que feriez-vous?

Bonjour, j'ai une question étrange, mais je serais interessée a connaitre l'opinion des gens qui fréquente le forum. Le but de mon post, n'est pas de juger personne.
Si vous aviez eu une belle grossesse tout a fait normal, avec aucun problème aux écographie et un bel accouchement, mais que malheureusement a la naissance, vous découvrez que votre bébé est malheureusement atteint de trisomie. que feriez-vous??

Ma réponse a moi, serais: Vivre une belle grossesse, avoir un bel accouchement et hop, cette nouvelle me tombe dessus. wow, je crois que mon monde s'croulerais, mais je crois que je serais déja attaché a cet enfant l'a, donc, je le garderais.parfaois ( moi) je crois que rien arrive pour rien, alors il devait y avoir une raison pour que cela m'arrive. par-contre, l'avoir su durant la grossesse, j'aurais fait une interruption de grossesse.

je ne juge personne, nous pour une décision, ni pour une autre, mais je suis curieuse de connaitre votre opinion.

valérie

Je pense pomal comme toi, mais il est sur que les premier temps je serais éfondrer

Moi aussi je le garderais c'est sûr! C'est un coup de dé faire un enfant on ne sait jamais comment ça va finir, il faut se mettre ça dans la tête avant de le faire et accepter de prendre le risque que ça tourne mal. Je crois même que si je saurais que j'ai un enfant trisomique quand je suis enceinte, je le garderais pareil, mais bon c'est sûr que quand ça t'arrive pour vrai, tu y penses plus sérieusement.

En fait tu veux savoir si on le donnerais en adoption?

en fais, je suis juste curieuse de connaitre votre oppinion. des gens disent qu'il le donnerais en adoption, d'autre le garderais. je crois que nous avons toutes une opinion, jusqu'à ce que sa nous arrive pour vrai.

Si je le serais enceinte je sais pas ce que je ferais! J'ai connu la mort in-utéro lors de ma première grossesse alors je me dis que la vie fait bien les choses alors je crois que je le garderais. Mais pas sûre non plus! Je passerais par beaucoup d'émotions je crois!

Mais le savoir juste à l'accouchement c'est certain que je le garderais. Je serais incapable de vivre en sachant que j'ai un enfant qui vit ailleur et surtout pas parce que je ne voulais pas le garder à cause d'un handicap. Je trouverais les ressources qu'il faut pour vivre avec! J'aurais peur aussi qu'il est une vie misérable vu qu'il est handicapé si je le ferais adopter. Et ayant 3 enfants je ne pourrais pas abandonner leur frère ou soeur. Je me sentirais un mauvais modèle, parce que j'essaie de leur faire accepter les différences dans mon éducation.

Par contre j'essayerais de ne pas oublier que j'ai 3 enfants «normaux» et qu'il ne faut pas que je donne plus à l'enfant handicapé.

Nadia

si ca m étais arrivé je l aurais gardé
ma décision étais prise avant de devenir enceinte
j ai un mon fils unique a 38 ans et j étais consciente que ca pouvais
arrivé mon homme a voulu que je passe de examen a québec ds une clinique de dépistage ....
j e suis allé mais ma décision de garder l enfant étais prise
et j ai maintenant un beau gars qui a 9ans

Je suis du même avis que toi!!

wow, de vos réponses.

Moi, peu importe si je l'aurais su enceinte ou à la naissance, je l'aurais gardé.
Je ne dis pas que je ne serais pas passée par une gamme d'émotion et que je n'aurais pas été effondrée par exemple, mais je me serais retroussée les manches, j'en aurais pris soin, et surtout, je l'aurais aimé.

Moi je me suis fait faire l'amnioscenthèse justement pour déceler la trisomie en 1989. Je ne voulais pas d'un bébé qui ne deviendrait jamais "grand" ... je ne pouvais concevoir ne pas retrouver ma liberté quand mon enfant grandirait dans sa tête.

