réalité des enfants dans le système scolaire, point final.

Tigrou, ben "IN" aussi! ......

Pour être un prof très impliqué auprès des enfants en difficulté...
L,école n'est pas du tout adaptée à cette réalité. De plus, je trouve qu'elle n'est pas adaptée à nos garçons, mais ça c'est une autre histoire...
Les profs qui veulent bien aider ces élèves trouvent des moyens. Je ne veux pas parler contre mes collègues, mais il y en a aussi qui en ont rien à faire et je trouve ça déplorable, mais bon. Ça demande aussi beaucoup beaucoup d'énergie, ce que certains ne sont pas prêt à offrir...
Sérieusement, j'ai peur pour l'entrée à la maternelle de mon garçon, c'est peu dire...

MamanKa a écrit:Pour être un prof très impliqué auprès des enfants en difficulté...
L,école n'est pas du tout adaptée à cette réalité. De plus, je trouve qu'elle n'est pas adaptée à nos garçons, mais ça c'est une autre histoire...
Les profs qui veulent bien aider ces élèves trouvent des moyens. Je ne veux pas parler contre mes collègues, mais il y en a aussi qui en ont rien à faire et je trouve ça déplorable, mais bon. Ça demande aussi beaucoup beaucoup d'énergie, ce que certains ne sont pas prêt à offrir...
Sérieusement, j'ai peur pour l'entrée à la maternelle de mon garçon, c'est peu dire...

J'en ai 4 à l'école, je m'implique beaucoup à ce niveau et mon dieu que je lève mon chapeau aux profs. C'est un travail exigeant, mal payé, sans reconnaissance de la société et en plus, le tiers des élèves sont Roi dans leur maison et se comporte comme tel à l'école...

Le pire c'est que les parents qui chialent le plus contre les profs sont généralement ceux qu'on voit jamais à l'école.

Bon courage Profs...j'espère pour vous que qq va finir par se réveiller au Gouvernement !

vivel'été a écrit:

Ma question est donc la suivante : "S'est-t-on un jour demandé si le système québécois d'éducation était vraiment adapté aux enfants?" N'y a-t-il pas lieu de se tourner vers d'autres pays pour analyser et voir à rectifier le programme et les méthodes d'apprentissages?

Imagine-toi donc que la réforme, à la base vient de la Suisse! Mais la Suisse aussi était en expérimentation. Depuis, elle a changé son capeau de bord... En disant: "Y'a juste les fous qui ne changent pas d'idée!"

Alors on est fou, parce que de tous ceux qui avaient adopté le modèle suisse, y'a juste nous qui poursuivons l'hécatombe...

M&M a écrit:Zumba : j'espère au moins que tu as lu ma réponse au post de Sweetbaby sur les bons coups ?

Non, je suis désolée, je l'ai manqué celle-là! En fait, j'ai ,manqué le post au complet, pas seulement ton intervention...

Je voulais simplement dire avec mon intro, que je ne voulais pas repartir de (puisque celle de l'école du samedi en a été une inutile finalement), simplement partager un article intéressant.

MamanKa a écrit:Pour être un prof très impliqué auprès des enfants en difficulté...
L,école n'est pas du tout adaptée à cette réalité. De plus, je trouve qu'elle n'est pas adaptée à nos garçons, mais ça c'est une autre histoire...
Les profs qui veulent bien aider ces élèves trouvent des moyens. Je ne veux pas parler contre mes collègues, mais il y en a aussi qui en ont rien à faire et je trouve ça déplorable, mais bon. Ça demande aussi beaucoup beaucoup d'énergie, ce que certains ne sont pas prêt à offrir...

Je suis d'accord!
Je vais pas me mettre à raconter des histoires sur mes collègues, je trouve pas ça correcte. Mais j'en ai une en particulier que lorsqu'elle ne plaint de ses élèves, je m'en vais.
C'est vrai que les garçons sont laissés pour contre... J'essaie toujours d'y penser... Mais je ne trouve pas ça facile.

