Les "risques" de l'accouchement à domicile
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Les "risques" de l'accouchement à domicile
Les « risques » de l'accouchement à domicile
Date: Sat, 24 Feb 2001 00:07:29 +0100
Madame Dorothée Klein, journaliste, avait entièrement raison en écrivant dans son article « Accoucher sans douleur, vraiment ? » dans « Le Vif, l'Express » du 23-02-01 : « (Ou) que certaines décident de mettre leur enfant au monde à la maison, avec tous les risques que cela peut comporter (?) »
En effet, ces femmes-là prennent le risque de ne pas être déclenchées artificiellement (chimiquement ou mécaniquement), celui de ne pas être anesthésiées, de ne pas être conforme à la norme, et de ne pas connaître l'iatrogénie de tout acte technique.
Elles prennent le risque de ne pas être « visitées » dans leur intimité par les doigts d'un(e) inconnu(e). Elles prennent le risque de ne pas être perfusées, et donc de ne pas être reliées par leur veine à la matrice hospitalière. De ne pas être interdites d'alimentation et de boissons énergétiques. Elles prennent le risque de ne pas avoir l'entre-jambes rasé, ni le rectum vidé par un produit irritant, et de ne pas être stériles comme l'exige toute opération chirurgicale. Elles prennent le risque de n'être infectées que par les germes que son organisme connaît, et, honte sur elles, car elles ne contribueront pas à la dissémination des germes résistants aux antibiotiques.
Elles prennent le risque de pouvoir bouger comme elles le souhaitent et de prendre la position que leur corps et leur psychisme leur proposent ou leur imposent. Elles ne seront impudiquement ouvertes qu'aux seuls regards de leur compagnon et de leurs éventuels enfants. Elles obligeront ainsi leur sage-femme à s'agenouiller par terre ; cet inconfort et le sentiment d'infériorité qu'il ou elle ressentira risque de la rendre moins compétent(e). Elles prennent le risque de ne pas bénéficier de la porte qui s'ouvre subitement pour aérer la pièce. Elles prennent le risque de ne pas être assistées par tout le village, et de devoir se passer des conseils et des encouragements de personnes qu'elles n'ont jamais vues auparavent. Elles prennent aussi le risque de devoir, bestialement, uriner comme elles le font habituellement, et donc de ne pas être sondées par une main experte. Elles prennent le risque de pouvoir toucher elle-même leur sexe avec leur mains sales, et de devoir masser elles-mêmes leurs chairs à la place de mains gantées.
Elles prennent le risque de pouvoir prendre leur temps, de ne pas entendre quelqu'un leur intimer l'ordre de pousser comme cela est décrit dans tous les bons manuels. Elles prennent le risque de ne sentir que par elles-mêmes le moment opportun et l'unique manière de se joindre aux efforts réflexes de leur corps et de celui de leur bébé pour naître. Elles prennent le risque de ne pas se conformer à l'ordre établi, et de n'être en phase qu'avec la singularité de leur histoire et de leur être.
Elles prennent le risque de ne pas bénéficier d'une épisiotomie, de ne pas porter la marque indélébile d'un professionnel, d'avoir un périnée intact et de ne pas pouvoir utiliser les glaçons et autres bouées, de ne pas se plaindre d'avoir encore mal plusieurs semaines après l'accouchement, et de ne pas souffir de dyspareunie durant l'année qui suit.
Et comble de l'horreur, elles prennent le risque de porter à vie la responsabilité d'un bébé qui n'aura pas bénéficié de piqûre dans la fesse, de liquide brûlant dans les yeux, de prise de sang dans le talon ou dans la main, d'un tuyau dans les bronches, d'un thermomètre dans l'anus... Elles prennent le risque de devoir rester avec leur bébé continuellement contre elles, de ne pas être réveillées si elles devaient s'endormir dans les heures qui suivent l'accouchement.
Elles prennent le risque de voir devant elles le sourire leur compagnon, d'être intimement touchées par cet homme qu'elles connaissent trop bien. Et eux, ces hommes, prennent le risque de servir à quelque chose, de ne pas pouvoir démissionner, de ne pas pouvoir se soumettre à une autorité, de pouvoir quitter la pièce sans devoir s'excuser, de pouvoir se coucher près de leur femme, de devoir s'endormir dans son lit près d'elle et de son bébé comme ils doivent le faire depuis tant de temps.
Ces femmes-là, en effet, prennent le risque de s'estimer et de ne pas pouvoir aduler et remercier le ou la spécialiste qui aurait accouché à sa place. Mais heureusement, cette barbarie n'arrive qu'à une demi femme sur cent !
Ou, autrement dit, pourquoi faut-il toujours lier la notion de risque à l'accouchement à domicile ? Sans jamais préciser combien de risques sont évités par rapport à ceux créés par l'environnement hospitalier !
Jean-Claude
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Je ne sais pas qui est Jean-Claude. J'ai reçu ce texte d'une amie
écö
Date: Sat, 24 Feb 2001 00:07:29 +0100
Madame Dorothée Klein, journaliste, avait entièrement raison en écrivant dans son article « Accoucher sans douleur, vraiment ? » dans « Le Vif, l'Express » du 23-02-01 : « (Ou) que certaines décident de mettre leur enfant au monde à la maison, avec tous les risques que cela peut comporter (?) »
En effet, ces femmes-là prennent le risque de ne pas être déclenchées artificiellement (chimiquement ou mécaniquement), celui de ne pas être anesthésiées, de ne pas être conforme à la norme, et de ne pas connaître l'iatrogénie de tout acte technique.
