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Réveille Nocturne anxiété de séparation

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Réveille Nocturne anxiété de séparation Empty Réveille Nocturne anxiété de séparation

Message par Marie-Lu Sam 7 Oct 2006 - 11:31

C'est le rite d'endormissement qui fait tout
Dans tous les domaines, les enfants ont un comportement idéal lorsqu'ils ont un modèle auquel se rattacher. Une heure et un petit rituel d'endormissement réguliers aideront votre enfant à comprendre ce que vous attendez de lui. Si l'heure, le lieu ou le rituel changent sans cesse, l'anxiété, la confusion peuvent s'installer et, avec elles, toute possibilité de négociation. Bien que certains enfants apprécient la régularité plus que d'autres, le petit rituel du coucher est bénéfique à tous.

Chez presque tous les jeunes enfants, la durée idéale du rituel de coucher est de 30 minutes environ. Il peut comprendre un Bain, un câlin, une histoire ou une chanson. S'il dure trop longtemps ou devient trop sophistiqué, votre bébé risque de se réveiller au lieu de se calmer. En-dessous de 30 minutes, la plupart des enfants se sentent « expédiés » au lit.

Si, pendant le week-end, l'heure du coucher varie de plus d'une heure, attendez-vous à des problèmes le lundi. Pour obtenir les meilleurs résultats, essayez de respecter un schéma fixe durant toute la semaine. C'est un objectif difficile à suivre pour les familles qui aiment faire la grasse matinée le week-end. Mais, il est préférable qu'au moins l'un des parents se lève avec les enfants le samedi et le dimanche ; cela rend la transition plus douce pour tout le monde.

Si c'est possible, les enfants devraient toujours dormir au même endroit. Les changements de lieu (lit différent, dans le couloir, sur le canapé) ne permettent pas aux enfants de se rattacher à un repère. Si les enfants sont gardés par des personnes différentes (ce que nous déconseillons avec les jeunes enfants), faites de votre mieux pour que le rituel soit respecté et qu'au moins les objets familiers (doudou, peluche, hochet) ne changent pas. Les parents séparés doivent coordonner les rituels de coucher de façon à offrir plus ou moins la même structure à leur petit.

Le sommeil est une séparation
Du point de vue de l'enfant, le coucher est une séparation : ce sont des parents, des frères et sœurs, des jouets, des évènements passionnants de la journée et de toute la vie qui vont continuer sans lui dans la maison. Comment voulez-vous qu'un enfant l'accepte avec le sourire, surtout pour se retrouver dans une pièce sombre avec des monstres sous le lit, des fantômes à la fenêtre ou des serpents dans les draps ? Aucun enfant ne va au lit sans rouspéter un jour ou l'autre. Et aucun enfant ne dort dans son propre lit sans un tas de repères temporels, d'apprentissages et de règles strictes et immuables.

Pour les parents aussi, c'est une séparation. Bien que la plupart d'entre eux disent qu'ils sont contents de coucher leur enfant à la fin d'une longue journée, certains ont du mal à s'en séparer. Ils donnent aux enfants des messages équivoques, ne respectent que partiellement les rites et ne savent pas faire preuve de discipline ; discipline nécessaire qui peut permettre à leur bébé de s'endormir seul. En tant que parents, nous devons l'admettre et gérer nos propres sentiments avant de pouvoir régler les problèmes de nos enfants.

Dans de nombreuses cultures, les petits enfants peuvent dormir chaque nuit avec les adultes et il n'y a aucun mal à cela. En fait, de nombreuses familles ne jurent que par le concept du lit familial. Toutefois, le partage du grand lit ne fonctionne que si chacun adhère réellement à cette idée et si les besoins d'indépendance et d'espace privé sont assurés d'une autre manière. Dans les sociétés occidentales, la plupart des familles estiment que l'enfant doit dormir seul dès son plus jeune âge. Quoi qu'il en soit, il convient d'en discuter préalablement avec son partenaire. De nombreux parents prennent leur enfant dans leur lit lorsqu'il est Malade, qu'il a peur ou qu'il se sent oppressé. C'est gentil, évidemment, mais n'oublions pas que l'enfant aura du mal à retourner dans son propre lit sans une injonction claire de ses parents.

Le petit verre d'eau supplémentaire
Le bambin qui, une fois couché, rebondit comme une balle doit être remis au lit avec, tout au plus, une phrase d'explication. Pas de discussion, de négociation ni de télévision. Recouchez-le en silence, bordez-le et partez. Au début, vous devrez peut-être répéter l'opération cent fois avant qu'il accepte de rester au lit, surtout si vous avez négligé les règles du coucher par le passé. Pour établir ce nouveau rite, préparez-vous à quelques disputes. Un verre d'eau, c'est assez. Un dernier pipi, ça suffit.

