Un école publique de l'élite?

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/200905/30/01-861521-controverse-a-lecole-mont-royal.php

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/michele-ouimet/200905/31/01-861549-lecole-dans-tous-ses-etats.php

Faire payer les parents pour créer une au sein d'une école publique(et donc entièrement financée par l'État) une micro société composée uniquement d'élèves hyper-performant et sans aucun trouble de comportement...

Z'en pensez quoi?

ca existe déjà.
Combien tu penses que ca coute envoyer un enfant au Collège St-Louis à Lachine qui est une école publique??

Euhm pour enseigner moi-même dans ce programme, le PEI ne regroupe pas que des élèves hyper-performants et sans aucun trouble de comportement!

Nous avons des élèves en difficulté aussi et certains sont même en échec. Nous n'échappons pas à la vague qui a fait son apparition avec la Réforme.

Mamzelle tournesol a écrit:Euhm pour enseigner moi-même dans ce programme, le PEI ne regroupe pas que des élèves hyper-performants et sans aucun trouble de comportement!

Nous avons des élèves en difficulté aussi et certains sont même en échec. Nous n'échappons pas à la vague qui a fait son apparition avec la Réforme.

En échec par rapport à quelles exigences? Celles de MELS ou celles du PEI? Là est la question...

Pas de trouble de comportement par rapport à quoi? C'est clair qu'un élève qui frappe un prof est dehors du programme en moins de 5 minutes... Pas au programme régulier.

Nenon en échec par rapport aux exigences du MELS!

Et bien honnêtement, un élève qui frappe un prof chez nous, oui on en a eu dans notre école mais ce n'est jamais arrivé dans le programme où j'enseigne, donc je ne peux pas dire. Mais ce n'est pas SI facile qu'on peut l'imaginer sortir un élève du programme un coup qu'il est entré! Beaucoup de gens pensent ça, mais la pression externe et interne est très très forte. Il faut réellement faire cheminer l'élève et non pas le punir. Il n'y a plus d'évaluation d'attitudes comme il y avait dans le passé, le B.I est maintenant axé sur une philosophie plus humaniste.

oufffffffffff.....
je sais pas trop quoi en penser...

Moi, je suis contre le privée. Mais d'un autre côté, quand j'entends parler qu'il y a des classes de maths ou ils ne font qu'écouter des films parce qu'ils enfilent remplacant par dessus remplacant, je sais pu trop.

Des élèves performants, ont-il vraiment une chance de s'en sortir au public sans ''enterrer'' leur talent au milieu de la masse, par manque de moyen?

Les cours enrichis, est-ce que ça existe encore? Me semble que dans mon temps, c'était winner pour les élèves doués...

Et l'International... Je veux bien, mais le côté élitiste des concours pour y avoir accès m'horripile quasi autant que le privé. Je compare ça au privé des pauvres. Alors perso, je suis pas contre les frais demandés aux parents. ON voudrait les bons côtés de l'International, sans rien payer, et donc probablement enlever un peu plus de moyen au programme public ''normal''? No way José. Je me dit qu'ils ont assez de problèmes de même sans avoir a en rajouter.

Et pourtant, je devrai peut-être moi-même l'envisager... J'attends de voir comment se débrouille Bruno au niveau régulier. Mais si je vois qu'il s'y emmerde moindrement, je risque de devoir faire les démarches... Mais à ce moment là, il sera probablement trop tard. Parce que c'est pas la mode d'attendre de voir comment vont nos enfants au régulier en premier. Faut penser à les inscrire dès la maternelle...

Tu vois Mère Poule, Phil performe de beaucoup en haut de la moyenne, il finit toujours avant tout le monde et tout... Une vrai p'tite bol. Néanmoins, il a fait son primaire au public, j'suis aussi du genre a pas aimer le privé!

Par contre, là, il commence oui à s'emmerder... Donc pour le secondaire, faut qu'on fasse quelque chose, j'ai pas envie qu'il passe par ce qu'on a vécu Jean et moi, donc à avoir fini la feuille 10 parfaitement alors que les autres en sont à rusher sur la 2... tsé, c'est platte en barslaque!

Pour lui, on pense justement au PEI, parce qu'il l'a demandé, mais aussi parce que la philosophie le rejoind totalement! Il va faire son examen d'admission l'an prochain dans l'fond.

Pour Vince qui est pareil à Phil, on va probablement plus pencher pour le sport-étude, ça le rejoind plus lui! Le PEI ne lui conviendrait pas aussi bien que Phil disons... Vince, c'est une bombe d'énergie et il excelle dans les sports aussi, donc...

Les frais demandés, j'suis pas contre non plus, parce que oui, ces programmes là demandent plus je crois. Sauf que j'suis tout aussi contre écraser l'élite que de pas aider les moins doués, fait chier je trouve...

Mes gars sont à l'internationale et je paie des frais de plus chaque année et c'est O.K.
Pour être dans des écoles depuis un bout, l'intégration des élèves en difficulté de comportement et d'apprentissage, qui a été mal faite (je ne blâme aucunement ici les élèves mais bien l'intégration avec peu de support pour les enseignants) est responsable du fait que les gens cherchent d'autres choses pour leurs enfants moyens-forts au secondaire.
Lorsque l'enseignant passe tout son temps à s'occuper des élèves qui ont des difficultés diverses, ben les moyens-forts y a plus ou peu de temps de qualité pour eux .Ils sont O.K ,ils comprennent,ils passent..
Mes gars ont été aussi dans le linguistique en 5e et 6e regroupant des él`ves ''capables'' de faire le programme et c'est là que j'ai vraiment vu qu'ils ne perdaient plus leur temps.
La mentalité, ben les plus forts vont aider les autres comme ça,ça va consolider leurs apprentissages puis les valoriser, ben mes gars y ont assez goûté.Ils s'en sont aussi écoeurés.Là, c'est sur leur apprentissage qu'est concentré l'enseignement.

Si on avait bien fait l'intégration, en plaçant suffisamment de techniciens pour les problèmes de comportements en donnant des professeurs spécialisés accompagnant les élèves avec difficultés dans leur intégration les gens n'auraient pas besoin d'aller vers ce que vous appelez de l'éllitisme.Autant dans le public que dans le privé, les gens veulent le meilleur pour leur enfant et ils ne le retrouvent pas nécessairement dans une polyvalente ordinaire en ce moment.
D'où la prolifération des programmes d'école internationale,sports-études et autres.