L’érythème infectieux, la « 5ième maladie » qui fait jaser…

Voici un article intéressant que j'ai trouvée dans mes rechercher et je voulais vous le partager :

L’érythème infectieux, la « 5ième maladie » qui fait jaser…
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C’est un drôle de nom pour une maladie! Pourquoi dit-on « 5ième maladie »? Est-ce que la première, la deuxième et ainsi de suite existent ? Effectivement, elles existent! La rubéole, la rougeole, la scarlatine et la maladie de Filatov-Dukes (maintenant considérée comme une variante atypique de la scarlatine) correspondent aux quatre autres maladies de la petite enfance pouvant causer un rash similaire à l’érythème infectieux. La 5ième maladie est aussi appelée érythème infectieux. Saviez-vous que les vaccins contre la rougeole et la rubéole ont presque fait disparaître les deux premières maladies, à tout le moins dans les pays développés? En effet, les autorités américaines ont indiqué l’éradication de la rubéole tout récemment. Toutefois, la scarlatine causée par le streptocoque du groupe A est toujours très fréquente et elle cause quelques épidémies dans nos garderies au Québec.


La 5ième maladie est causée par le virus humain parvovirus B19. L’humain en est le seul hôte. La transmission du virus se fait essentiellement par les sécrétions des voies respiratoires. Mais,elle se transmet aussi de la mère à l’enfant qu’elle porte pouvant alors causer des problèmes au fœtus en développement comme nous le verrons plus loin. La période d’incubation est d’environ une semaine soit de 4 à 14 jours, mais elle peut être aussi longue que 21 jours.


Habituellement, le prodrome (symptôme de début de la maladie) passe inaperçu avant l’apparition du rash caractéristique. Certains auront toutefois des symptômes généraux pouvant faire penser à une grippe de type influenza mais moins intense comme de la légère, chez un tiers des enfants atteints, mais aussi des douleurs musculaires ou myalgie ou des maux de tête. Quelques-uns auront une congestion nasale et une légère toux précédant l’apparition du rash caractéristique. C’est dans cette période avant le début du rash, que l’enfant atteint est contagieux. Une fois le rash apparu, permettant alors de faire le diagnostic clinique, l’enfant n’est plus contagieux car on ne retrouve plus le virus dans les sécrétions respiratoires de ce dernier. L’isolation, comme le retrait du service de garde, est inutile et n’est pas recommandée.


Cet érythème est typique par sa localisation et sa description. Il se situe au niveau du visage et donne l’impression que l’enfant a reçu des gifles sur les deux joues. Les joues sont donc très rouges et peuvent s’accompagner d’une pâleur autour des lèvres. Un rash maculopapulaire (de petites taches ne renfernant pas de liquide et non douloureuses qui s’élévent sur la peau) s’apparentant à de la dentelle, est souvent décrit sur le corps. Il est plus souvent localisé au niveau du tronc et peut s’étendre au niveau des bras, des fesses et des cuisses. L’intensité de la rougeur peut varier selon les circonstances environnementales dont la température, l’exposition au soleil. Ce rash peut persister quelques semaines mais il dure en moyenne une dizaine de jours. On peut parfois avoir l’impression qu’il réapparaît selon les circonstances, par exemple au moment des bains chauds et lors d’exercices physiques intenses. Ce rash s’accompagne de démangeaison ou de prurit qui peut être incommodant pour l’enfant.


Toutefois il faut également reconnaître que certains ne développeront aucun symptôme même s’ils ont été infectés ou bien encore ne présenteront qu’une congestion nasale s’accompagnant d’une légère toux. D’autres, parfois, auront un érythème atypique ressemblant plutôt à une rubéole.

Rarement, des complications se développent et certains auront des symptômes plus importants comme des douleurs articulaires. En certaines occasions, on découvrira une inflammation au niveau des articulations. Toutefois, ces manifestations sont plus fréquentes chez les adultes. L’anémie est aussi une complication rare chez l’enfant mais qui est décrite car le virus peut atteindre et infecter les cellules de la moelle osseuse et provoquer une diminution de production de globules rouges ou hématies.