Dans le lit des parents
Si vous ne voulez vraiment pas que votre enfant partage votre lit, reconduisez-le silencieusement dans le sien, cent fois s'il le faut, mais sans rien dire et sans accepter la discussion. Si vous le laissez grimper dans votre lit le matin, il ne comprendra pas pourquoi il ne peut pas le faire au milieu de la nuit. Pour l'enfant angoissé par la séparation ou qui a longtemps partagé le lit de ses parents, je conseille de placer un sac de couchage sur le sol de la chambre parentale et de récompenser l'enfant chaque fois qu'il se rapproche un peu plus de sa propre chambre.

Cauchemars
Les cauchemars et les mauvais rêves sont les témoins d'un esprit actif qui remet de l'ordre dans ce qu'il a vécu. Même si les cauchemars de l'enfant peuvent survenir à n'importe quel moment de la nuit, ils tendent à se rapprocher du matin à mesure que l'enfant grandit. Nous utilisons tous les rêves et les cauchemars pour gérer notre stress et nos tensions. Les enfants peuvent rêver dès qu'ils apprennent à parler. Les jeunes enfants ne se souviennent généralement pas de leurs rêves, même si ceux-ci les ont réveillés. Et comme le contenu des rêves importe peu, n'insistez pas pour le connaître. Si un enfant fait sans cesse le même rêve durant des semaines, consultez néanmoins un médecin pour vous aider à identifier l'origine du stress. Ne poursuivez pas les monstres jusque dans les toilettes, mais contentez-vous de rassurer l'enfant. Si vous prenez les monstres trop au sérieux, l'enfant aura du mal à se persuader qu'ils ne sont pas là, sous le lit. En grandissant, votre enfant fera plus de rêves et de cauchemars dans les dernières heures de la nuit.

Les terreurs nocturnes
Il s'agit de ces réveils partiels et brutaux qui surviennent souvent juste avant minuit. L'enfant est rouge, en sueur et non consolable. Les terreurs nocturnes font peur aux parents, qui voient leur enfant comme fou, les yeux écarquillés de terreur. Mais cela ne veut rien dire et l'enfant aura tout oublié lorsqu'il se réveillera. Veillez simplement à ce qu'il ne se fasse pas mal en se déplaçant dans sa chambre ou dans son lit. Avec l'âge, cela passera. Vous ou votre conjoint avez probablement eu vous aussi des terreurs nocturnes quand vous étiez petits, comme c'est le cas dans de nombreuses familles.

Votre enfant est somnambule ou parle en dormant
Ces deux comportements augmentent en fréquence et en intensité en période de stress et de fatigue. Ils touchent plus souvent les garçons. L'enfant somnambule peut se blesser en déambulant. Gardez donc les couloirs dégagés et bloquez l'accès aux escaliers. Pour les somnambules chroniques, il peut être utile d'installer une alarme de porte. Le somnambulisme disparaît généralement à l'adolescence. Ne prenez pas non plus les paroles nocturnes trop au sérieux, car leur contenu n'a pas beaucoup de sens. Et ne taquinez pas trop votre enfant à propos de ses crises de somnambulisme ou de son discours nocturne, car certains enfants, soucieux de leur image, peuvent avoir peur de révéler des secrets ou se montrer réticents à dormir chez un ami. Rassurez votre enfant, dites-lui que c'est normal et que ce sont son esprit vif et son imagination débordante qui le gardent actif pendant la nuit.


Les problèmes de sommeil des petits (de 1 à 4 ans)
Un enfant qui a du mal à s'endormir ou qui se réveille plusieurs fois dans la nuit… lorsque ces situations se répètent, les parents s'inquiètent et bien souvent, ne savent pas comment y faire face. Surtout, lorsque les mauvaises nuits se succèdent… Evidemment, LA solution miracle n'existe pas. Voici quelques pistes pour vous aider à y voir clair, étayées par le témoignage de mères qui comme vous, ont connu des soirées et des nuits écourtées.

d'abord, éliminer les " causes extérieures " pouvant retarder son assoupissement ou perturber sa nuit :
- s'assurer que l'enfant est en bonne santé, qu'il n'est ni fiévreux, ni enrhumé, ni sujet à une poussée dentaire.
- veiller à ce qu'il n'a ni faim, ni soif. Eviter de lui donner à boire du jus d'oranges ou toute boisson excitante.

Si les difficultés à s'endormir ou le réveil nocturne deviennent fréquents, ils sont la conséquence d'une anxiété chez l'enfant. Comme le rappelle Laurence Pernoud, " l 'enfant peut éprouver une véritable angoisse à l'idée de quitter ceux qui l'entourent (…) Le besoin si profond de l'enfant -la sécurité- se fait sentir plus que jamais au moment d'affronter le grand vide du sommeil ".