Par chance mon enfant n'était pas atteint de trisomie 21.

pour ma part je croit que je dit comme vous , le savoir qu'a la naissance , je le garde avec moi et lui donne tout le support que je suis capable , ok je suis pas non plus inconciente de tout les "problemes" que sa apport ( probleme es dans des gilimet puisque ces relatif pour chancune d'entre nous) mais je croit que je serais aussi facher et triste ... quand on tombe enceinte les premier souhait que l'on recois et que l'on porte a l'enfant c'est : que le poupon sois en parfaite santé ... donc c certain que j'en voudrais surment a l'hopital ( si j'ai passer les tests ) de ne pas avoir rien deceler avant ... mais definitivement je le garderais avec moi car comme toutinadou je ne serais pas capable de savoir mon enfant avec quelqu'un d'autre , a quelque part ou je ne le voirais jamais et que je ne le verai jamais grandir

par contre , le savoir avant , je croit que j'opterais pour l'interruption ... pk mettre au monde un enfant quand on es conscient des epreuves qu'il va vivre et des epreuves que nous ( la famille au tours ) va vivrent autant ...

je ne juge personne sur ses choix , mais sa c'est mon avis a moi

Mili qui aurais trop mal de voir son enfant "souffrir"

C'est sûr que je le garderais. Mon frère et mon cousin ont la paralysie cérébrale donc pour moi, c'est normal... Je pense que ça serait beaucoup plus difficile pour mon chum toutefois. Mais, je ne crois pas qu'il voudrait le faire adopter pour autant.

Je n'ai jamais voulu le savoir enceinte. J'ai refusé tous les tests (ok, sauf l'échographie parce que j'étais trop curieuse de savoir le sexe) justement pour ne pas être confrontée à ce genre de décision. Je fais confiance à la vie et je pense que la vie ne nous amène que les défis qu'on est capables de surmonter. Si jamais un enfant handicapé arrivait dans ma famille, ça voudrait dire que je suis la meilleure personne pour m'en occuper.

On me demande souvent de décrire le fait d'avoir un enfant handicapé, afin d'aider les gens qui ne connaissent pas cette expérience unique, à comprendre, à imaginer comment ce serait. C'est un peu comme ça : Attendre un enfant, c'est comme organiser un grand voyage fabuleux - en Italie. Vous achetez des tas de guides touristiques, vous faites des projets magnifiques. Le Colisée, le David de Michel-Ange, les gondoles à Venise. Vous apprenez quelques phrases en Italien. Tout cela est très excitant. Après des mois de préparation intense, le jour J arrive. Vous faites vos bagages et vous partez. Quelques heures plus tard, l'avion atterrit. Le pilote vous dit : " Bienvenue en Hollande !" " En Hollande ?!...", vous demandez, "...mais je m'étais inscrit pour l'Italie. Je pensais être en Italie. Toute ma vie, j'ai rêvé d'aller en Italie ! " " Il y a eu un changement dans le plan de vol. Nous avons atterri en Hollande et il faudra bien rester ici. " Heureusement, on ne vous a pas emmené dans un lieu horrible et dégoûtant... C'est tout simplement un endroit différent. Il faut aller acheter des nouveaux guides. Et apprendre une nouvelle langue. Et cela vous permet de rencontrer un tas de gens que vous n'auriez jamais rencontrés. C'est tout simplement un endroit différent. Il y a un rythme plus calme qu'en Italie. C'est moins exubérant que l'Italie. Mais après y avoir séjourné quelque temps, vous vous apercevrez qu'il y a des moulins à vent, des tulipes, et même des Rembrandt... Mais tous ceux que vous connaissez vont en Italie et en reviennent, et tous se réjouissent des beaux moments qu'ils ont passés en Italie. Et pour le reste de votre vie, vous allez dire : " Oui, c'est là que je voulais aller moi aussi. C'est ce qui était prévu. " Cela vous fera toujours de la peine, parce que la perte de ce rêve est une perte significative. Mais si vous pleurez le reste de votre vie parce que vous n'avez pas été en Italie, vous ne serez jamais libre d'apprécier toutes les choses belles et spéciales de la Hollande. Et la Hollande est effectivement un si beau pays...