Il n’y a pas de traitement spécifique pour cette maladie, si ce n’est ce qui est recommandé habituellement pour contrôler la , les malaises et le prurit pouvant s’associer et aussi pour traiter les complications.

L’infection avant la naissance
L’inquiétude la plus fréquente associée à cette maladie est reliée à l’infection en cours de grossesse. Le parvovirus B19 peut effectivement infecter le fœtus et causer une anémie sévère et un hydrops chez ce dernier pouvant alors conduire au décès de l’enfant en développement dans l’utérus. Toutefois cette complication est rare et n’atteint qu’environ un fœtus sur 20, le plus souvent au cours de la première moitié de la grossesse. Il n’y a pas de malformations causées par cette infection.


Si par malchance, la mère est infectée en cours de grossesse, les parents devraient en parler au médecin qui leur conseillera sûrement de continuer la grossesse en raison du faible risque (<5%) que le fœtus présente une complication grave. Un suivi plus fréquent sera effectué par le biais d’échographies foetales pour dépister l’hydrops foetalis selon les évaluations de la hauteur utérine par exemple.


Il est difficile de concevoir une procédure pour prévenir l’infection chez la femme enceinte car d’une part une bonne proportion des personnes atteintes susceptibles de transmettre l’infection à la mère enceinte, sont asymptomatiques. De plus lorsque le rash typique apparaît, la personne atteinte ne porte plus le virus et cette dernière l’a déjà transmise lors du prodrome précédant le rash. Enfin, l’incidence d’atteinte du fœtus est faible. Il n’est donc pas recommandé de retirer préventivement du milieu de travail toutes les femmes enceintes.


Un moyen de prévention est d’abord de rassurer les parents sur les risques et si une inquiétude persiste, le médecin peut offrir le dosage des anticorps IgG contre le parvovirus B19 aux mères qui travaillent avec les enfants ou qui travaillent dans des milieux à risque d’être en contact avec le virus (milieu de la santé, école, milieux de garde d’enfant) pour déterminer la susceptibilité de la mère à cette infection. Si les anticorps sont présents, il est considéré que cette dernière est protégée et peut continuer à travailler alors que dans le cas contraire, un retrait préventif peut-être discuté et suggéré.

Thierry Daboval, M.D. FRCPC
Néonatologiste, pédiatre
Département de pédiatrie
CHUS – Hôpital Fleurimont
Université de Sherbrooke


Source : http://www.carrefourfamilles.com/index.php?action=rechercher&option=recherche&affichage=true&noRecherche=b34411810bb36da73647841aa48458f1&pos=0&AffUnArtc=true&noArticle=4486

Très intéressant... Je me questionne sur la que Laure a eut ces derniers jours. Cela a commencé lundi pm et ça c'est calmé aujourd'hui. Hier et lundi elle se plaignait de maux de tête et ailleurs, aux jambes. Mais par moments seulement. C'était pas constant. Et parfois lorsque je lui demandais où à la tête elle me montrait sa gorge.. alors je m'y perdais un peu! On a fallit aller à l'hôpital lundi soir car 2 heures après avoir administré du Motrin, la montait toujours!!! Finalement ça c'est calmé en donnant un tiède. Mais durant la nuit elle se réveillait en disant ouille, ouille! Qu'elle avait mal ici ou là! Ça m'inquiétait pas mal mais quand je venais la voir ça passait miraculeusement alors je sais pas si elle cherchait de l'attention... c'est son genre...


Moi je survaillais surtout pour la méningite à cause de ses maux de tête mais à par ça et la elle n'avait pas d'autres symptômes. Elle mangeait bien, pouvait bouger la tête normalement, n'était pas somnolente, etc. En appelant à InfoSanté on ne m'a pas mis sur la piste de la 5em maladie.

Hier c'était moins pire, elle se plaignait moins. Et aujourd'hui elle pète le feu! Par contre elle n'a pas de marques alors c'est sans doûte une mauvaise qui fait filler tout croche?!?!?!?!


Ah! Pas facile de jouer à docteur maman!!!

Tk si vous pensez que ce virus est présent chez vous appelez-moi, je le veux!