Une courte explication de la dyspraxie
+3
isanie
petitepomme
tigrou
7 participants
Page 1 sur 1
Une courte explication de la dyspraxie
J'essaie souvent d'expliquer la dyspraxie de ma fille.
J'ai trouvé un petit bout de texte qui le vulgarise relativement bien.
J'en ajouterai d'Autres, au fur et à mesure que je les trouve...
Le mal peut-être d'origine congénitale ou acquise après la naissance, comme dans le cas d'Aglaé, la fille de Mme Breton, dont l'épilepsie à sa naissance a conduit à la dyspraxie. Grosso modo, on peut définir ce désordre dans le cerveau comme une incapacité de développer des automatismes pour des gestes qui deviennent vite routiniers chez un enfant.
«Comme par exemple tourner une poignée de porte. À voir son parent le faire, un enfant va apprendre de lui même à imiter adéquatement le geste. Mais pas chez l'enfant dyspraxique. Son cerveau va mal lui dicter la conduite à suivre pour ouvrir la porte. Et c'est comme ça dans n'importe quelle autre stratégie d'action», soumet Sylvie Breton.
La dyspraxie n'est pas un retard intellectuel ni de la déficience. «Et c'est ça le problème, parce que l'enfant se voit dans l'incapacité de faire un geste adéquat et il multiplie les gaucheries. Cela a un impact énorme sur l'estime de soi et différentes problématiques psychosociales s'en suivent quand les préjugés et les railleries des autres embarquent: frustration, colère, isolement, troubles de comportement et même le suicide.»
Pour les parents, ce n'est pas mieux. «Comme la dyspraxie n'est pas apparente, on se fait terriblement juger, même par l'entourage. On passe pour des parents qui savent pas élever leur enfant», déplore-t-elle.
«C'est le temps de sortir la dyspraxie du placard pour la démystifier et surtout aider d'autres parents. D'autant plus que les trois quarts des enfants dyspraxiques ne sont pas diagnostiqués et que c'est un mal qui affecte jusqu'à six pour cent des enfants. C'est énorme», dit encore Mme Breton. En plus du livre, elle a participé à la fondation d'une association sans but lucratif pour regrouper les parents d'enfants dyspraxiques il y a deux ans et offrir différents services.
«Aussi, maintenant que la dyspraxie est reconnue par le ministère de la Santé et des Services sociaux, c'est le milieu de l'éducation qui doit se mobiliser pour mieux aider les enfants atteints. Mais encore faut-il que les intervenants scolaires sachent les identifier et disposent des bons outils», a aussi livré Sylvie Breton. Elle mise beaucoup sur les résultats d'un projet de recherche lancé grâce à une expérience-pilote menée à Sherbrooke même, à l'école Coeur-Immaculée.
Le diagnostic s'avère parfois très long
Mon enfant est maladroit: tout ce qu'il touche se renverse, tombe, se casse. Il a besoin d'aide pour s'habiller, se laver, s'essuyer. Il a du mal à retrouver ses affaires, à ranger, à s'organiser...
Ou encore, ses apprentissages sont ardus au plan scolaire: il ne peut se servir adéquatement d'une règle, d'un compas, de ses ciseaux. Ses dessins sont pauvres et il ne peut réaliser les figures attendues en fonction de son âge. Il a du mal à envoyer et à attraper un ballon...
Attention, ce sont peut-être là des manifestations de la dyspraxie dont le diagnostic est parfois très long avant de tomber.
Si, par rapport à des enfants de son âge, le vôtre éprouve au plan physique de la maladresse dans des activités motrices ou sportives et de pauvres habilités de motricité fine, il ne faut pas tarder à consulter. Après différents tests et examens pour éliminer la déficience intellectuelle, la paralysie cérébrale, la dysphasie et autres désordres, c'est en bout de piste le neuropédiatre qui est en mesure de placer le diagnostic.
«Quand cela arrive, c'est bien sûr un deuil à vivre. Mais ça permet de passer à l'action pour aider l'enfant à s'en tirer du mieux possible dans sa vie adulte», signale Mme Breton.
Pour en savoir plus, il y a d'abord le livre-guide qu'elle a écrit avec Mme Léger. On peut aussi aller sur le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou contacter l'Association québécoise pour les enfants dyspraxiques (AQED), au courriel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou au (819) 829-0594.
Source: cyberpresse
J'ai trouvé un petit bout de texte qui le vulgarise relativement bien.
J'en ajouterai d'Autres, au fur et à mesure que je les trouve...
Le mal peut-être d'origine congénitale ou acquise après la naissance, comme dans le cas d'Aglaé, la fille de Mme Breton, dont l'épilepsie à sa naissance a conduit à la dyspraxie. Grosso modo, on peut définir ce désordre dans le cerveau comme une incapacité de développer des automatismes pour des gestes qui deviennent vite routiniers chez un enfant.
«Comme par exemple tourner une poignée de porte. À voir son parent le faire, un enfant va apprendre de lui même à imiter adéquatement le geste. Mais pas chez l'enfant dyspraxique. Son cerveau va mal lui dicter la conduite à suivre pour ouvrir la porte. Et c'est comme ça dans n'importe quelle autre stratégie d'action», soumet Sylvie Breton.