may66 a écrit:On me demande souvent de décrire le fait d'avoir un enfant handicapé, afin d'aider les gens qui ne connaissent pas cette expérience unique, à comprendre, à imaginer comment ce serait. C'est un peu comme ça : Attendre un enfant, c'est comme organiser un grand voyage fabuleux - en Italie. Vous achetez des tas de guides touristiques, vous faites des projets magnifiques. Le Colisée, le David de Michel-Ange, les gondoles à Venise. Vous apprenez quelques phrases en Italien. Tout cela est très excitant. Après des mois de préparation intense, le jour J arrive. Vous faites vos bagages et vous partez. Quelques heures plus tard, l'avion atterrit. Le pilote vous dit : " Bienvenue en Hollande !" " En Hollande ?!...", vous demandez, "...mais je m'étais inscrit pour l'Italie. Je pensais être en Italie. Toute ma vie, j'ai rêvé d'aller en Italie ! " " Il y a eu un changement dans le plan de vol. Nous avons atterri en Hollande et il faudra bien rester ici. " Heureusement, on ne vous a pas emmené dans un lieu horrible et dégoûtant... C'est tout simplement un endroit différent. Il faut aller acheter des nouveaux guides. Et apprendre une nouvelle langue. Et cela vous permet de rencontrer un tas de gens que vous n'auriez jamais rencontrés. C'est tout simplement un endroit différent. Il y a un rythme plus calme qu'en Italie. C'est moins exubérant que l'Italie. Mais après y avoir séjourné quelque temps, vous vous apercevrez qu'il y a des moulins à vent, des tulipes, et même des Rembrandt... Mais tous ceux que vous connaissez vont en Italie et en reviennent, et tous se réjouissent des beaux moments qu'ils ont passés en Italie. Et pour le reste de votre vie, vous allez dire : " Oui, c'est là que je voulais aller moi aussi. C'est ce qui était prévu. " Cela vous fera toujours de la peine, parce que la perte de ce rêve est une perte significative. Mais si vous pleurez le reste de votre vie parce que vous n'avez pas été en Italie, vous ne serez jamais libre d'apprécier toutes les choses belles et spéciales de la Hollande. Et la Hollande est effectivement un si beau pays...

tres touchant! .

Une fille que je connais a vécu cette situation... Il est normal d'être tout à fait déboussolé après l'accouchement.... mais elle a gardé son petit homme et il est tout à fait sensas!!! Il est trisomique mais à un degré léger!!!!

Moi je garderais l'enfant sans hésiter!!!!

Kassy a écrit:C'est sûr que je le garderais. Mon frère et mon cousin ont la paralysie cérébrale donc pour moi, c'est normal... Je pense que ça serait beaucoup plus difficile pour mon chum toutefois. Mais, je ne crois pas qu'il voudrait le faire adopter pour autant.

Je n'ai jamais voulu le savoir enceinte. J'ai refusé tous les tests (ok, sauf l'échographie parce que j'étais trop curieuse de savoir le sexe) justement pour ne pas être confrontée à ce genre de décision. Je fais confiance à la vie et je pense que la vie ne nous amène que les défis qu'on est capables de surmonter. Si jamais un enfant handicapé arrivait dans ma famille, ça voudrait dire que je suis la meilleure personne pour m'en occuper.

J'admire ta sagesse et ta façon de voir les choses...

Une copine de bureau a vécue la même chose... Son petit est trisomique lourd.

J'sais pas qui a écrit ca, mais même s'ils ne ''grandiront jamais'', ils font partit des humains les plus heureux au monde... Et l'amour qu'ils donnent est pur de toute hypocrisie.

Moi, j'aurais aussi eu a digérer la nouvelle, mais y aurait pas été question de m'en séparer...

