Dans les coulisses de Canadian Idol
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Dans les coulisses de Canadian Idol
Simplement Ben
Pascale Lévesque
Journal de Montréal
Il n’y a pas si longtemps, Ben Mulroney était surtout connu comme le fils de Brian Mulroney. Le jeune homme de 30 ans a aujourd’hui sa propre identité publique, étant non seulement l’animateur vedette de Canadian Idol, mais aussi l’icône de CTV.
Tout le monde connaît Ben Mulroney. Vraiment? Vedette montante dans tout le Canada, son parcours ressemble à un conte de fées. Parce que dans son histoire d’amour au petit écran, c’est la télé qui a fait les premiers pas.
Curieusement, c’est à Québec que s’est décidée sa carrière d’animateur au Canada anglais. À 21 ans, Ben Mulroney fréquentait la faculté de droit de l’Université Laval. «Je voulais encore goûter à la vie d’étudiant et, après cinq ans passés aux États-Unis, le temps était venu de revenir à la maison. J’ai choisi Québec pour vivre une autre expérience», raconte-il, ajoutant à quel point son père avait aimé son passage là-bas lorsqu’il était lui-même étudiant.
Pas de succès pour les conservateurs
C’est à l’occasion d’un congrès du Parti conservateur, auquel il assistait à la demande de son père, qui ne pouvait pas y être, que les caméras ont pour la première fois remarqué Ben. «Ce n’était pas une période excitante du tout pour les conservateurs, et les journalistes ont eu en ma présence l’occasion de faire un reportage bien différent. J’ai fait quelques entrevues télé, en anglais comme en français, j’étais à l’aise devant la caméra et vite sur mes patins… Et c’est là que CTV m’a remarqué», explique l’animateur.
Le réseau était alors en plein recrutement pour sa nouvelle chaîne de télé numérique, TalkTV. «Ils m’ont approché, mais comme il me restait une année au Barreau à faire, et je ne pouvais pas quitter Québec», raconte Ben.
En 2001, CTV a donc fourni l’équipement nécessaire au jeune homme pour qu’il puisse de Québec, par le biais d’une caméra Web, présenter ses reportages. Ce qu’il a fait pour toute la durée de son Barreau, avant de déménager à Toronto et de se lancer à fond dans son nouvel emploi à TalkTV.
Beaucoup de succès
De TalkTV, Ben est rapidement passé à CTV en devenant le coanimateur de la nouvelle émission culturelle eTalk. En 2003, il acceptait le rôle d’animateur de Canadian Idol.
«Je ne sais pour quelle raison, j’étais dans les plans de CTV alors que moi, je n’avais pas vraiment de but précis. Aujourd’hui, je sais davantage ce que je veux et j’essaie de m’imposer un peu plus dans leurs plans pour m’assurer un avenir un peu plus stable!»
Ce qu’il faut savoir, c’est que jamais Ben Mulroney ne s’était destiné à faire ce métier. «Je rêvais de me rendre à Los Angeles pour faire carrière comme manager ou agent… mais, en fin de compte, je pense que je n’avais pas la personnalité pour ça, dit-il. Et puis je me suis dit que mon intérêt pour Hollywood devait être commun à bien des gens. J’ai donc pris une chance avec ce que CTV m’offrait.»
Le goût du public
Est-ce que de voir son père exposé à la vie publique a donné au jeune Ben l’envie de vivre la même chose? «Il n’y avait rien de glamour comme ça en politique, et surtout pas à Ottawa. A priori, ce n’est pas une ville sexy. Par ailleurs, quand un politicien était dans les journaux, règle générale, c’est qu’il y avait un scandale ou un journaliste qui en recherchait un», confie-t-il, insistant sur le fait que l’expérience publique de son père et de sa famille est complètement différente de celle qu’il vit aujourd’hui.
