Récompense,punition ou conséquence...
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Récompense,punition ou conséquence...
Récompense, punition ou conséquence
C'est instinctivement que nous grondons et punissons notre enfant quand nous le surprenons à mal se comporter. À ce moment-là, nous ne réfléchissons pas vraiment et souvent nous agissons comme nos parents ont agi avec nous, ce qui peut nous chagriner car nous voudrions faire différemment.
De même, nous trouvons normal et naturel que l’enfant soit sage et obéissant. Pourtant, cela ne coule pas de source et mérite d'être souligné par un encouragement, voire une récompense.
Il est très difficile de changer ces comportements profondément ancrés en nous par notre vécu. Nous voulons tous être de bons parents, mais nous commettons tous des erreurs, c'est inévitable. Grâce à elles, nous pouvons progresser. Éduquer un enfant commence par soi-même.
Certes, chacun de nous a ses convictions et chaque enfant est différent. Dans la vie, nos actes ont toujours des conséquences, il est donc bon de l'enseigner aux enfants. De nos jours, le sens des responsabilités se perd. À un point tel que parfois même la police baisse les bras. Voici l'exemple d'une maman désireuse d'apprendre ces valeurs à son enfant: quand elle découvrit que son fils de six ans avait volontairement cassé un spot dans un parc communal, elle l'emmena à la police afin qu'il dénonce son forfait et paye les réparations avec son argent de poche. Le policier, peu habitué à ce genre de comportement, lui dit qu'il n'aurait pas à assurer le remboursement du luminaire mais l'enfant avait eu tellement peur que la leçon avait porté ses fruits.
Pour qu'un enfant comprenne que son acte ou son comportement n'est pas correct, il faut qu'il y ait une conséquence. Nous ne l'appellerons pas punition mais conséquence. Cela peut nous permettre d'être plus clairs sur ce sujet.
Plus l'enfant est petit, plus la conséquence est directe. Elle doit être instantanée car le jeune enfant vit le moment présent, et ne comprendra pas qu'elle soit appliquée trop tard.
Quelques exemples: un enfant est excité, il est agressif, désagréable, nous parle mal, bref, il n'est pas en mesure d'avoir de relation. Nous l'envoyons dans sa chambre ou dans un endroit isolé en lui expliquant que son attitude n'est pas agréable et qu'il faut qu'il soit seul un moment pour se calmer. Il peut arriver que l'enfant refuse, nous l'emmènerons alors dans sa chambre, fermement mais sans violence. Pour cela, il faut le faire avant que nous soyons nous-mêmes énervés. Isolé, il se calmera.
Mais il est possible qu'il pique une crise de nerf. Dans ce cas, l'enfant veut exprimer son mal être, il a probablement vécu quelque chose qu'il n'arrive pas à gérer. Nous devons lui apprendre à régler cela par un comportement différent. Allons vers lui, prêts à le réconforter, en cherchant avec lui ce qui ne va pas. Notre présence attentive le rassure. Une fois qu'il est calmé, nous pouvons lui apprendre qu'il existe d'autres manières de faire.
Un autre exemple est le cas ou l'enfant abîme quelque chose, dans ce cas, nous chercherons avec lui le moyen de réparer sa maladresse.
Quand l'enfant est plus grand, les conséquences peuvent être différentes. Il connaît les consignes et est en mesure de les respecter. Un exemple que nous rencontrons tous: il ne rentre pas à l'heure fixée. Nous lui faisons remarquer que c'est dommage qu'il rompe le contrat de confiance. Soit nous lui refusons la prochaine sortie, soit il devra rentrer plus tôt jusqu'à ce qu'il ait prouvé qu'il est capable d'arriver à l'heure, en lui expliquant qu'un contrat se respecte.
D'un autre côté, quand nous remarquons que l'enfant fait des efforts, nous devons le lui dire, l'encourager, voire le récompenser. Il verra que ses efforts sont utiles et sera motivé pour faire mieux.
Pour créer une complicité qui nous permettra de mieux nous connaître (nous ne savons pas toujours ce qui se passe dans la tête de notre enfant) et de mieux comprendre le pourquoi de certains comportements, intéressons-nous à ce qu'il aime, aux activités ludiques qu'il aura choisies de partager avec nous, car il a besoin de ces échanges qui lui font comprendre que nous sommes disponibles pour lui. Dans ces moments, il aura peut être envie de nous confier ses problèmes ou de nous raconter les choses qui l'ont touché.
C'est instinctivement que nous grondons et punissons notre enfant quand nous le surprenons à mal se comporter. À ce moment-là, nous ne réfléchissons pas vraiment et souvent nous agissons comme nos parents ont agi avec nous, ce qui peut nous chagriner car nous voudrions faire différemment.
