Intervenir ou pas?

Parfois, mes enfants me prennent de cour... Je ne sais pas comment intervenir.

Laissez faire ou faire quelque chose même si c'est pas nécessairement LA bonne affaire?

ne pas intervenir = une intervention..


si tu parle de conflits

Les conflits entre enfants: intervenir ou ne pas intervenir… telle est la question!
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Parents : Documentation : Psychologie : Les conflits entre enfants: intervenir ou ne pas intervenir… telle est la question!
Francine Sinclair

Qui n’a jamais eu à intervenir dans un conflit entre deux enfants? Comme parent ou éducatrice, nous sommes souvent appelés à gérer des situations qui nous semblent aller au-delà des compétences des enfants. Est-ce bien le cas? Les conflits entre enfants peuvent-ils être constructifs pour eux?
La première question à se poser est certainement qu’est-ce qui provoque un conflit entre deux enfants? Quand on veut un même objet? Un même espace? L’attention de l’éducatrice ou du parent? En fait, il y a conflit lorsqu’au moins deux personnes veulent obtenir la même chose: un objet (un jouet), un espace («Je veux être assise à côté de mon ami») ou encore une attention sociale («C’est mon éducatrice!»).
Nous sommes portés à croire que les limites des habiletés du jeune enfant le placent souvent dans des situations de conflit, et que c’est principalement de l’agressivité qu’il vit à la garderie ou en groupe. Or, les interactions conflictuelles (pousser, mordre, tirer les cheveux), même si elles sont plus spectaculaires, sont beaucoup moins fréquentes que les interactions affiliatives (offrir un objet, sourire, toucher). Le conflit représente environ 20% de l’ensemble des activités sociales entre enfants de 2 ans, et seulement 5% chez les enfants de 5 ans.1

Positifs, les conflits?
Et si ces conflits offraient aux enfants des possibilités de vivre, ultérieurement, des relations d’amitié? En effet, il ne faut pas oublier que la plupart des conflits surviennent lorsque deux enfants ont le même intérêt pour un même objet. Ce même intérêt, même s’il s’exprime dans un contexte conflictuel, permet souvent d’aboutir à des interactions plus agréables. Qui n’a jamais vu deux enfants, deux minutes après un conflit virulent, jouer ensemble?
Ces interactions, bien que plus dérangeantes pour les adultes, permettent aux enfants d’expérimenter différents comportements et de s’ajuster aux réactions des autres. En effet, c’est dans ce contexte égalitaire entre enfants que ceux-ci peuvent exercer leurs nouvelles stratégies d’interaction et développer leur compréhension des règles de vie qui régissent un groupe. Ainsi, il est plutôt rare de voir un enfant de quatre ou cinq ans en mordre un autre. Pourquoi? D’abord, parce qu’il aura compris les coûts et les bénéfices de ses actions. Frapper un autre enfant peut entraîner une riposte encore plus sévère de la part de l’autre enfant. Et d’autre part, parce qu’il aura développé de nouvelles stratégies pour faire face aux différentes situations sociales. L’enfant apprendra ces nouvelles façons de faire en observant les autres (enfants et adultes) bien sûr, mais aussi en testant ses propres stratégies.
Intervenir ou non
Il est donc important de s’interroger sur la place de l’adulte dans cet univers d’expériences sociales entre enfants. Est-il possible de ne pas intervenir quand deux enfants se chamaillent? Évidemment, cela ne va pas de soi! Habituellement, nous intervenons sur-le-champ pour arrêter le conflit, bien que la plupart du temps, il n’y a pas de risque de blessures. Il peut être d’autant plus difficile de ne pas intervenir lorsqu’un enfant sollicite notre soutien! Cependant, on peut se demander pour quelles raisons et pour qui on intervient. Y a-t-il un danger pour l’enfant? Qu’est-ce que l’enfant va apprendre de notre intervention? Que peut-il apprendre si on évite d’intervenir? Alors que nos interventions (retirer l’objet aux enfants, le remettre à celui qui l’avait en premier) ont souvent comme objectif d’éviter un règlement du style «que le plus fort gagne», l’intervention de l’adulte en est pourtant une d’autorité… celle du «plus fort»!
Si on observait davantage les enfants, nous serions surpris par leur grande capacité à trouver des solutions négociées. Ceci demande de la part de l’adulte de soutenir les enfants dans la recherche d’une solution équitable, mais peut également devenir l’occasion pour l’éducatrice de solliciter tous les enfants du groupe et pour les enfants, la possibilité de faire valoir leur savoir-faire.
Le défi pour le parent ou l’éducatrice est donc d’en arriver à jouer un rôle de guide ou de chef d’orchestre, afin de permettre à chaque enfant de vivre intensément une diversité d’expériences sociales et ce tant via des amitiés... que des conflits.
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Francine Sinclair, Ph. D. en psychologie, est professeure au département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec en Outaouais et membre du Groupe de recherche sur la qualité éducative des milieux de vie de l’enfant (QEMVIE). Elle s’intéresse à la socialisation des jeunes enfants en groupe de pairs et à leur adaptation en milieu de garde.
Pour en savoir plus:
• Naud, J. et F. Sinclair (2003). ÉcoFamille. Programme de valorisation du développement du jeune enfant dans le cadre de la vie familiale, Montréal, Chenelière/McGraw-Hill.
• Sinclair, F. et J. Naud (2003). ÉcoCPE. Programme de valorisation du développement du jeune enfant dans le cadre de la vie en milieux éducatifs préscolaires, Montréal, Chenelière/McGraw-Hill.