«La vie d’un homme politique et celle d’un animateur de télévision sont totalement différentes», conclut Ben Mulroney.
http://www2.canoe.com/artsetculture/actualites/general/archives/2006/08/20060812-070310.html
Pascale Lévesque
Journal de Montréal
Il n’y a pas si longtemps, Ben Mulroney était surtout connu comme le fils de Brian Mulroney. Le jeune homme de 30 ans a aujourd’hui sa propre identité publique, étant non seulement l’animateur vedette de Canadian Idol, mais aussi l’icône de CTV.
Tout le monde connaît Ben Mulroney. Vraiment? Vedette montante dans tout le Canada, son parcours ressemble à un conte de fées. Parce que dans son histoire d’amour au petit écran, c’est la télé qui a fait les premiers pas.
Curieusement, c’est à Québec que s’est décidée sa carrière d’animateur au Canada anglais. À 21 ans, Ben Mulroney fréquentait la faculté de droit de l’Université Laval. «Je voulais encore goûter à la vie d’étudiant et, après cinq ans passés aux États-Unis, le temps était venu de revenir à la maison. J’ai choisi Québec pour vivre une autre expérience», raconte-il, ajoutant à quel point son père avait aimé son passage là-bas lorsqu’il était lui-même étudiant.
Pas de succès pour les conservateurs
C’est à l’occasion d’un congrès du Parti conservateur, auquel il assistait à la demande de son père, qui ne pouvait pas y être, que les caméras ont pour la première fois remarqué Ben. «Ce n’était pas une période excitante du tout pour les conservateurs, et les journalistes ont eu en ma présence l’occasion de faire un reportage bien différent. J’ai fait quelques entrevues télé, en anglais comme en français, j’étais à l’aise devant la caméra et vite sur mes patins… Et c’est là que CTV m’a remarqué», explique l’animateur.
Le réseau était alors en plein recrutement pour sa nouvelle chaîne de télé numérique, TalkTV. «Ils m’ont approché, mais comme il me restait une année au Barreau à faire, et je ne pouvais pas quitter Québec», raconte Ben.
En 2001, CTV a donc fourni l’équipement nécessaire au jeune homme pour qu’il puisse de Québec, par le biais d’une caméra Web, présenter ses reportages. Ce qu’il a fait pour toute la durée de son Barreau, avant de déménager à Toronto et de se lancer à fond dans son nouvel emploi à TalkTV.
Beaucoup de succès
De TalkTV, Ben est rapidement passé à CTV en devenant le coanimateur de la nouvelle émission culturelle eTalk. En 2003, il acceptait le rôle d’animateur de Canadian Idol.
«Je ne sais pour quelle raison, j’étais dans les plans de CTV alors que moi, je n’avais pas vraiment de but précis. Aujourd’hui, je sais davantage ce que je veux et j’essaie de m’imposer un peu plus dans leurs plans pour m’assurer un avenir un peu plus stable!»
Ce qu’il faut savoir, c’est que jamais Ben Mulroney ne s’était destiné à faire ce métier. «Je rêvais de me rendre à Los Angeles pour faire carrière comme manager ou agent… mais, en fin de compte, je pense que je n’avais pas la personnalité pour ça, dit-il. Et puis je me suis dit que mon intérêt pour Hollywood devait être commun à bien des gens. J’ai donc pris une chance avec ce que CTV m’offrait.»
Le goût du public
Est-ce que de voir son père exposé à la vie publique a donné au jeune Ben l’envie de vivre la même chose? «Il n’y avait rien de glamour comme ça en politique, et surtout pas à Ottawa. A priori, ce n’est pas une ville sexy. Par ailleurs, quand un politicien était dans les journaux, règle générale, c’est qu’il y avait un scandale ou un journaliste qui en recherchait un», confie-t-il, insistant sur le fait que l’expérience publique de son père et de sa famille est complètement différente de celle qu’il vit aujourd’hui.
«La vie d’un homme politique et celle d’un animateur de télévision sont totalement différentes», conclut Ben Mulroney.
http://www2.canoe.com/artsetculture/actualites/general/archives/2006/08/20060812-070310.html
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