De même, nous trouvons normal et naturel que l’enfant soit sage et obéissant. Pourtant, cela ne coule pas de source et mérite d'être souligné par un encouragement, voire une récompense.
Il est très difficile de changer ces comportements profondément ancrés en nous par notre vécu. Nous voulons tous être de bons parents, mais nous commettons tous des erreurs, c'est inévitable. Grâce à elles, nous pouvons progresser. Éduquer un enfant commence par soi-même.
Certes, chacun de nous a ses convictions et chaque enfant est différent. Dans la vie, nos actes ont toujours des conséquences, il est donc bon de l'enseigner aux enfants. De nos jours, le sens des responsabilités se perd. À un point tel que parfois même la police baisse les bras. Voici l'exemple d'une maman désireuse d'apprendre ces valeurs à son enfant: quand elle découvrit que son fils de six ans avait volontairement cassé un spot dans un parc communal, elle l'emmena à la police afin qu'il dénonce son forfait et paye les réparations avec son argent de poche. Le policier, peu habitué à ce genre de comportement, lui dit qu'il n'aurait pas à assurer le remboursement du luminaire mais l'enfant avait eu tellement peur que la leçon avait porté ses fruits.
Pour qu'un enfant comprenne que son acte ou son comportement n'est pas correct, il faut qu'il y ait une conséquence. Nous ne l'appellerons pas punition mais conséquence. Cela peut nous permettre d'être plus clairs sur ce sujet.
Plus l'enfant est petit, plus la conséquence est directe. Elle doit être instantanée car le jeune enfant vit le moment présent, et ne comprendra pas qu'elle soit appliquée trop tard.
Quelques exemples: un enfant est excité, il est agressif, désagréable, nous parle mal, bref, il n'est pas en mesure d'avoir de relation. Nous l'envoyons dans sa chambre ou dans un endroit isolé en lui expliquant que son attitude n'est pas agréable et qu'il faut qu'il soit seul un moment pour se calmer. Il peut arriver que l'enfant refuse, nous l'emmènerons alors dans sa chambre, fermement mais sans violence. Pour cela, il faut le faire avant que nous soyons nous-mêmes énervés. Isolé, il se calmera.
Mais il est possible qu'il pique une crise de nerf. Dans ce cas, l'enfant veut exprimer son mal être, il a probablement vécu quelque chose qu'il n'arrive pas à gérer. Nous devons lui apprendre à régler cela par un comportement différent. Allons vers lui, prêts à le réconforter, en cherchant avec lui ce qui ne va pas. Notre présence attentive le rassure. Une fois qu'il est calmé, nous pouvons lui apprendre qu'il existe d'autres manières de faire.
Un autre exemple est le cas ou l'enfant abîme quelque chose, dans ce cas, nous chercherons avec lui le moyen de réparer sa maladresse.
Quand l'enfant est plus grand, les conséquences peuvent être différentes. Il connaît les consignes et est en mesure de les respecter. Un exemple que nous rencontrons tous: il ne rentre pas à l'heure fixée. Nous lui faisons remarquer que c'est dommage qu'il rompe le contrat de confiance. Soit nous lui refusons la prochaine sortie, soit il devra rentrer plus tôt jusqu'à ce qu'il ait prouvé qu'il est capable d'arriver à l'heure, en lui expliquant qu'un contrat se respecte.
D'un autre côté, quand nous remarquons que l'enfant fait des efforts, nous devons le lui dire, l'encourager, voire le récompenser. Il verra que ses efforts sont utiles et sera motivé pour faire mieux.
Pour créer une complicité qui nous permettra de mieux nous connaître (nous ne savons pas toujours ce qui se passe dans la tête de notre enfant) et de mieux comprendre le pourquoi de certains comportements, intéressons-nous à ce qu'il aime, aux activités ludiques qu'il aura choisies de partager avec nous, car il a besoin de ces échanges qui lui font comprendre que nous sommes disponibles pour lui. Dans ces moments, il aura peut être envie de nous confier ses problèmes ou de nous raconter les choses qui l'ont touché.
phed- Invité
Re: Récompense,punition ou conséquence...
Merci Phed , ça me sera très pratique avec ma grande
Angel- Douce brise privilégiée
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Nombre de messages : 6778
Age : 41
Localisation : Ici, dans mon petit coin de paradis
Emploi : Infirmière auxiliaire en CHSLD
Loisirs : Maman du plus merveilleux quatuor au monde <3
État civil : Comblée et pleinement heureuse !!! J'ai le soleil au fond du coeur
Date d'inscription : 15/04/2006
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