Je crois que ta question dépend de la situation, mais quand une action est vraiment inacceptable, j'aime mieux mal intervenir sur le coup que de laisser passer et à la limite revenir plus tard sur l'intervention.

florence102 a écrit:Je crois que ta question dépend de la situation, mais quand une action est vraiment inacceptable, j'aime mieux mal intervenir sur le coup que de laisser passer et à la limite revenir plus tard sur l'intervention.

J'irais avec cette option aussi....

florence102 a écrit:Je crois que ta question dépend de la situation, mais quand une action est vraiment inacceptable, j'aime mieux mal intervenir sur le coup que de laisser passer et à la limite revenir plus tard sur l'intervention.

Même chose ici

florence102 a écrit:Je crois que ta question dépend de la situation, mais quand une action est vraiment inacceptable, j'aime mieux mal intervenir sur le coup que de laisser passer et à la limite revenir plus tard sur l'intervention.

Moi aussi!

florence102 a écrit:Je crois que ta question dépend de la situation, mais quand une action est vraiment inacceptable, j'aime mieux mal intervenir sur le coup que de laisser passer et à la limite revenir plus tard sur l'intervention.

Suis d'accord, et de toute facon, comme je suis pas du genre a suivre ce que la psycho pop du bon élevage d'enfants que prônent Dr Sears et autres trucs a la mode que prônent les éducatrices de nos bibous, j'interviens a la mesure de ma compréhension du problème.

Alors mes interventions pourraient être jugés de ''maladroites'' plus souvent qu'autrement... Mais bon. Mes enfants sont quand même drettes et savent vivre.

Je crois que de ne pas avoir réponse a tout (ou la bonne réaction a tout) du genre de la mouman a Caillou font juste montrer a nos enfants que non, on est pas parfaites nous non plus...

Mère Poule a écrit:

Je crois que de ne pas avoir réponse a tout (ou la bonne réaction a tout) du genre de la mouman a Caillou font juste montrer a nos enfants que non, on est pas parfaites nous non plus...

Haha la maudite maman parfaite de Caillou! :P

J'suis d'accord avec les filles!

jolieee a écrit:

Mère Poule a écrit:

Je crois que de ne pas avoir réponse a tout (ou la bonne réaction a tout) du genre de la mouman a Caillou font juste montrer a nos enfants que non, on est pas parfaites nous non plus...

Haha la maudite maman parfaite de Caillou! :P

J'suis d'accord avec les filles!

Elle est loin d'être parfaite la mère de Caillou!! Pour moi, une bonne mère, ça sait mettre ses culottes. Et elle, elle n'est pas capable.

Et pour répondre à la question, à savoir si on intervient ou pas, normalement on se pose les questions suivantes:
-Est-ce que c'est dangereux pour lui ou quelqu'un d'autre?
-Est ce que ça risque d'avoir un impact sur sa vie présente ou future?

Si non, on peut laisser faire. Si oui, on intervient maintenant même si ce n'est pas la bonne intervention. Se tromper, ça fait partie de la vie. Et apprendre à notre enfant qu'on peut faire des erreurs (et lui aussi), ça fait aussi partie de la vie.

Kassy a écrit:

jolieee a écrit:

Mère Poule a écrit:

Je crois que de ne pas avoir réponse a tout (ou la bonne réaction a tout) du genre de la mouman a Caillou font juste montrer a nos enfants que non, on est pas parfaites nous non plus...

Haha la maudite maman parfaite de Caillou! :P

J'suis d'accord avec les filles!

Elle est loin d'être parfaite la mère de Caillou!! Pour moi, une bonne mère, ça sait mettre ses culottes. Et elle, elle n'est pas capable.

Ah ben ca c'est sur! :P S'tune manière de parler, qu'elle est tjrs calme et posée, malgré les mauvais coups :P

Kassy a écrit:

jolieee a écrit:

Mère Poule a écrit:

Je crois que de ne pas avoir réponse a tout (ou la bonne réaction a tout) du genre de la mouman a Caillou font juste montrer a nos enfants que non, on est pas parfaites nous non plus...

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Haha la maudite maman parfaite de Caillou! :P

J'suis d'accord avec les filles!

Elle est loin d'être parfaite la mère de Caillou!! Pour moi, une bonne mère, ça sait mettre ses culottes. Et elle, elle n'est pas capable.

Tut tut tut. Ici, on parle de perfection au point de vue québécois ou les enfants NE DOIVENT JAMAIS, au grand jamais être confrontés a l'échec ou a tout ce qui pourrait affecter leur amour-propre et autre vision qu'ils ont d'eux-même. Donc une mère qui met ses culottes ne ferait que les confronter a l'échec et a un manque d'estime de soi puisqu'ils doivent avoir raison en tout et que leur paroles et actes font foi de la perfection de leur petit nombril. Y a pas de perdants. Y a pas de gagnants. Que leur petit monde parfait ou on s'occupe de tout, leur évitant tout implication dasn ce qui pourrait être négatif et qui pourrait leur apprendre que dans la vie, on est responsable de nos actes.

Kassy, tu comprends rien a rien...

Scusez... C'est vrai, je comprends dont rien. Je dois être en train de scrapper mes enfants totalement.

Merci Mère Poule de me remettre dans le bon chemin.



Excuse-nous Zumba de polluer ton post.