On peut chercher les causes de son anxiété :
L'enfant est très sensible à ce qui modifie son rythme de vie et son sommeil s'en trouve perturbé.
1) changements dans son environnement : déménagement, entrée à la crèche, à l'école, changement de nounou…
2) problèmes personnels de la mère et/ou du père.
3) arrivée d'un petit frère ou d'une petite sœur.
4) etc. ou plusieurs en même temps
Laurence, mère de Thomas : " Thomas, 4 ans et Pierre, 6 ans, partageaient la même chambre. Nous avons déménagé et Thomas a eu sa chambre à lui. Ce qui pour nous représentait une chance, ne l'était en rien pour Thomas. Habitué à la présence de son frère, il ne parvenait pas à s'endormir seul. D'autant plus que l'arrivée d'une petite sœur venait encore perturber son environnement. Seul, dans une nouvelle chambre, avec une mère occupée par un bébé, il se sentait abandonné. Nous avons remis les deux frères dans la même chambre et Thomas a bien vite sombré dans un profond sommeil. "
5) et bien d'autres raisons que nous ne voyons pas.

Pour aider votre enfant à passer une bonne nuit :
1) Créer un cadre rassurant :
- Créer un rituel : lire une histoire, lui faire un câlin, lui dire des paroles rassurantes.
Anne, mère d'Edouard : " A 18 mois, mon fils Edouard se mettait régulièrement à Crying or Very sad très violemment la nuit tout en dormant. Le seul moyen pour le sortir de ces pleurs consistait à le faire marcher pieds nus sur le carrelage. Du coup il se réveillait et arrêtait de Crying or Very sad mais il recommençait la nuit suivante. Un soir, en le couchant, en lui faisant son petit câlin habituel, je lui ai dit : " tu sais Edouard, quand ton papa et moi nous allons nous coucher, je vais toujours te voir dans ton lit pour vérifier que tu dors bien et je te fais un petit Bisou. " Je l'ai dit sans y penser, sans intention particulière, mais le résultat a été spectaculaire, il n'a plus jamais pleuré la nuit et ce, vraiment du jour au lendemain. Inconsciemment, il devait avoir l'impression d'être abandonné dans le noir et ma petite phrase l'a rassuré. "
- Respecter ses habitudes :
Virginie, mère de Claire : " ma fille de 2 ans partage la même chambre que ses frères et se couche en même temps qu'eux pendant la semaine. Le week-end, j'autorise mes fils de 4 et 7 ans à se coucher un peu plus tard. Ces soirs-là, ma fille s'accroche à moi, se met à Crying or Very sad très fort dans son lit, sans parvenir à se calmer. J'ai mis quelque temps à comprendre qu'elle ne parvenait pas à s'endormir en l'absence de ses frères, que leur présence la rassurait. Alors, je la laisse veiller un peu, elle aussi. "
- Respecter son rythme et le préparer à aller se coucher : bannir les activités bruyantes avant le coucher, accepter qu'il s'endorme avant le retour tardif de son père ou de sa mère…

2) Faire preuve de fermeté :
- Une fois l'enfant couché, ne pas accepter qu'il se lève, qu'il vous appelle de manière abusive.
- La nuit, ne pas céder à ses appels. Un peu de fermeté est parfois la meilleure des solutions, même s'il doit vous en coûter. Si vous vous levez, restez la plus discrète possible. S'il vous voit, dites-lui que c'est l'heure de dormir et que vous ne voulez plus l'entendre. Si l'enfant pleure car il a perdu son doudou, soyez lucide. Passé un an, un enfant est tout à fait capable de retrouver son doudou dans son lit la nuit. Ce ne doit pas être un prétexte pour vous avoir auprès de lui.
- L'intervention d'une personne extérieure peut être bénéfique. L'enfant accepte plus facilement ce qui émane d'un tiers, dénué de tout lien affectif avec lui.
Edwige, mère de Louis : " pendant des mois, Louis, 3 ans, se réveillait plusieurs fois par nuit. C'était une période très difficile pour moi car je suivais un traitement pour pouvoir lui donner un frère ou une sœur. J'étais nerveuse et il le ressentait. J'étais aussi préoccupée par son mauvais sommeil. J'ai eu beau utiliser les paroles les plus rassurantes, le câliner, l'épuiser dans la journée ou au contraire, passer une journée calme, rien n'y faisait. Et une spirale s'enclenchait : fatigue et inquiétude de la mère donc anxiété plus forte de l'enfant donc mauvaises nuits et ainsi de suite. Un jour, j'en ai parlé à mon pédiatre. Celui-ci a regardé mon fils et lui a ordonné de ne plus déranger ses parents la nuit, lui expliquant que la nuit était faite pour que l'on dorme. Le résultat a été immédiat. "

Marie-Lu
Invité


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