Ce que je trouve difficile, c'est que parfois, je ne sais pas toujours comment agir avec certains élèves. J'en ai un entre autre cette année, je suis à bout de mes ressources personnelles pour l'aider. Je frappe un mur... Parents très coopératifs qui me donnent leurs trucs, psychoéducatrice qui me piste sur pleins d'affaires quand j'arrive à lui parler cinq minutes (elle est présente deux demie journées semaine), y'a rien qui fonctionne... Il me draine tout mon jus. J'ai essayé d'arrêter de m'occuper de ce qui va mal, miser sur le positif et créer une vraie relation avec lui, ça fonctionne jusqu'au moment où je ne peux pas lui donner 100% de mon attention. Là, ça dégénère, il s'attaque aux autres et on repart à zéro...
Avec ça, j'ai deux vrais cas de TDA sans Hyperactivité et si je ne suis pas assise à côté d'eux pour les accompagner... Mais je ne peux pas réunir les trois parce que j'aurai beau me transformer en jeu vidéo, mon 3e coco va prendre le plancher et j'arriverai jamais à rien.

Et pendant que je m'occuperais juste de ces 3 là, j'ai deux cas de dyslexie sévère avec appareillage pour qui je dois lire les textes et les consignes parce que le logiciel qu'on leur paie ne le fait pas... Ça existe, mais on a pas d'argent. Là plupart du temps, c'est un élève qui le fait à ma place. Mais pendant qu'il fait ça, il ne fait pas ses apprentissages... C'est entre moi et ma conscience... Je choisis qui en priorité ?

J'ai l'image d'avoir 10 enfants en difficulté respiratoire et de
n'avoir qu'un seul masque et une seule bombonne pour les aider à
respirer. Je peux soi choisir celui qui est en plus grande difficulté
ou décider de donner une petite puff à chacun en me disant, c'est mieux
que rien, mais cette petite puff ne règlera JAMAIS le problème. Je vais
rester avec 10 enfants en difficulté respiratoire...

C'est sans compter mes 12-13 cocos qui vont pas trop mal.... Les moyens, je ne les ai pas. Je pourrais travailler 12h00 par jour pour leur trouver des activités stimulantes, dépenser des centaines de dollars (L'an dernier, j'ai dépensé 300$ de ma poche pour monter des ateliers) en jeux et ateliers éducatifs de tous genres pour répondre aux besoins de TOUS mes élèves, reste que lorsque je suis DANS la classe, je suis face à un dilemme irréconciliable... Je donne priorité aux quels? Je baisse la tête et j'éteins des feux... Et arrivera inévitablement le jour où 3-4 parents vont me faire rentrer dans le bureau du directeur en demandant des comptes sur la non-réussite de leur enfant parce que je ne m'occupe pas ASSEZ d'eux...


On a un projet sportif pour donner un maximum d'heure de sport pour répondre aux besoins des garçons, comme les femmes, ça a l'air qu'on l'a pas en math et en sciences, on organise notre horaire pour que LE gars enseigne les sciences et une partie des mathématique. Moi je m'occupe du français et de l'éthique et la culture religieuse à sa place.
Malgré TOUT ça, on y arrive pas...

Et mon histoire, elle est banale... C'est la réalité de presque TOUS mes collègues...

Depuis les 4-5 dernières années, je parle à Petitepomme qui, sans l'avoir "facile" vit autre chose. C'est dans le même pays misère... Pourquoi j'ai pas ses moyens moi ici? Et dernièrement, j'ai une nouvelle collègue qui arrive de Vancouver où elle a enseigné pendant 16 ans. Elle comprend pas comment on fait. Les mêmes enfants qui vivent les mêmes réalités... Elle n'est pas certaine de continuer... avec le genre de classe qu'elle a (qui est en passant plus facile que la mienne, elle l'avoue elle-même), à Vancouver, elle aurait eu une assistante ou une TES à temps plein.

Je ne sais pas ce qu'on fait de pas correcte...