La dyspraxie n'est pas un retard intellectuel ni de la déficience. «Et c'est ça le problème, parce que l'enfant se voit dans l'incapacité de faire un geste adéquat et il multiplie les gaucheries. Cela a un impact énorme sur l'estime de soi et différentes problématiques psychosociales s'en suivent quand les préjugés et les railleries des autres embarquent: frustration, colère, isolement, troubles de comportement et même le suicide.»
Pour les parents, ce n'est pas mieux. «Comme la dyspraxie n'est pas apparente, on se fait terriblement juger, même par l'entourage. On passe pour des parents qui savent pas élever leur enfant», déplore-t-elle.
«C'est le temps de sortir la dyspraxie du placard pour la démystifier et surtout aider d'autres parents. D'autant plus que les trois quarts des enfants dyspraxiques ne sont pas diagnostiqués et que c'est un mal qui affecte jusqu'à six pour cent des enfants. C'est énorme», dit encore Mme Breton. En plus du livre, elle a participé à la fondation d'une association sans but lucratif pour regrouper les parents d'enfants dyspraxiques il y a deux ans et offrir différents services.
«Aussi, maintenant que la dyspraxie est reconnue par le ministère de la Santé et des Services sociaux, c'est le milieu de l'éducation qui doit se mobiliser pour mieux aider les enfants atteints. Mais encore faut-il que les intervenants scolaires sachent les identifier et disposent des bons outils», a aussi livré Sylvie Breton. Elle mise beaucoup sur les résultats d'un projet de recherche lancé grâce à une expérience-pilote menée à Sherbrooke même, à l'école Coeur-Immaculée.
Le diagnostic s'avère parfois très long
Mon enfant est maladroit: tout ce qu'il touche se renverse, tombe, se casse. Il a besoin d'aide pour s'habiller, se laver, s'essuyer. Il a du mal à retrouver ses affaires, à ranger, à s'organiser...
Ou encore, ses apprentissages sont ardus au plan scolaire: il ne peut se servir adéquatement d'une règle, d'un compas, de ses ciseaux. Ses dessins sont pauvres et il ne peut réaliser les figures attendues en fonction de son âge. Il a du mal à envoyer et à attraper un ballon...
Attention, ce sont peut-être là des manifestations de la dyspraxie dont le diagnostic est parfois très long avant de tomber.
Si, par rapport à des enfants de son âge, le vôtre éprouve au plan physique de la maladresse dans des activités motrices ou sportives et de pauvres habilités de motricité fine, il ne faut pas tarder à consulter. Après différents tests et examens pour éliminer la déficience intellectuelle, la paralysie cérébrale, la dysphasie et autres désordres, c'est en bout de piste le neuropédiatre qui est en mesure de placer le diagnostic.
«Quand cela arrive, c'est bien sûr un deuil à vivre. Mais ça permet de passer à l'action pour aider l'enfant à s'en tirer du mieux possible dans sa vie adulte», signale Mme Breton.
Pour en savoir plus, il y a d'abord le livre-guide qu'elle a écrit avec Mme Léger. On peut aussi aller sur le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou contacter l'Association québécoise pour les enfants dyspraxiques (AQED), au courriel [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou au (819) 829-0594.
Source: cyberpresse
Dernière édition par tigrou le Mer 17 Sep 2008 - 11:57, édité 1 fois
Re: Une courte explication de la dyspraxie
Merci pour les informations Tigrou.
petitepomme- Gardienne du Jardin
- Nombre de messages : 9829
Age : 44
Localisation : Yellowknife
Emploi : Enseignante, Immersion Française
Date d'inscription : 21/10/2005
Re: Une courte explication de la dyspraxie
Merci pour les infos c'est plus clair maintenant
isanie- Douce brise privilégiée
-
Nombre de messages : 6626
Age : 49
Localisation : Rive-sud de Montréal
État civil : mariée
Date d'inscription : 13/04/2006
Re: Une courte explication de la dyspraxie
Merci pouir l'info
stefouel- Douce brise privilégiée
-
Nombre de messages : 4020
Age : 46
Localisation : Québec
Emploi : maman à la maison enfin
Date d'inscription : 23/07/2007
Re: Une courte explication de la dyspraxie
de rien les filles!!!
petitepomme, pour ton MP, je l'ai mis moi-même en post-it
petitepomme, pour ton MP, je l'ai mis moi-même en post-it
Re: Une courte explication de la dyspraxie
Merci ma belle!!!!
Mère Poule- Les Clés du Jardin
-
Nombre de messages : 17327
Age : 52
Localisation : A Mirabel la vie est belle!!!
Emploi : Hum. Ca l'air que Je me spécialise en gériatrie.
Loisirs : Tranquillement pas vite, je renoue avec ma vie!!!
État civil : Ouaip. Mariée maintenant.
Date d'inscription : 14/04/2006
may66- Rose d'argent
-
Nombre de messages : 760
Age : 58
Localisation : laval
Emploi : educatrice en CPE
Date d'inscription : 26/10/2008
Sujets similaires
» Tigrou (Dyspraxie orale)
» Dyspraxie Orale pouvez-vous m'aider ?
» Explication SVP !!
» RV annullé chez ovo, « explication» plus bas
» completement a terre (explication)
» Dyspraxie Orale pouvez-vous m'aider ?
» Explication SVP !!
» RV annullé chez ovo, « explication» plus bas
» completement a terre (explication)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum