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MON ENFANT DORT MAL

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Message par SoAlLoSi Dim 23 Oct 2005 - 9:58

‘‘ Mon enfant dort mal…’’

Quantité moyenne journalière de lait = dixième du poids corporel de l’enfant + 200g (7 oz) + 2 %.

Par exemple, pour un enfant de 4 200g (9.5 lbs), la ration alimentaire théorique est de : 420g (15 oz) + 200g (7 oz) = 620g (22 oz) / 24 h.

La ration maximale est de 620g (22 oz) + 125g (4.5 oz) = 745g (26.5 oz) /j.

Évidemment ces chiffres ne sont que théoriques.

Comment moduler et faire disparaître les repas de nuit ?

Nous avons déjà abordé les principales notions de cette question dans l’itinéraire normal de sommeil des quatre premiers mois. Nous allons maintenant préciser comment obtenir des nuits complètes au cas ou l’enfant paraît s’y refuser ou ne pas arriver à se passer de nourriture.
Qu’est-ce qui empêche un enfant de dormir sans interruption la nuit ?

La faim, bien sûr, répondent les parents qui, chaque nuit, entendent pleure l’enfant et lui offrent de longs moment de tétée ou de multiples gros biberons, qu’il avale intégralement avant de se rendormir paisiblement… jusqu’au prochain appel.

Le problème n’est pas si simple que cela. Un enfant de plus de trois mois et de poids correct (5 kilos (11.02 lb) peut-être, 6 kilos (13.23 lb) et au-delà, certainement) a suffisamment de réserves pour tenir une nuit entière. Il peut très bien se nourrir de façon satisfaisante dans la journée, prendre largement en quatre repas la ration calorique dont il a besoin. Il n’a donc pas faim. Dans les conseils classiques de puériculture, il est souvent dit que, pour obtenir de l’enfant une nuit complète, il faut d’abord sevrer un bébé nourri au sein, lui donner un gros biberon avec de la farine et qu’il dormira de lui-même les nuits qui suivront. C’est totalement faux.

Deuxième problème, que nous aborderons de façon beaucoup plus détaillée au chapitre 6 : l’endormissement tétée. Si un bébé s’endort en mangeant, il associe le fait de manger et le fait de s’endormir. Lors des éveils spontanés de nuit, il cherche à retrouver les deux composantes de ce qu’il croit être son mode d’endormissement : diminution de vigilance et alimentation…. Et ne peut retrouver le sommeil s’il ne trouve pas à manger. Certaines mères ont beaucoup de mal à supprimer la tétée d’endormissement du soir, redoutant de perdre ce moment de bonheur réciproque avec l’enfant. S’il dort toute la nuit, pourquoi ne pas lui en offrir ? Mais il faut rester vigilant.

(Pour ma pars moi il boit le soir avant de dormir mais il reste réveillé un peu après, mais des fois il s’endort dessus…)

Lenfant qui ne veut pas s’endormir seul et celui qui se réveille la nuit : les associations d’endormissement.

Entre 4 et 6 mois, le problème est relativement simple. L’enfant a déjà l’âge d’un cycle cérébral de sommeil correct, et n’a plus l’âge de manger la nuit. Il suffit donc de lui dire clairement qu’après un grand câlin du soir les parents vont fermer la porte et ne viendront pas au milieu de la nuit. Si l’enfant pleure, il est capital de ne pas intervenir, de le laisser retrouver seul son sommeil. Tout ce que ses parents tenteront pour l’aider va compliquer sa recherche. Au plus, il est possible d’aller dans sa chambre, sans lui parler, sans éclairer, de mettre la main sur son dos pour qu’il sente qu’il n’est pas abandonné, mais sans chercher à l’aider. Il doit absolument atteindre son endormissement lui-même. Que ses cris durent dix minutes ou un heure, quelle importance ? L’enfant qui crie ne risque rien, ni de s’étouffer, ni de se faire des hernies, ni aucun autre danger. Il passe simplement un cap pénible pour apprendre quelque chose d’essentiel à son équilibre ultérieur. L’aider, c’est lui permettre d’aller au bout de sa rechercher, donc de se rendormir seul.
Aider un enfant à trouver un équilibre de nuit est l’affaire de quelques jours.

D’abord organiser les repas de jour, 4 à 6 selon le désir de l’enfant, mais avec des intervalles réguliers. Ne plus lui offrir le sein ou un petit complément de biberon au moindre pleur, au moindre malaise. Il n’a pas faim, le sein n’est pas une consolation, manger n’est pas le meilleur moyen de vaincre l’ennui. L’enfant a bien d’autre manières d’être en paix et de ce faire plaisir : rire, jouer avec son entourage, essayer de nouveaux sons de nouvelles mimiques, se faire caresser, aller faire un tour en poussette…
Supprimer les repas d’endormissement et poser l’enfant dans son lit avant qu’il ne s’endorme. D’abord lors des éveils de nuit, puis le soir au coucher, et ensuite à la sieste.
Lui donner un rituel d’endormissement, une position qui sera plus spécifiquement celle du sommeil, un compagnon en peluche toujours présent, un doudou sur le nez, n,importe quoi qui lui tiendra compagnie route la nuit et qui, pour lui, sera synonyme d’endormissement. Lui dire en le couchant le soir : « à tout à l’heure » au début d’une sieste, pour qu’il entendre, même dans les mots, la différence entre les repos du jour et de la nuit.
Éviter au maximum de l’aider à s’endormir en le berçant, en lui parlant, en lui tenant la main, en lui donnant une sucette, toutes chose dont il croira avoir à nouveau besoin au milieu de la nuit et qu’il réclamera pour se rendormir.
Espacer les repas de nuit, le faire patienter en le laissant pleure
et, s’il est très malheureux, en lui frottant le dos, en lui parlant : le premier jour le faire attendre une demi-heure, le deuxième une heure, le troisième deux heures… Cette évolution paraît très rapide, mais vous verrez que l’enfant s’y adapte très bien. (Oui vrai)
Diminuer progressivement sur quelques jours la quantité de lait qu’il prend la nuit. Si l’enfant est nourri au biberon, il suffit de réduire nuit après nuit la ration proposée dans chaque biberon. Un exemple : si l’enfant avale la nuit 180g de lait – une ou plusieurs fois par nuit, le principe est le même – diminuer de 30g chaque fois. La première nuit les biberons seront de 150g, la deuxième de 120g, la troisième de 90g… Comme les repas sont de moins en moins fréquents, le volume alimentaire diminue très vite. Comme, de plus, l’enfant est remis dans son lit immédiatement après ce biberon, avant l’endormissement, il désapprend en même temps l’impression de faim à chaque éveil et l’endormissement en mangeant.
Si l’enfant est nourri au sein, le processus est exactement identique. Il faudra simplement diminuer progressivement les durées des tétées et que le père aille, lui, consoler et faire patienter l’enfant au cours de la nuit. L’enfant apprend à dormir la nuit en moins d’une semaine dans la grande majorité des cas et, bien souvent, en deux à trois nuits.


SoAlLoSi
Invité


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