Elles prennent le risque de ne pas être « visitées » dans leur intimité par les doigts d'un(e) inconnu(e). Elles prennent le risque de ne pas être perfusées, et donc de ne pas être reliées par leur veine à la matrice hospitalière. De ne pas être interdites d'alimentation et de boissons énergétiques. Elles prennent le risque de ne pas avoir l'entre-jambes rasé, ni le rectum vidé par un produit irritant, et de ne pas être stériles comme l'exige toute opération chirurgicale. Elles prennent le risque de n'être infectées que par les germes que son organisme connaît, et, honte sur elles, car elles ne contribueront pas à la dissémination des germes résistants aux antibiotiques.
Elles prennent le risque de pouvoir bouger comme elles le souhaitent et de prendre la position que leur corps et leur psychisme leur proposent ou leur imposent. Elles ne seront impudiquement ouvertes qu'aux seuls regards de leur compagnon et de leurs éventuels enfants. Elles obligeront ainsi leur sage-femme à s'agenouiller par terre ; cet inconfort et le sentiment d'infériorité qu'il ou elle ressentira risque de la rendre moins compétent(e). Elles prennent le risque de ne pas bénéficier de la porte qui s'ouvre subitement pour aérer la pièce. Elles prennent le risque de ne pas être assistées par tout le village, et de devoir se passer des conseils et des encouragements de personnes qu'elles n'ont jamais vues auparavent. Elles prennent aussi le risque de devoir, bestialement, uriner comme elles le font habituellement, et donc de ne pas être sondées par une main experte. Elles prennent le risque de pouvoir toucher elle-même leur sexe avec leur mains sales, et de devoir masser elles-mêmes leurs chairs à la place de mains gantées.
Elles prennent le risque de pouvoir prendre leur temps, de ne pas entendre quelqu'un leur intimer l'ordre de pousser comme cela est décrit dans tous les bons manuels. Elles prennent le risque de ne sentir que par elles-mêmes le moment opportun et l'unique manière de se joindre aux efforts réflexes de leur corps et de celui de leur bébé pour naître. Elles prennent le risque de ne pas se conformer à l'ordre établi, et de n'être en phase qu'avec la singularité de leur histoire et de leur être.
Elles prennent le risque de ne pas bénéficier d'une épisiotomie, de ne pas porter la marque indélébile d'un professionnel, d'avoir un périnée intact et de ne pas pouvoir utiliser les glaçons et autres bouées, de ne pas se plaindre d'avoir encore mal plusieurs semaines après l'accouchement, et de ne pas souffir de dyspareunie durant l'année qui suit.
Et comble de l'horreur, elles prennent le risque de porter à vie la responsabilité d'un bébé qui n'aura pas bénéficié de piqûre dans la fesse, de liquide brûlant dans les yeux, de prise de sang dans le talon ou dans la main, d'un tuyau dans les bronches, d'un thermomètre dans l'anus... Elles prennent le risque de devoir rester avec leur bébé continuellement contre elles, de ne pas être réveillées si elles devaient s'endormir dans les heures qui suivent l'accouchement.
Elles prennent le risque de voir devant elles le sourire leur compagnon, d'être intimement touchées par cet homme qu'elles connaissent trop bien. Et eux, ces hommes, prennent le risque de servir à quelque chose, de ne pas pouvoir démissionner, de ne pas pouvoir se soumettre à une autorité, de pouvoir quitter la pièce sans devoir s'excuser, de pouvoir se coucher près de leur femme, de devoir s'endormir dans son lit près d'elle et de son bébé comme ils doivent le faire depuis tant de temps.
Ces femmes-là, en effet, prennent le risque de s'estimer et de ne pas pouvoir aduler et remercier le ou la spécialiste qui aurait accouché à sa place. Mais heureusement, cette barbarie n'arrive qu'à une demi femme sur cent !
Ou, autrement dit, pourquoi faut-il toujours lier la notion de risque à l'accouchement à domicile ? Sans jamais préciser combien de risques sont évités par rapport à ceux créés par l'environnement hospitalier !
Jean-Claude
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Je ne sais pas qui est Jean-Claude. J'ai reçu ce texte d'une amie
écö
écö- Petite Abeille
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Loisirs : Lecture, tout ce qui touche la maternité
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Même si certaines pratiques nommées dans ce texte ne sont plus faites d'emblée à l'hopital (rasage, lavement,etc), je suis quand même d'accord avec l'ensemble de ce texte, surtout le dernier paragraphe.
On parle souvent des risques qu'entrainent le refus de certains actes médicaux avant-pendant-et après l'accouchement, mais on oublie souvent de parler du risques de certains autres, qui sont fait parfois de façon presque routinière...
On parle souvent des risques qu'entrainent le refus de certains actes médicaux avant-pendant-et après l'accouchement, mais on oublie souvent de parler du risques de certains autres, qui sont fait parfois de façon presque routinière...
isa- Parfum de Jardin platinium
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
cest sur ca a ses avantages pour le coté privé de l evenement...
mais pour avoir vecu 2 accouchements risqué, la premiere, pas avoir été a l hopital, ma fille naurait jamais survécu, le deuxieme, cest moi qui y serait passée, fesant 2 orphelins de mere, pour une hemorragie importante, je dirais que je prends le risque detre entourée de professionels equipés de ce quil faudra en cas d urgence
mais cest mon choix
mais pour avoir vecu 2 accouchements risqué, la premiere, pas avoir été a l hopital, ma fille naurait jamais survécu, le deuxieme, cest moi qui y serait passée, fesant 2 orphelins de mere, pour une hemorragie importante, je dirais que je prends le risque detre entourée de professionels equipés de ce quil faudra en cas d urgence
mais cest mon choix
Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
J'ai accouché à la maison pour mes 2 premiers...et avec des sages-femmes non reconnues en plus...!!! Par chance tout a bien été et oui, j'ai vécu là, des expériences inoubliables. Quel plaisir d'être chez soi, dans sa maison, entouré de mon homme, manger quand j'avais faim, me lever quand je voulais, me promener dehors durant mes contractions, ne pas être ploguée après des tonnes de soluté,...que c'était bien!!!!
Mais, bon j'étais du pour que tout aille bien...et si ça avait mal été...j'sais pas, j'ai été chanceuse, j'ai pu en profier, tout a bien été!
Véroxxx
Mais, bon j'étais du pour que tout aille bien...et si ça avait mal été...j'sais pas, j'ai été chanceuse, j'ai pu en profier, tout a bien été!
Véroxxx
petitnord- Douce brise privilégiée
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
isa, c'est vrai qu'il y a certains passages qui ne s'applique plus dans les hôpitaux, mais effectivement, je trouve aussi le message général très bien.
Milenko, quelles ont été les complications qui sont survenues à tes accouchements antérieurs? Sens-toi bien à l'aise si tu n'as pas envie de répondre.
Parce que parfois, c'est le milieu hospitalier lui-même qui cré certaines complications...Exemple: Aussitôt que bébé est né on coupe le cordon, on masse un peu l'utérus puis le médecin commence à tirer sur le cordon pour faire sortir le placenta. Et il tire, tire, tire...jusqu'à ce que le placenta sorte. De façon naturelle, cela prend environ 20 minutes avant que le placenta sorte. Un jeu d'hormones s'intalle, l'utérus se contracte et rappetisse, le placenta ne peut pas rappetisser alors il se détache doucement au moment opportun, au moment où les vaisseaux sanguins de l'utérus sont prêts. Alors si après 5 minutes on tire sur le cordon pour extraire au plus vite le placenta, le risque d'hémorragie est accru. Donc émorragie, pitocin pour faire contracter l'utérus, chute de pression, perte de sang (donc perte de fer), transfusion au besoin, et finalement, on se retrouve épuisée en post-partum, on manque de fer, dépression post-partum avec le souvenir qu'une chance qu'on était à l'hôpital parce que sinon on se serait vidé de notre sang. Alors qu'à la maison, tout aurait suivi sont cours naturellement et il n'y aurait pas eu d'hémorragie.
Un autre exemple, bébé est post-terme (à noter, post-terme ne veut pas nécessairement dire post-mature) alors maman a R-V pour se faire provoquer. On installe un gel de prostaglandine, ce qui fait contracter l'utérus et ramollir le col. Finalement, le travail ne s'installe pas : administration de pitocin. Les contractions commencent fortes, violentes. La mère est surprise, son corps a de la difficulté à s'adapter, elle a peur de cette douleur, demande la péridurale. Soulagement. Les contractions ralentissent sous l'effet de la péridurale, alors on augmente la dose de pitocin et le travail reprend bon train. Le bébé lui, qui n'était pas prêt, qui n'avait pas donné son signal pour déclenché le travail, il est aussi surpris par tout cela, et il sent la mère déboussolée. Puis il se fait comprimer par des contractions artificielles et d'un coup plus violente que naturellement elles se seraient présentées. Alors soit 1- bébé a peur et fait caca. ou 2- son petit coeur ne supporte pas la force des contractions et décélère. Dans le cas 1- le bébé nait et on doit le succionner, le réanimer, l'intuber...parce qu'il avait les poumons rempli de méconium. ET dans le cas
2- on transfert en césa.
Si ce petit bébé là était né à la maison, on aurait pas provoqué l'accouchement. Quelques jours plus tard, il aurait donné son signal hormonal, les contractions auraient débutées, tout doucement, au rythme du corps de maman et bébé et tous 2 se seraient adaptés à l'intensité qui augmente, à la vague qui les mène...jusqu'à la naissance.
Je n'ai aucune idée de se qui est arrivé Milenko, et je ne prétends pas que c'était la faute du système médical. Je ne cherche pas à faire peur à personne non plus, et je ne crois pas qu'accoucher à la maison soit la meilleure place pour toutes les femmes et tous les bébés. Je tiens par contre à démontrer que le milieu hospitalier, si sécuritaire puisse t-il paraître a sa part de "facteurs de risque" lui aussi.
petitnord, je te cite "J'ai accouché à la maison pour mes 2 premiers...et avec des sages-femmes non reconnues en plus...!!! Par chance tout a bien été et oui, j'ai vécu là, des expériences inoubliables. Quel plaisir d'être chez soi, dans sa maison, entouré de mon homme, manger quand j'avais faim, me lever quand je voulais, me promener dehors durant mes contractions, ne pas être ploguée après des tonnes de soluté,...que c'était bien!!!!"
Idem pour mon dernier accouchement!
Lors d'accouchements à la maison, les sages-femmes sont très bien outillées pour faire face à plusieurs complications. Dans bien des cas, voire la majorité, la complication est prévisible, il y a des indices en cours de travail qui laisse présumer que quelque chose ne va pas, alors il y a transfert à l'hôpital. Et s'il s'avère que la complication est "une surprise", elles ont le nécessaire pour maintenir en vie jusqu'à l'arrivée des secours. Biensûr là s'ajoute un délai, mais il n'y a pas une ambulance qui me suit chaque fois que je prends la route. Si j,ai un accident, je dois attendre. Dans toutes les sphères de la vie, on prend les mesures nécessaires quand le danger se présente. Accoucher ce n,est pas dangereux. C'est naturel et normal. Si durant cet acte il y a danger, alors là on prend les mesures nécessaires pour être en sécurité.
écö
Milenko, quelles ont été les complications qui sont survenues à tes accouchements antérieurs? Sens-toi bien à l'aise si tu n'as pas envie de répondre.
Parce que parfois, c'est le milieu hospitalier lui-même qui cré certaines complications...Exemple: Aussitôt que bébé est né on coupe le cordon, on masse un peu l'utérus puis le médecin commence à tirer sur le cordon pour faire sortir le placenta. Et il tire, tire, tire...jusqu'à ce que le placenta sorte. De façon naturelle, cela prend environ 20 minutes avant que le placenta sorte. Un jeu d'hormones s'intalle, l'utérus se contracte et rappetisse, le placenta ne peut pas rappetisser alors il se détache doucement au moment opportun, au moment où les vaisseaux sanguins de l'utérus sont prêts. Alors si après 5 minutes on tire sur le cordon pour extraire au plus vite le placenta, le risque d'hémorragie est accru. Donc émorragie, pitocin pour faire contracter l'utérus, chute de pression, perte de sang (donc perte de fer), transfusion au besoin, et finalement, on se retrouve épuisée en post-partum, on manque de fer, dépression post-partum avec le souvenir qu'une chance qu'on était à l'hôpital parce que sinon on se serait vidé de notre sang. Alors qu'à la maison, tout aurait suivi sont cours naturellement et il n'y aurait pas eu d'hémorragie.
Un autre exemple, bébé est post-terme (à noter, post-terme ne veut pas nécessairement dire post-mature) alors maman a R-V pour se faire provoquer. On installe un gel de prostaglandine, ce qui fait contracter l'utérus et ramollir le col. Finalement, le travail ne s'installe pas : administration de pitocin. Les contractions commencent fortes, violentes. La mère est surprise, son corps a de la difficulté à s'adapter, elle a peur de cette douleur, demande la péridurale. Soulagement. Les contractions ralentissent sous l'effet de la péridurale, alors on augmente la dose de pitocin et le travail reprend bon train. Le bébé lui, qui n'était pas prêt, qui n'avait pas donné son signal pour déclenché le travail, il est aussi surpris par tout cela, et il sent la mère déboussolée. Puis il se fait comprimer par des contractions artificielles et d'un coup plus violente que naturellement elles se seraient présentées. Alors soit 1- bébé a peur et fait caca. ou 2- son petit coeur ne supporte pas la force des contractions et décélère. Dans le cas 1- le bébé nait et on doit le succionner, le réanimer, l'intuber...parce qu'il avait les poumons rempli de méconium. ET dans le cas
2- on transfert en césa.
Si ce petit bébé là était né à la maison, on aurait pas provoqué l'accouchement. Quelques jours plus tard, il aurait donné son signal hormonal, les contractions auraient débutées, tout doucement, au rythme du corps de maman et bébé et tous 2 se seraient adaptés à l'intensité qui augmente, à la vague qui les mène...jusqu'à la naissance.
Je n'ai aucune idée de se qui est arrivé Milenko, et je ne prétends pas que c'était la faute du système médical. Je ne cherche pas à faire peur à personne non plus, et je ne crois pas qu'accoucher à la maison soit la meilleure place pour toutes les femmes et tous les bébés. Je tiens par contre à démontrer que le milieu hospitalier, si sécuritaire puisse t-il paraître a sa part de "facteurs de risque" lui aussi.
petitnord, je te cite "J'ai accouché à la maison pour mes 2 premiers...et avec des sages-femmes non reconnues en plus...!!! Par chance tout a bien été et oui, j'ai vécu là, des expériences inoubliables. Quel plaisir d'être chez soi, dans sa maison, entouré de mon homme, manger quand j'avais faim, me lever quand je voulais, me promener dehors durant mes contractions, ne pas être ploguée après des tonnes de soluté,...que c'était bien!!!!"
Idem pour mon dernier accouchement!
Lors d'accouchements à la maison, les sages-femmes sont très bien outillées pour faire face à plusieurs complications. Dans bien des cas, voire la majorité, la complication est prévisible, il y a des indices en cours de travail qui laisse présumer que quelque chose ne va pas, alors il y a transfert à l'hôpital. Et s'il s'avère que la complication est "une surprise", elles ont le nécessaire pour maintenir en vie jusqu'à l'arrivée des secours. Biensûr là s'ajoute un délai, mais il n'y a pas une ambulance qui me suit chaque fois que je prends la route. Si j,ai un accident, je dois attendre. Dans toutes les sphères de la vie, on prend les mesures nécessaires quand le danger se présente. Accoucher ce n,est pas dangereux. C'est naturel et normal. Si durant cet acte il y a danger, alors là on prend les mesures nécessaires pour être en sécurité.
écö
écö- Petite Abeille
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Je trouve que le texte est écrit de façon beaucoup trop "pro-maison". En fait, j'aime pas du tout la façon dont c'est écrit.
Il y a des risques dans chaque chose et je crois que dans les années où nous sommes rendues, nous avons le choix et c'est ça qui est merveilleux.
La manière que c'est écrit on dirait qu'on juge celles qui accouchent à la maison alors que rien en est.
Il y a des risques dans chaque chose et je crois que dans les années où nous sommes rendues, nous avons le choix et c'est ça qui est merveilleux.
La manière que c'est écrit on dirait qu'on juge celles qui accouchent à la maison alors que rien en est.
Miss Pie- L'arbre des souvenirs V.I.P
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Date d'inscription : 13/04/2006
Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Julie, je pense pas quon juge personne dans le texte, en fait, cest souvent celles qui accouchent a la maison qui se font juger en se fesant dire quelles prennent "des risques inutiles" alors que oui en effet, les femmes ont depuis longtemps accouché chez elles, et cetait tres bien ainsi!
ceci dit, je suis pas pour laccouchement a la maison (pour moi) comme je disais plus haut, alors ne prend pas mal ce que je dis la, je suis pour le choix aussi
écö: Camille est né après terme, mais pas provoquée, elle est sortie d'elle-meme, mais a la limite morte... elle avait des noeuds au cordon et les poumons et l'estomac bourrés de meconium, elle etait en train de se noyer dans ses secretions, et quand elle est née, elle etait grise et sans reaction. ils ont du la reanimer, aspirer les secretions puis elle a ete mise sous incubateur parce quil y avait tellement de secretions quelle se réétouffait a tout bout de champ.
Quand Sebastian est né, un peu avant terme (env. une semaine, rien de grave), javais beaucoup de difficultés respiratoires, sans épidural je me dirigais vers une perte de conscience assurée, je me sentais deja partir. Mais bon, ca jimagine que ca arrive aussi a la maison et cest pas SI grave. Mais apres la naissance de Sebastian, jetais au repos et pour le placenta, je ne pense quils lait enlevé trop tot, il me semble me souvenir justement dun truc du doc genre "ca sort tout seul anyway" et quil ma laissee quelques minutes la. Mais apres, jai perdu des vagues de sang (mais des CRISTIES de vagues la! lol...) linfirmiere a pesé sur mon ventre et sont sortis des quantités assez impressionnantes de sang... le papa a comme, blemis... le doc ma donné un coagulant, et ca sest replacé.
je suis quelquun de tres a l aise a l hopital de toute facon, la seule affaire qui me fache cest de pas pouvoir manger. jai tout le temps faim, cest connu chez moi
je suis pas a l aise d accoucher chez moi, un environnement non asseptisé, et je suis pas de celles que la presence de doc et infirmieres derange. ils font leur travail et je gere ca tres bien, meme a un accouchement.
cest definitivement un choix personnel, et je blame pas celles qui accouchent a la maison, mais moi je ne le ferais pas, cest tout pas avec les experiences jai eu...
ceci dit, je suis pas pour laccouchement a la maison (pour moi) comme je disais plus haut, alors ne prend pas mal ce que je dis la, je suis pour le choix aussi
écö: Camille est né après terme, mais pas provoquée, elle est sortie d'elle-meme, mais a la limite morte... elle avait des noeuds au cordon et les poumons et l'estomac bourrés de meconium, elle etait en train de se noyer dans ses secretions, et quand elle est née, elle etait grise et sans reaction. ils ont du la reanimer, aspirer les secretions puis elle a ete mise sous incubateur parce quil y avait tellement de secretions quelle se réétouffait a tout bout de champ.
Quand Sebastian est né, un peu avant terme (env. une semaine, rien de grave), javais beaucoup de difficultés respiratoires, sans épidural je me dirigais vers une perte de conscience assurée, je me sentais deja partir. Mais bon, ca jimagine que ca arrive aussi a la maison et cest pas SI grave. Mais apres la naissance de Sebastian, jetais au repos et pour le placenta, je ne pense quils lait enlevé trop tot, il me semble me souvenir justement dun truc du doc genre "ca sort tout seul anyway" et quil ma laissee quelques minutes la. Mais apres, jai perdu des vagues de sang (mais des CRISTIES de vagues la! lol...) linfirmiere a pesé sur mon ventre et sont sortis des quantités assez impressionnantes de sang... le papa a comme, blemis... le doc ma donné un coagulant, et ca sest replacé.
je suis quelquun de tres a l aise a l hopital de toute facon, la seule affaire qui me fache cest de pas pouvoir manger. jai tout le temps faim, cest connu chez moi
je suis pas a l aise d accoucher chez moi, un environnement non asseptisé, et je suis pas de celles que la presence de doc et infirmieres derange. ils font leur travail et je gere ca tres bien, meme a un accouchement.
cest definitivement un choix personnel, et je blame pas celles qui accouchent a la maison, mais moi je ne le ferais pas, cest tout pas avec les experiences jai eu...
Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Je trouve que c'est un beau texte qui me porte à réflexion. J,ai été provoquée et ça s'est terminé en césarienne pour des raisons que je me doute un peu. Ça me fait réfléchir sur les limites de l'hôpital.
Ceci dit, je ne serais pas à l'aise d'accoucher à la maison mais je crois que chaque femme a le pouvoir de choisir ce dont elle a envie et que l'accouchement peut virer au drame que ce soit à l'hopital ou à la maison et, plus souvent qu'autrement, ce peut être un merveilleux moment et ce, qu'on soit dans une institution hospitalière que dans le confort de notre chez-soi.
C'est une réalité que je n'avais pas conscience qu'elle existait encore. Dans notre environnement hyper aseptisé, l'accouchement à la maison n'est plus très fréquent.
Mais le texte est percuteur et m'a permis de me poser des questions. Je n'ai pas les réponses mais ce n'est pas si important que cela. Cette réflexion me sera utile je crois...
Merci de nous l'avoir transmis!
Ceci dit, je ne serais pas à l'aise d'accoucher à la maison mais je crois que chaque femme a le pouvoir de choisir ce dont elle a envie et que l'accouchement peut virer au drame que ce soit à l'hopital ou à la maison et, plus souvent qu'autrement, ce peut être un merveilleux moment et ce, qu'on soit dans une institution hospitalière que dans le confort de notre chez-soi.
C'est une réalité que je n'avais pas conscience qu'elle existait encore. Dans notre environnement hyper aseptisé, l'accouchement à la maison n'est plus très fréquent.
Mais le texte est percuteur et m'a permis de me poser des questions. Je n'ai pas les réponses mais ce n'est pas si important que cela. Cette réflexion me sera utile je crois...
Merci de nous l'avoir transmis!
Zooo- Douce brise privilégiée
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Age : 45
Localisation : St-Luc
Emploi : Coordonnatrice de projets
Loisirs : Des loisirs ?? C'est quoi ça ???
Date d'inscription : 27/05/2006
Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Merci d'avoir raconté tes expériences Milenko
Moi aussi je crois que l'accouchement à la maison, ce n'est pas pour toutes les femmes, tous les couples. L'important, c'est de connaître les procédures, les risques, les avantages et inconvénients de chaque endroit, et de choisir là où se sent le mieux. Moi ça a été la maison
Dis-moi, pour ta petite Camille, est-ce que durant le travail il y avait des signes que quelque chose n'allait pas? Si non, effectivement cela aurait pu être très grave d'être à la maison. Si oui, il y aurait eu transfert à l'hosto avant l'accouchement. Et pour le deuxième accouchement, les sage-femme aussi ont du coagulent en cas d'hémorragie. Sauf que si les médicaments ne sont pas suffisent, il y a transfert d'urgence à l'hosto et là les risques augmentent à cause du délais de transfert.
Je ne dis pas tout cela pour que tu te questionnes ou pour "t'éduquer", seulement pour donner plus d'info à toutes sur les possibilités et les limites de l'accouchement à la maison
Tu sembles très heureuse dans tes choix, loin de moi l'idée de t'influencer!
Julie, c'est bien que TU ne juges pas celles qui accouchent à la maison. Par contre, certains sont horrifiés que cela existe encore de nos jours avec l'avènement de notre médecine moderne! Je ne pense pas que ce texte ait pour but d'être objectif et de montrer une réalité sans faille. Je pense qu'il sert juste à faire tomber certains préjugés, à faire voir "une autre façon" de réfléchir à la chose. De façon générale, on parle toujours des risques d'accoucher à la maison et pas du tout des risques d'accoucher à l'hôpital. Le texte se sert de ce concept pour montrer les risques de l'accouchement à l'hôpital, et encore il en manque!!
Zooo, Je te souhaite une bonne réflexion! Et ça m'a fait plaisir de partager ce texte
écö
Moi aussi je crois que l'accouchement à la maison, ce n'est pas pour toutes les femmes, tous les couples. L'important, c'est de connaître les procédures, les risques, les avantages et inconvénients de chaque endroit, et de choisir là où se sent le mieux. Moi ça a été la maison
Dis-moi, pour ta petite Camille, est-ce que durant le travail il y avait des signes que quelque chose n'allait pas? Si non, effectivement cela aurait pu être très grave d'être à la maison. Si oui, il y aurait eu transfert à l'hosto avant l'accouchement. Et pour le deuxième accouchement, les sage-femme aussi ont du coagulent en cas d'hémorragie. Sauf que si les médicaments ne sont pas suffisent, il y a transfert d'urgence à l'hosto et là les risques augmentent à cause du délais de transfert.
Je ne dis pas tout cela pour que tu te questionnes ou pour "t'éduquer", seulement pour donner plus d'info à toutes sur les possibilités et les limites de l'accouchement à la maison
Tu sembles très heureuse dans tes choix, loin de moi l'idée de t'influencer!
Julie, c'est bien que TU ne juges pas celles qui accouchent à la maison. Par contre, certains sont horrifiés que cela existe encore de nos jours avec l'avènement de notre médecine moderne! Je ne pense pas que ce texte ait pour but d'être objectif et de montrer une réalité sans faille. Je pense qu'il sert juste à faire tomber certains préjugés, à faire voir "une autre façon" de réfléchir à la chose. De façon générale, on parle toujours des risques d'accoucher à la maison et pas du tout des risques d'accoucher à l'hôpital. Le texte se sert de ce concept pour montrer les risques de l'accouchement à l'hôpital, et encore il en manque!!
Zooo, Je te souhaite une bonne réflexion! Et ça m'a fait plaisir de partager ce texte
écö
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
écö a écrit:Merci d'avoir raconté tes expériences Milenko
Moi aussi je crois que l'accouchement à la maison, ce n'est pas pour toutes les femmes, tous les couples. L'important, c'est de connaître les procédures, les risques, les avantages et inconvénients de chaque endroit, et de choisir là où se sent le mieux. Moi ça a été la maison
Dis-moi, pour ta petite Camille, est-ce que durant le travail il y avait des signes que quelque chose n'allait pas? Si non, effectivement cela aurait pu être très grave d'être à la maison. Si oui, il y aurait eu transfert à l'hosto avant l'accouchement. Et pour le deuxième accouchement, les sage-femme aussi ont du coagulent en cas d'hémorragie. Sauf que si les médicaments ne sont pas suffisent, il y a transfert d'urgence à l'hosto et là les risques augmentent à cause du délais de transfert.
Je ne dis pas tout cela pour que tu te questionnes ou pour "t'éduquer", seulement pour donner plus d'info à toutes sur les possibilités et les limites de l'accouchement à la maison
Tu sembles très heureuse dans tes choix, loin de moi l'idée de t'influencer!
Julie, c'est bien que TU ne juges pas celles qui accouchent à la maison. Par contre, certains sont horrifiés que cela existe encore de nos jours avec l'avènement de notre médecine moderne! Je ne pense pas que ce texte ait pour but d'être objectif et de montrer une réalité sans faille. Je pense qu'il sert juste à faire tomber certains préjugés, à faire voir "une autre façon" de réfléchir à la chose. De façon générale, on parle toujours des risques d'accoucher à la maison et pas du tout des risques d'accoucher à l'hôpital. Le texte se sert de ce concept pour montrer les risques de l'accouchement à l'hôpital, et encore il en manque!!
Zooo, Je te souhaite une bonne réflexion! Et ça m'a fait plaisir de partager ce texte
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non il ny avait eu aucun signe, tk si yen a eu, ils men ont pas fait part... disons que jai eu tres peur quand je lai vue, pale, et que le doc la couchée sur une petite table, levé son bras et quil la laissé tombé et quil a retombé comme un chiffon
Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Julie a écrit:Je trouve que le texte est écrit de façon beaucoup trop "pro-maison". En fait, j'aime pas du tout la façon dont c'est écrit.
Il y a des risques dans chaque chose et je crois que dans les années où nous sommes rendues, nous avons le choix et c'est ça qui est merveilleux.
La manière que c'est écrit on dirait qu'on juge celles qui accouchent à la maison alors que rien en est.
Je suis bien d'accord avec Julie. C'est fou comme parfois un choix ce gonfle de fierté en calant l'opinion contraire !!!
Vanah qui aurait bien aimé accouché à la maison mais seulement pour pas avoir a ce faire jouer là durant des heures
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
J'ai eu 3 accouchements de rêve !!! J'aurais sans doute pu accoucher à la maison mais je ne me serais pas senti en sécurité !!
J'ai adoré mes 3 séjours à l'hopital ... l'important c'est de se sentir bien et à l'aise dans notre choix !!
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Bonjour,
j'aime beaucoup tous vos témoignages et avis différents, c'est enrichissant...
Je n'ai pas encore d'enfant, mais je pense aussi qu'il est important de choisir ce qui nous convient : l'endroit, l'entourage, la méthode... d'où l'importance de bien se connaître (forces, fragilités mentales, physiques...) et de bien connaître ce qui existe comme alternative (hôpital, maison), donc pour vos expériences, je trouve ça sympa...
Nelly
j'aime beaucoup tous vos témoignages et avis différents, c'est enrichissant...
Je n'ai pas encore d'enfant, mais je pense aussi qu'il est important de choisir ce qui nous convient : l'endroit, l'entourage, la méthode... d'où l'importance de bien se connaître (forces, fragilités mentales, physiques...) et de bien connaître ce qui existe comme alternative (hôpital, maison), donc pour vos expériences, je trouve ça sympa...
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Moi, je dirais que c'est le choix de chacune et justement, de sa tolérance au risque. L'âge et la santé de la mère, comment se déroule la grossesse... plein de choses.
Moi, j'ai accouché à l'hôpital, même si ma meilleure amie est sage-femme.... Faut dire que j'avais fait 2 fausses couches auparavant et que j'étais vraiment à la fin de la trentaine....
Une grossesse parfaite, une amniocenthèse parfaite aussi. Sauf que.... à l'hôpital, après 21 heures de travail très douloureux, le coeur de mon p'tit amour s'est mis à faiblir pendant les contractions ; moi, j'ai commencé à faire de la (41 degrés.... ). On m'a demandé si je préférais une césarienne et j'ai accepté. Pourtant, rien n'annonçait de problème, ni en cours de grossesse ni pendant les 20 premières heures de travail.....
Heureusement, mon bébé est né avec un APGAR de 8 à la naissance et de 10 à la 2ème mesure. Je m'en serais tellement voulu s'il lui était arrivé quelque chose..... Si c'était à recommencer, je recommencerais de la même façon mais ça, c'est mon expérience personnelle.
Juanita
Moi, j'ai accouché à l'hôpital, même si ma meilleure amie est sage-femme.... Faut dire que j'avais fait 2 fausses couches auparavant et que j'étais vraiment à la fin de la trentaine....
Une grossesse parfaite, une amniocenthèse parfaite aussi. Sauf que.... à l'hôpital, après 21 heures de travail très douloureux, le coeur de mon p'tit amour s'est mis à faiblir pendant les contractions ; moi, j'ai commencé à faire de la (41 degrés.... ). On m'a demandé si je préférais une césarienne et j'ai accepté. Pourtant, rien n'annonçait de problème, ni en cours de grossesse ni pendant les 20 premières heures de travail.....
Heureusement, mon bébé est né avec un APGAR de 8 à la naissance et de 10 à la 2ème mesure. Je m'en serais tellement voulu s'il lui était arrivé quelque chose..... Si c'était à recommencer, je recommencerais de la même façon mais ça, c'est mon expérience personnelle.
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Il n'y a pas de bon ou mauvais choix tant que la femme est sereine avec SA décision à elle et si elle est prête à accoucher dans le milieu hospitalier, pourquoi la faire sentir mal avec des textes comme celui-ci ou si elle est prête à accoucher chez elle, pourquoi lui dire qu'elle prend un risque puisque si risque il y a pour elle et son enfant, c'est SON choix à elle.
Je déteste ce genre de texte qui comme dit Vanah, fait paraitre les accouchements à l'hôpital comme une boucherie pour les femmes et enfants... Si je me fis à ma perception du texte, faudrait pas juger la femme qui accouche chez elle mais le texte juge fort les femmes qui décident de faire l'inverse...m'enfin
Eco, tu as combien d'enfant ?? Tu as accouché chez toi ou/et en milieu hospitalier ?? Tu as pu comparer ??
Je déteste ce genre de texte qui comme dit Vanah, fait paraitre les accouchements à l'hôpital comme une boucherie pour les femmes et enfants... Si je me fis à ma perception du texte, faudrait pas juger la femme qui accouche chez elle mais le texte juge fort les femmes qui décident de faire l'inverse...m'enfin
Eco, tu as combien d'enfant ?? Tu as accouché chez toi ou/et en milieu hospitalier ?? Tu as pu comparer ??
Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
J'avais un peu peur quand j'ai vu le titre, mais finalement ça m'a fait du bien de le lire. Je suis enceinte de 33 semaines et je prévois accoucher à la maison. C'est ma troisième grossesse et mes deux premiers accouchements ont eu lieu à l'hôpital. J'ai eu de très beaux accouchement naturels et sans complication et je me sens prête à tanter l'expérience d'accoucher chez moi.
Ce qui me dérange à l'hôpital, c'est le côté interventionniste où il faut se battre pour avoir ce que l'on veut vraiment. J'avais toujours l'impression qu'on n'avait pas confiance en mes moyens et que ça dérangeait que je ne fasse pas comme tout le monde. Il fallait que je fasse un plan de naissance détaillé pour ne pas avoir certaine chose comme les gouttes dans les yeux du bébé, la veine ouverte lors de l'accouchement. Alors je pense que je n'étais juste pas à ma place et je respecte celle qui y sont bien! Pour moi, un accouchement est un processus naturel et je n'aime pas qu'on essaie de me faire croire le contraine!