Je viens de lire "les bons coups" et j'ai trouvé ça beau à lire. Mais pour vos enfants qui vivent de belles choses avec ces personnes, il y a eu quelques enfants qui n'ont pas accroché ou pour qui, avec cette même personne, l'histoire est moins rose...
C'est un long roman, qui je sais, ne fera personne... mais que voulez-vous, c'est juste des enfants, c'est seulement vos enfants... On chiale même pas pour nous... on chiale pour eux...

j'ai une amie qui est enseignante en France...et au lycée pro...et croyez moi c'est un enfer, pas d'aide....les élèves les envoies promener à tour de bras, pas d'aide ni de la direction , ni des parents...mon amie à d'ailleurs eu des menaces de mort d'un étudiant de 14 ans et vous savez quoi...un retrait d'un mois seulement pour ce jeune alors qu'elle..elle est térrifier de le revoir dans sa classe... et quand je discute avec des française..les enfants sont suivies avec pleins de difficulté alors en les voyant expliquer toute les difficultés qu'ils ont...je suis contente finalement d'avoir notre système et pas le leur car ils sont encore pire que nous...et oui...quand on se compare on se console..et je ne sais pas si c'est parce que je suis en région...mais ici je n'ai rien à dire sur ce qu'accomplissent les enseignants à qui je lèvent mon chapeau car ils travaillent fort et souvent le chialage vient de gens qui ne sont là que pour chialer...mais ne voit pas le travail accompli et ce sont aussi souvent des parents qui soutiennent leur enfant quelque soit les conneries qu'ils puissent faire...qui chialent en tout cas ici...

zumba a écrit:


Depuis les 4-5 dernières années, je parle à Petitepomme qui, sans l'avoir "facile" vit autre chose. C'est dans le même pays misère...

Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en la voyant celle-là...

Y a des choix différents qui ont été faits ici...

Sur un plan plus large, les garderies à 7$, ça n'existe pas... Beaucoup d'organismes communautaires et de mesures sociales sont soutenus par la communauté, non pas par le gouvernement (avec les avantages et les inconvénients que ça implique). D'ailleurs, la conception de la ''communauté'' qu'ont les canadiens hors-Québec et l'implication communautaire de ces derniers est bien différente de la conception québécoise.

À l'école, plusieurs de nos activités sont commandités (ça aide à amasser des fonds pour des activités spéciales et du parascolaire, ça). Bon, on a parfois des banderoles de subway ou autre dans l'école, alors que je me souviens que c'était banni au Québec.

Aussi, au niveau de la pédagogie, le système éducatif canadien est beaucoup ouvert sur les recherches qui se font aux États-Unis et ailleurs. Beaucoup de trucs super intéressants se font en anglais. Essaie de faire payer un truc qui vient de l'extérieur du Québec à une CS québécoise... (hein Zumba!)

Pour les nouveaux enseignants, il y a un système de mentorat obligatoire avec des rencontres encadrées obligatoires.

C'est sûr que ma commission scolaire est beaucoup plus petite que pas mal toutes les CS québécoises et qu'on ne se perd pas dans la bureaucratie. Même chose pour le ministère de l'Éducation...

Mais bon... j'ai plus que le double de minutes de surveillance de ce que j'avais au Québec... 3 fois par semaine, j'ai 20 minutes entre deux cloches pour dîner... entre décembre et mars (sauf cette année), les enfants sont ''pris'' à l'intérieur pour cause de grand froid... c'est souvent compliqué d'obtenir des ressources pour mon groupe parce qu'elles n'existent tout simplement pas...

Il n'y a rien de parfait nulle part.

Et sans vouloir lancer de débats là-dessus, parce que le Québec, c'est profondément ma patrie, mais la perception qu'à le Québec de lui-même, de se percevoir comme une société distincte qui elle seule sait ce qui est bon pour elle, ça n'a pas que du bon.

Comme disait l'autre,

my two cents

Très pertinent comme article. J'aurai aimé qu'il soit un peu plus ''touffu'' par contre.

Justement, ce matin, j'ai assisté à une conférence donnée par M. Égide Royer.
( http://www.ecolecomportement.com/index.php)

Je veux faire le lien avec l'enfant-roi, dont il a été mentionné un peu avant. Il a dit ceci:

''Il n'y a pas que des enfants-roi, mais aussi des parents-roi...''

J'ai également retenu ceci:
L'école doit être un lieu de connaissances où l'enfant développe aussi des habiletés sociales; un lieu d'éducation, mais pas une maison de thérapie!
Il faut arrêter de se lancer la balle, de trouver un coupable. La collaboration de toute une société est nécessaire ; parents, éducateurs, gouvernement...