Une fois né...je ne pourrais pas le donner...savoir que quelqu'un d'autre prend soins de MON enfant.....je me trouverais lache.....c'est moi, nous qui l'avons fait.....enfin bref..mais je ne juge pas, je n'ai pas vécu cette situation...mon discours serait peut-etre différent si je le vivais...

valérie 452 a écrit:

may66 a écrit:On me demande souvent de décrire le fait d'avoir un enfant handicapé, afin d'aider les gens qui ne connaissent pas cette expérience unique, à comprendre, à imaginer comment ce serait. C'est un peu comme ça : Attendre un enfant, c'est comme organiser un grand voyage fabuleux - en Italie. Vous achetez des tas de guides touristiques, vous faites des projets magnifiques. Le Colisée, le David de Michel-Ange, les gondoles à Venise. Vous apprenez quelques phrases en Italien. Tout cela est très excitant. Après des mois de préparation intense, le jour J arrive. Vous faites vos bagages et vous partez. Quelques heures plus tard, l'avion atterrit. Le pilote vous dit : " Bienvenue en Hollande !" " En Hollande ?!...", vous demandez, "...mais je m'étais inscrit pour l'Italie. Je pensais être en Italie. Toute ma vie, j'ai rêvé d'aller en Italie ! " " Il y a eu un changement dans le plan de vol. Nous avons atterri en Hollande et il faudra bien rester ici. " Heureusement, on ne vous a pas emmené dans un lieu horrible et dégoûtant... C'est tout simplement un endroit différent. Il faut aller acheter des nouveaux guides. Et apprendre une nouvelle langue. Et cela vous permet de rencontrer un tas de gens que vous n'auriez jamais rencontrés. C'est tout simplement un endroit différent. Il y a un rythme plus calme qu'en Italie. C'est moins exubérant que l'Italie. Mais après y avoir séjourné quelque temps, vous vous apercevrez qu'il y a des moulins à vent, des tulipes, et même des Rembrandt... Mais tous ceux que vous connaissez vont en Italie et en reviennent, et tous se réjouissent des beaux moments qu'ils ont passés en Italie. Et pour le reste de votre vie, vous allez dire : " Oui, c'est là que je voulais aller moi aussi. C'est ce qui était prévu. " Cela vous fera toujours de la peine, parce que la perte de ce rêve est une perte significative. Mais si vous pleurez le reste de votre vie parce que vous n'avez pas été en Italie, vous ne serez jamais libre d'apprécier toutes les choses belles et spéciales de la Hollande. Et la Hollande est effectivement un si beau pays...

tres touchant! .

C'est en effet un texte qui fait beaucoup réfléchir. Dans toute la documentation et toute la paperasse que j'ai reçues du CRDI-TED quand mon fils a reçu son diagnostic d'autisme, l'éducatrice avait mis ce texte, et je l'ai gardé longtemps affiché sur la porte de mon frigo...

Bon...j'avais écris un roman mais je pense que je me serais fait lancer des roches, pis des briques aussi tiens !
Alors je dirai simplement que je le garderais sans hésitation !

L'avoir su enceinte, je ne l'aurais pas gardé

L'avoir su après accouchement, j'aurais fait avec et je l'aurais aimé autant que les autres.

Mais encore, c'est tellement facile à dire quand nous ne l'avons pas vécu.

j'ai jamais eu a faire face a une maladie tel que la trisomie...MAIS j'ai eu a décidé si je gardais ou non un enfant avec des malformations qui risquait, a plus de 50% d'avoir de grave séquelles (Dieu , y'en ai rien de tout ca mais n'empêche) et tu sais quoi, il était hors de question que j'interrompe ma grossesse. Je crois aussi que l nature est bien fait et qu'un bébé qui ne doit pas vivre, ne vivra pas, peu importe comment ca arrive, rien n'arrive pour rien.....

Je suis pas Dieu, j'ai pas a décidé qui doit ou pas vivre, c'est plate mais j'le vois comme ca...et si y'avais moins d'écho de dépistage très poussée, y'aurait aussi moins d'interruption de grossesse....
J'imagine que j'ai pas besoin de dire que j'l'aurait assurément garder si un de mes enfants étaient nés avec la trisomie.....