Cauchemar ou terreur nocturne ?
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Cauchemar ou terreur nocturne ?
Cauchemar ou terreur nocturne ?
Ses pleurs vous réveillent au milieu de la nuit. Vous vous précipitez à son chevet. Simple cauchemar ou vraie terreur ? Apprenez à différencier ces deux empêcheurs de dormir en rond…
Le cauchemar : une mise en scène de ses peurs
Il survient le plus souvent vers la fin de la nuit, au terme d’un cycle de sommeil, durant la phase de sommeil paradoxal. Les cauchemars les plus classiques chez l’enfant sont peuplés de fantômes, de dragons et d’autres monstres aperçus au cours de la journée à la télévision ou dans les livres. Parfois, ils expriment ses conflits intérieurs comme la jalousie d’un cadet, la sévérité d’un parent, etc.
Lorsque votre enfant se réveille en proie à un cauchemar, apaisez-le, consolez-le et écoutez-le s’il souhaite décrire ce qu’il vient de vivre. Une fois rassuré, il devrait se rendormir sans problème.
Dans la journée, entamez une discussion de fond à propos de ses cauchemars. Rappelez-lui que les monstres n’existent pas, regardez avec lui les livres ou les films qui les abritent… et aidez-le à dépasser les peurs que ces créatures suscitent.
Aidez-le également à extérioriser ses frustrations et les conflits qui l’agitent. Expliquez-lui que sa réflexion se construit et que les cauchemars, étapes nécessaires, n’ont rien d’inquiétant. Si vous percevez un vrai mal-être, lié par exemple à l’arrivée d’un petit frère dans la famille, évoquez avec lui cette situation, les changements qu’elle implique, etc.
Les cauchemars, fréquents dans la petite enfance, s’estompent vers 5 ans, reviennent passagèrement autour de la dixième année, pour disparaître tout à fait par la suite.
La terreur nocturne : l’expression d’un conflit
Spectaculaire, la terreur nocturne survient en général durant les premières heures de la nuit, pendant une période de sommeil profond. L’enfant se dresse sur son lit, en larmes, agité de soubresauts. Il hurle, son corps exprime les signes caractéristiques de la peur : sueurs, nausées… A la différence du cauchemar, il est encore endormi, ne vous reconnaît pas et n’a pas conscience de ce qui lui arrive. Ne le réveillez surtout pas, il serait incapable d’expliquer son trouble et se trouverait en proie à une confusion accrue. La plupart du temps, quelques minutes après la terreur nocturne, l’enfant se calme seul et reprend paisiblement le fil de sa nuit.
Certaines terreurs nocturnes surviennent lorsqu’un enfant ne dort pas assez, quand par exemple il ne fait plus de sieste. Ménagez-lui alors des plages de sommeil plus longues. D’autres sont la manifestation d’un conflit intérieur ; parlez-en avec lui, tentez de comprendre ce qui le préoccupe, amenez-le à mettre des mots sur certaines situations qu’il vit mal.
Si ces terreurs persistent, n’hésitez pas à consulter un spécialiste, pédiatre ou psychologue, qui l’aidera à démêler les fils de son inconscient.
Christine Roque
Ses pleurs vous réveillent au milieu de la nuit. Vous vous précipitez à son chevet. Simple cauchemar ou vraie terreur ? Apprenez à différencier ces deux empêcheurs de dormir en rond…
Le cauchemar : une mise en scène de ses peurs
Il survient le plus souvent vers la fin de la nuit, au terme d’un cycle de sommeil, durant la phase de sommeil paradoxal. Les cauchemars les plus classiques chez l’enfant sont peuplés de fantômes, de dragons et d’autres monstres aperçus au cours de la journée à la télévision ou dans les livres. Parfois, ils expriment ses conflits intérieurs comme la jalousie d’un cadet, la sévérité d’un parent, etc.
Lorsque votre enfant se réveille en proie à un cauchemar, apaisez-le, consolez-le et écoutez-le s’il souhaite décrire ce qu’il vient de vivre. Une fois rassuré, il devrait se rendormir sans problème.
Dans la journée, entamez une discussion de fond à propos de ses cauchemars. Rappelez-lui que les monstres n’existent pas, regardez avec lui les livres ou les films qui les abritent… et aidez-le à dépasser les peurs que ces créatures suscitent.
Aidez-le également à extérioriser ses frustrations et les conflits qui l’agitent. Expliquez-lui que sa réflexion se construit et que les cauchemars, étapes nécessaires, n’ont rien d’inquiétant. Si vous percevez un vrai mal-être, lié par exemple à l’arrivée d’un petit frère dans la famille, évoquez avec lui cette situation, les changements qu’elle implique, etc.
Les cauchemars, fréquents dans la petite enfance, s’estompent vers 5 ans, reviennent passagèrement autour de la dixième année, pour disparaître tout à fait par la suite.
La terreur nocturne : l’expression d’un conflit
Spectaculaire, la terreur nocturne survient en général durant les premières heures de la nuit, pendant une période de sommeil profond. L’enfant se dresse sur son lit, en larmes, agité de soubresauts. Il hurle, son corps exprime les signes caractéristiques de la peur : sueurs, nausées… A la différence du cauchemar, il est encore endormi, ne vous reconnaît pas et n’a pas conscience de ce qui lui arrive. Ne le réveillez surtout pas, il serait incapable d’expliquer son trouble et se trouverait en proie à une confusion accrue. La plupart du temps, quelques minutes après la terreur nocturne, l’enfant se calme seul et reprend paisiblement le fil de sa nuit.
Certaines terreurs nocturnes surviennent lorsqu’un enfant ne dort pas assez, quand par exemple il ne fait plus de sieste. Ménagez-lui alors des plages de sommeil plus longues. D’autres sont la manifestation d’un conflit intérieur ; parlez-en avec lui, tentez de comprendre ce qui le préoccupe, amenez-le à mettre des mots sur certaines situations qu’il vit mal.
Si ces terreurs persistent, n’hésitez pas à consulter un spécialiste, pédiatre ou psychologue, qui l’aidera à démêler les fils de son inconscient.
Christine Roque
Marie-Lu- Invité
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