Je vous avoue que ce n'est pas facile de parler d'accouchement à la maison, parce que je me fais dire pleins de commentaires et des fois les gens reste sans mot et change de sujet. En étant enceinte en se moment, ce n'est pas agréable et ça fait peur de se faire dire toutes les complications qui pourraient arriver alors qu'au départ je n'avais pas ces craintes là en tête.
Merci pour le texte!!! Il arrive à point!!!
Nadia
Ce qui me dérange à l'hôpital, c'est le côté interventionniste où il faut se battre pour avoir ce que l'on veut vraiment. J'avais toujours l'impression qu'on n'avait pas confiance en mes moyens et que ça dérangeait que je ne fasse pas comme tout le monde. Il fallait que je fasse un plan de naissance détaillé pour ne pas avoir certaine chose comme les gouttes dans les yeux du bébé, la veine ouverte lors de l'accouchement. Alors je pense que je n'étais juste pas à ma place et je respecte celle qui y sont bien! Pour moi, un accouchement est un processus naturel et je n'aime pas qu'on essaie de me faire croire le contraine!
Je vous avoue que ce n'est pas facile de parler d'accouchement à la maison, parce que je me fais dire pleins de commentaires et des fois les gens reste sans mot et change de sujet. En étant enceinte en se moment, ce n'est pas agréable et ça fait peur de se faire dire toutes les complications qui pourraient arriver alors qu'au départ je n'avais pas ces craintes là en tête.
Merci pour le texte!!! Il arrive à point!!!
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toutinadou- Parfum de Jardin platinium
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Re: Les "risques" de l'accouchement à domicile
Lorsque je suis tombée enceinte, mon choix était bien simple: l'hôpital! Je suis bien trop peureuse et j'ai remis ma confiance entre les mains des médecins. Après tout, ils savent normalement ce qu'ils font?!
J'ai été provoquée, obligation de rester allitée (j'ai perdu mes eaux et bb n'était pas fixé au col), j'aurais tellement aimé me promener! Mais j'ai compris pourquoi ma doc me l'a formellement interdit. J'ai adoré mon expérience et même si ça a fini en césarienne, je suis en paix avec mon expérience. J'ai eu l'épidurale et je ne crois pas que ça soit ça qui ait fait ralentir mon travail. C'est certainement l'un de ses effets mais ne coyez vous pas que lorsque nous sommes trop "intoxiquées" par la douleur que nous fassions ralentir le travail nous-même dans certains cas?
Je parlais avec ma grand-mère qui fait partie de la génération où les médecins avaient commencés à pratiquer les accouchements à l'hôpital (années 50). Elle dit que si les médecins ont pris cette décision, c'était pour les biens de la mère. Avant, plusieurs femmes mourraient d'accouchements difficiles. Le pourcentage d'accouchements difficiles à travers les années n'a pas changé, ça a l'air qu'on est pas toutes nées pour accoucher comme des chattes!
Pour celles qui le veulent et qui accouchent "comme des chattes", je n'ai absolument rien contre un accouchement à domicile. Mais s'il arrive des complications... c'est ça le bémol que j'y met. On est pas toutes faite pour accoucher facilement...
Je ne crois pas que les hôpitaux soient si interventionnistes qu'on le dit. Si on le demande, ils ne feront pas ce que nous ne désirons pas! Lorsqu'on m'a parlé de césarienne, j'ai demandé une heure de sursi, mais la gynéco m'a expliqué que 6 heures sans progression de travail c'était trop long, que le coeur du bb était assez instable depuis deux heures et que c'était mieux pour moi et mon bb.. Je n'ai pas hésité une seconde suite à ce diagnostic et je connais cette gynéco, elle est très loin d'être interventionniste (plusieurs témoignages à l'appui).
Et pour terminer, si j'avais accouché il y a 75-80 ans, j'y serais restée, purement et simplement.
J'ai été provoquée, obligation de rester allitée (j'ai perdu mes eaux et bb n'était pas fixé au col), j'aurais tellement aimé me promener! Mais j'ai compris pourquoi ma doc me l'a formellement interdit. J'ai adoré mon expérience et même si ça a fini en césarienne, je suis en paix avec mon expérience. J'ai eu l'épidurale et je ne crois pas que ça soit ça qui ait fait ralentir mon travail. C'est certainement l'un de ses effets mais ne coyez vous pas que lorsque nous sommes trop "intoxiquées" par la douleur que nous fassions ralentir le travail nous-même dans certains cas?
Je parlais avec ma grand-mère qui fait partie de la génération où les médecins avaient commencés à pratiquer les accouchements à l'hôpital (années 50). Elle dit que si les médecins ont pris cette décision, c'était pour les biens de la mère. Avant, plusieurs femmes mourraient d'accouchements difficiles. Le pourcentage d'accouchements difficiles à travers les années n'a pas changé, ça a l'air qu'on est pas toutes nées pour accoucher comme des chattes!
Pour celles qui le veulent et qui accouchent "comme des chattes", je n'ai absolument rien contre un accouchement à domicile. Mais s'il arrive des complications... c'est ça le bémol que j'y met. On est pas toutes faite pour accoucher facilement...
Je ne crois pas que les hôpitaux soient si interventionnistes qu'on le dit. Si on le demande, ils ne feront pas ce que nous ne désirons pas! Lorsqu'on m'a parlé de césarienne, j'ai demandé une heure de sursi, mais la gynéco m'a expliqué que 6 heures sans progression de travail c'était trop long, que le coeur du bb était assez instable depuis deux heures et que c'était mieux pour moi et mon bb.. Je n'ai pas hésité une seconde suite à ce diagnostic et je connais cette gynéco, elle est très loin d'être interventionniste (plusieurs témoignages à l'appui).
Et pour terminer, si j'avais accouché il y a 75-80 ans, j'y serais restée, purement et simplement.
Soleil1205- Petite Abeille
-
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Localisation : Ste-Brigitte-des-Saults
Emploi : maman, agricultrice et étudiante!
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