les profs

je me questionne beaucoup sur mon avenir, mon travail, ma famille, la conciliation des 2....

qu'est ce que vous pensez d'une réorientation de carrière en enseignement? Vos +, vos -.... encouragements, découragements...

le temps de finir la famille et les études, je serais sur le bord de la 40e quand je ferais le move.

Je vais voir comment ça va faire son chemin, dans ma vie....

Moi, je trouve mon métier génial pour ce qui est de la conciliation travail famille.
J'aime enseigner et je ne me suis jamais vu faire autre chose que de l'enseignement, alors si tu crois que ça peut te rendre plus heureuse et que tu as les moyens et l'envie de retourner aux études, je t'encourage à le faire.

Côté négatif : Pour ce qui est du travail en temps que tel, les premières années dans l'enseignement son souvent les plus difficiles, car la gestion de classe est un défi constant. Il y a des jours plus difficiles, des élèves plus difficiles, des parents difficiles.

Côté positif Mais il y a de super beaux moments quand d'anciens élèves viennent te remercier. Quand tu prévois une activité et que les jeunes participent bien et l'apprécient. Quand un élève te fait confiance. Quand tu vois tes élèves content de leur réussite de leur effort.

Ce que j'aime c'est d'avoir l'impression d'aider les jeunes dans leur cheminement.

Alors à toi de voir !

florence, j'apprécie beaucoup ta réponse

je dois ajouter qu'il y a la conciliation famille-travail, mais que l'enseignement était mon 3e choix à l'université, donc j'y avais aussi déjà pensé, mais en croyant faire ma vie en sciences.

Conciliation travail-famille A1, mais sérieusement c'est le placement qui est le plus dur. Atteindre la fameuse liste de priorité pour ensuite avoir le droit à des permanences ce qui peut être très long.

Bon à Mtl, il y a un grand besoin de profs alors p-ê sa va plus vite, mais c'est certain que les premières années en suppléance peuvent être parfois difficile. Si tu veux enseigner en science...bon je crois que sa peut aller assez vite.

Bonne réflexion !

As-tu une idée si tu souhaiterais davantage te diriger vers le primaire, le secondaire, le professionnel, le collégial? Ce sont toutes des réalités bien différentes.

Pour ma part, j'adore enseigner. Être en interaction constante avec les jeunes et savoir que je les accompagne dans leur progression est ce qui me garde allumée. C'est aussi vrai que c'est un bon emploi pour la conciliation travail famille avec les vacances d'été, la semaine de relâche, les vacances de Noel...
(quoique dépendemment du niveau auquel tu enseignes, les corrections se font parfois tard le soir et que l'idée que les profs commencent et terminent avec la cloche est fausse)

Mais il y a des moments de découragement. Tout d'abord parce que, quoiqu'on en dise, tu pourrais TOUJOURS en faire plus, être plus ''hot'' ou mieux préparée pour répondre aux besoins de chacun. C'est parfois difficile de se mettre une limite. Comme dit Florence, la gestion de classe est complexe en début de carrière. Et il y a des moments cahotiques où tu as l'impression de stagner, que rien n'avance. Il y a des élèves pour lesquels tu te casses la tête sans trouver le bobo ni la solution. Il y a les parents insatisfaits qui te tombent sur la tête...

Pour moi, ça reste le meilleur choix car les moments d'étincelle l'emportent haut la main sur les moments difficiles.

Je te souhaite bonne réflexion!

N'hésite pas si tu as des questions!

Si tu comptes te lancer dans l'enseignement des sciences ou des maths, tu devrais rapidement trouver un poste, les besoins sont criants. Tu devrais assurément passer par des remplacements afin d'accéder à la liste de priorité et éventuellement à une permanence, mais si ton poste est à haut pourcentage année après année c'est déjà ça de gagné! Ça enlève l'espèce d'insécurité du début!

Concernant les -, il y en a beaucoup, comme dans tous les métiers finalement! Je dirais que la tache est rendue assez complexe en soi! Outre les planifications, les cours et tout ça, il y a aussi les rôles secondaires pour lesquels on est pas nécessairement formé comme: jouer à l'infirmière, au conseiller en orientation, au psychologue, au motivateur ... Il faut constamment être en mode prévention plutôt que réaction. La pression des parents et de la direction est forte. On exige beaucoup des profs tout en étant très peu reconnaissants. Il y a beaucoup de travail que tu dois faire à la maison puisque tu n'as pas beaucoup de temps pour le faire à l'école ou tout simplement pas les moyens informatiques. Toute la partie planification, correction, préparation d'examens, de travaux, de documents. Il y a aussi le fait qu'il est bien difficile de fermer la porte de notre cerveau quand une difficulté surgit, c'est très prenant mentalement. On veut toujours trouver LA solution, LA meilleure façon de faire, comment faire pour aider tel élève à compendre ...

Les +: Il existe une relative liberté de choix. Tu es maître de ta classe, de la façon dont tu enseignes. C'est un beau moyen de développer la créativité! Ensuite, au niveau de la conciliation travail-famille, ça dépend. Si tu vas au secondaire, tu peux avoir des horaires variables sur 9-10 jours. C'est pas toujours évident pour prendre les rv à l'extérieur des plages de cours, mais quand la réceptionniste collabore bien, on y arrive pas si mal! Tu as aussi la possibilité d'avoir des congés en même temps que tes enfants dans la période estivale, les fêtes et la relâche. Il y a aussi toute l'interaction avec les élèves qui est enrichissante.

Et puis même si des jours on se dit: mais qu'est-ce que je fais ici ?!? La petite étincelle qui illumine les yeux de nos élèves lorsqu'ils réussissent ou lorsqu'il se produit un déclic, vaut tout l'or du monde!

, vos commentaires nourrissent ma réflexion

je serais plus portée vers l'enseignement préscolaire et primaire, mon chum pensait que ce serait plus vers l'enseignement de la biologie comme j'ai déjà un bac en sciences biologiques... Les maths, la bio, la chimie, ça pourrait être intéressant aussi, la physique, j'aurais de la misère, pas à donner la matière, mais comme je n'aime pas j'ai la forte impression qu'on le ressentirais.

Bref, c'est pas pour demain matin, ce qui me fait davantage me questionner... retourner aux études à l'âge que j'aurai... ''perdre'' mon ancienneté, mon confort dans ce que je fais et aller vers le nouveau l'inconnu.

Une chose est certaine avant de faire le move, je veux que la question famille soit réglée.